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Critique de LaMinuteMAD


Oubliez les autres romans de Michel Bussi, ceux avec un twist de fou, ici l'enquête est tout ce qu'il y a de plus banal, sauf bien sûr qu'elle se déroule à la fin du XXIème siècle, alors que le moyen de transport le plus sûr et le plus répandu sur Terre est devenu la téléportation, qu'il n'y a plus qu'une seule nation, qu'une seule langue et qu'une seule heure. Ce qui en fait un roman policier d'anticipation.
Tous les télédéplacements sont contrôlés par une sorte d'algorithme géant nommé Pangaïa. La question se pose alors, lorsque des retraités sont retrouvés morts sur leur île, de savoir comme le ou les tueurs ont réussi à arriver là soit sans téléportation, soit sans que Pangaïa ne l'enregistre. Trois flics sont sur le coup. Parallèlement, une jeune institutrice se laisse naïvement emmener par un beau journaliste aux dents longues qui veut en savoir plus sur ce que cache le gouvernement.
Je ne me suis attachée qu'à un personnage, très peu exploité malheureusement, et qui meurt en cours de route. Autant dire que j'ai trouvé ma lecture un peu fade, alors qu'il y avait matière à faire quelque chose de magnifique. Les personnages mièvres et peu crédibles m'ont gâché la lecture (l'instit' et la flic baby doll/fashion victim m'étaient insupportables), les relations entre les personnages se font beaucoup trop rapidement (alors OK je veux bien que dans un monde où on peut aller où on veut en un instant tout doit aller très vite, mais lier une forte amitié en un après-midi, ça me paraît incohérent), et la résolution de l'affaire n'est pas si époustouflante que ça.
J'ai eu l'impression que ce roman avait été écrit un peu en même temps que Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? Car il y a quelques similitudes et des références au Petit Prince. J'attends le prochain roman de Bussi avec impatience pour retrouver son habileté à nous embobiner.
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