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Critique de Yvan_T
« La princesse du sang » est le titre du roman inachevé de l'écrivain Jean-Patrick Manchette, décédé en 1995. Une histoire que le fils du romancier, Doug Headline, a reconstituée et terminée et qui se retrouve en format diptyque au sein de cette splendide collection Aire Libre de Dupuis.
C'est un véritable jeu de pistes que l'auteur propose au fil des pages. de l'étrange kidnapping impliquant une fillette de sept ans en début d'album, aux montagnes cubaines, en passant par Berlin, en pleine seconde guerre mondiale, les pièces du puzzle sont nombreuses et s'étalent sur plus de six années. A l'aide de nombreux allers-retours, l'auteur livre néanmoins une intrigue parfaitement maitrisée et soigne le développement psychologique de ses personnages.
Mais l'auteur ne se contente pas seulement de livrer un polar sombre, parfumé d'espionnage, il propose également un contexte géopolitique et historique intéressant et des protagonistes attachants. Située dans les années 50, à l'aube de la prise de pouvoir de Fidel Castro, cette première partie de diptyque s'avère riche et dense, mais parfaitement maîtrisée.
Aux dessin, Max Cabanes (« Dans les villages », « La maison Winchester ») livre de l'excellent boulot. de la nature cubaine aux grandes villes européennes, en passant par la seconde guerre mondiale, ses planches sont splendides.
De l'excellent polar !
Retrouvez cet album parmi les titres sélectionnés au Festival d'Angoulême 2010 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
C'est un véritable jeu de pistes que l'auteur propose au fil des pages. de l'étrange kidnapping impliquant une fillette de sept ans en début d'album, aux montagnes cubaines, en passant par Berlin, en pleine seconde guerre mondiale, les pièces du puzzle sont nombreuses et s'étalent sur plus de six années. A l'aide de nombreux allers-retours, l'auteur livre néanmoins une intrigue parfaitement maitrisée et soigne le développement psychologique de ses personnages.
Mais l'auteur ne se contente pas seulement de livrer un polar sombre, parfumé d'espionnage, il propose également un contexte géopolitique et historique intéressant et des protagonistes attachants. Située dans les années 50, à l'aube de la prise de pouvoir de Fidel Castro, cette première partie de diptyque s'avère riche et dense, mais parfaitement maîtrisée.
Aux dessin, Max Cabanes (« Dans les villages », « La maison Winchester ») livre de l'excellent boulot. de la nature cubaine aux grandes villes européennes, en passant par la seconde guerre mondiale, ses planches sont splendides.
De l'excellent polar !
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