Moralité, on se méfiera jamais assez de la publicité. On sait que c'est des conneries, mais à force de nous le répéter un milliard de fois, eh bien on finit par y croire un peu. C'est du lavage de cerveau en bande organisée, ça devrait être puni par les droits de l'homme, genre prison avec sursis qui nuit à notre liberté inconditionnelle.
Les théâtres à l'italienne, c'est bien les seuls endroits où les pauvres peuvent regarder les riches de haut.
On peut en communiquer des trucs avec les yeux, et parfois, ça rend vraiment service.
Les filles qui ont de l'humour, il y en a plein, beaucoup plus qu'on ne le croit. Mais les filles qui le partagent, cet humour, qui ne se contentent pas de le garder pour elles toutes seules, ou de s'en servir pour rire aux vannes des autres, non, celles qui font des blagues, qui prennent, un telle initiative, et le risque du ridicule qui va avec, parce que plaisanter, c'est marcher sur un fil, comme un funambule, on peut se ramasser à tout moment, c'est déjà beaucoup plus rare.
C'est quand même bizarre de mourir à seize ans, on avait eu l'impression qu'il avait été puni de choses horribles qu'il n'avait même pas eu le temps de faire.
Ce doit être comme le vin, l'amour entre deux êtres, ça évolue avec le temps, il y en a qui tournent au vinaigre, d'autres qui se bonifient.
Pauline, je l'ai rencontrée à l'internat des filles.
Quand je dis "rencontrée", au début, ça a juste été un regard, mais parfois, ça suffit pour changer une vie.
Mais chez nous, un carré de chocolat, c'est le réconfort ultime, c'est de l'eau en plein désert.
Mais un instant à la regarder, moi, ça me suffisait, ça valait le voyage, un sourire de sa part, je demandai pas plus. Juste ces yeux qui se posent sur moi, avec douceur, juste la sentir contente de me voir. Bon après, c'est sûr, un baiser, je vais pas mentir, je dirais pas non.
J'ai pensé alors que la malchance, faut savoir la provoquer, ça se travaille, ça ne vous tombe pas dessus comme ça, par hasard.