Gema

Gema (2021) est un court roman sans doute autobiographique qui se passe en Catalogne. Il se lit sans ennui mais il est superficiel et agaçant.
La narratrice est une vraie tête à claques, égoïste et snobinarde. C' est une écrivaine et traductrice quadragénaire, mère de deux fils de deux pères différents. Elle a un bel amant, un acteur célèbre, qui roule à moto, qu'elle s'apprête sans doute à quitter. Elle a dîné avec lui dans un restaurant gastronomique ayant appartenu jadis mais oui aux parents de Gema. Gema était une camarade de classe au Lycée français depuis la maternelle. Elle est morte à 15 ans d'une leucémie. La dernière fois que la narratrice l'a vue c'était dans la cour de récréation. Et elle en a gardé très peu de souvenirs. Quinze ans après elle part à la recherche de cette « amie » fantôme et des gens qui l'ont côtoyée à ce moment là. Elle renoue avec d'anciennes camarades pour confronter leur mémoire à la sienne. Marta toujours élégante et puis Béatriz. Elle a pris un sacré coup de vieux Béatriz et puis il lui manque une dent.
Derrière la frivolité de façade, il y a le deuil et la futilité. Gema lui aura permis d'écrire un livre.

Présenté en 4ème de couverture comme un " beau roman sur l'amitié, l'amour et la mémoire", le livre de Milena Busquets m'a paru bien au contraire ennuyeux, vain et à l'intérêt guère enthousiasmant. A l'image de son personnage principal, écrivaine, bourgeoise snobinarde, superficielle, égoïste et peu sympathique à mon goût. Au final, un roman très court (c'est tant mieux) qui s'oublie très vite. Déception.

Milena Busquets avait marqué les esprits avec son précédent roman ca aussi ca passera, qu'on avait raté à sa sortie!
On ne peut pas dire qu'elle fera de même avec ce roman là, roman très court aussitôt lu aussitôt oublié .
Pas vraiment une intrigue digne de ce nom mais les états d'ame d'une bourgeoise frivole et superficielle dont les aventures sommes toutes banales nous auront passablement ennuyés et agacés! On oublie !