J'ai craqué au bureau : Histoire ébouriffante de Louis Pasteur

Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage paru chez les éditions Eyrolles, dans la collection Romans d'histoire pop'.

Le fait de présenter Pasteur, ce scientfique reconnu, pionnier de la microbiologie, avec ses faiblesses et ses doutes, n'est pas un exercice facile. Mais derrière tous les génies se cachent des hommes fait de chair, d'os et d'états d'âmes. Louise cado a tenté l'expérience.

Le récit est très documenté sur les meurs de l'époque, le rejet du progrès et la méfiance par rapport à toutes les avancées. Fort est de constater que rien n'a changé. Mais malgré ces qualités et le fait que la lecture soit aisée, je n'ai pas été séduite par ce récit, le fait d'utiliser des expressions actuelles, m'a dérangé dans ma lecture. Lose, fakes news, antivax... en 1886 !

Le traitement de Pasteur par un psychiatre, avec la peur du jugement, est abordé trop superficiellement.

Dommage, l'idée était très intéressante.

Je remercie Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre... que son titre et sa couleur rose fluo m'auraient sans doute dissuadée d'acheter !
D'autre part, le traitement de Louis Pasteur par un psychiatre ne représente qu'une infime partie du roman, même si c'est ce qu'annonce la quatrième de couverture.
J'ai cependant beaucoup apprécié d'en apprendre davantage sur Louis Pasteur, son époque, ses travaux, sa famille, le rôle très important joué par sa femme Marie.
S'agissant de la collection "Romans d'Histoire Pop'", le fait que l'auteure utilise un style et des expressions actuelles dans le récit ne m'a pas du tout dérangée. Par contre, entendre Louis Pasteur utiliser des termes tels que "brainstorming", "c'est la lose", "fake news", "la rage est plus télégénique", "antivax" et bien d'autres m'a fait chaque fois grincer des dents.
En conclusion, un livre intéressant, fort bien documenté, qui se lit facilement, bienvenu pour célébrer les 200 ans de la naissance de Louis Pasteur... mais qu'il est dommage d'avoir jugé nécessaire de saupoudrer d'anachronismes !
Petit point de détail : comment peut-on zézayer en disant "pourquoi donc" ?? (page 27)