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Citations sur Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences (30)

- Les humains , innocents ?! Mais quelle hypocrisie ! Oublierais-tu qu'eux aussi doivent tuer pour se nourrir ? Nous leur sommes supérieurs, la règle est la même, les rôles sont inversés, c'est bien là la seule différence !
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- Les sentiments sont propres aux humains, Cornélia. Je suis un vampire , mon cœur ne bat plus , et ce , depuis presque 500 ans. Tout est mort en moi... Définitivement mort, répéta-t-il , maussade Trop de vie, j'imagine. Trop de morts aussi...
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- Je suis navré....Il a raison....Je n'arriverais jamais à tenir ma promesse....Mais toi, tu peux te défendre....Tu n'es pas obligée de te soumettre....Ni à lui, ni à personne d'autre....Tu es plus forte....Rappelle-toi....
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— Il n'y a rien à expliquer, annonça-t-il froidement. Tu sais pertinemment ce que je suis et de quelle façon je parviens à subsister. Tu es revenue malgré cela, plus poussée par la curiosité que retenue par l'effroi que je t'inspire. Tu penses pouvoir retisser les liens qui avaient jadis faits de nous des amis ? Pourquoi pas ? A cela je n'y vois pas d'inconvénients. Toutefois il serait bien mal avisé de venir me demander des comptes. Les choses sont ainsi et tu n'en auras aucun, n'insiste pas.
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Quand, tout à coup, chacune de ses anciennes blessures se mit à saigner abondamment, recrachant par saccade un liquide épais et foncé. Comme si subitement, ses plaies, pourtant cicatrisées et vieilles de plusieurs siècles, s'étaient rouvertes grâce à la seule volonté du duc.
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-Tu es plus belle que jamais, et par jamais j'entends toute vie confondues. Je ne peux ni croire ni concevoir, Cornelia, que j'ai enfin ce que j'ai si longtemps désiré...C'est à la fois douloureux et exquis que de sentir revivre en moi ces émotions que je pensais définitivement morte...
-Crois le, s'il te plaît, susurrât-elle à son tour, les paupières closes, trop grisée par la danse et trop émue par les touchants aveux de son compagnon. Parce que je suis toute à toi...Et pour toujours.
-J'aimerai tant que demain tu puisses encore dire cela...conclut-il, subitement plus triste, relâchant légèrement la pression de son bras autour de la taille de la jeune fille. Je tenais à entendre une dernière ces mots de ta bouche avant que tout ne dégénère...
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C’est la raison qui me fait parler ainsi. Seulement la raison. Sache cependant, et je l’admets sans détour, que j’ai largement dépassé le stade de la jalousie. La jalousie ne serait qu’un euphémisme en comparaison de ce que je ressens.
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Il se mit subitement à hurler de douleur et tout son corps se tordit horriblement, de manière irréelle, irrationnelle. Soudain, un flot ahurissant de sang se mit à s'écouler de sa bouche, des ses narines et de ses orbites vides, puis de sous ses ongles, son cuir chevelu, de sous sa chemise et de tous les pores de sa peau, répandant au sol une quantité effarante d'hémoglobine. La chair du jeune homme semblait fondre comme neige au soleil, se désagréger, comme s'il avait été exposé à un puissant acide.
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Personne... Seule... Ces mots résonnaient dans sa tête comme une litanie imposée malgré elle à son esprit. Où qu'elle se tournât, où qu'elle regarda, le tableau était noir, saturé, sans salut, sans futur...
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- Tu es allé voir le propriétaire du château hier soir ? Pour quoi faire ?
- En fait, c'est assez amusant, j'ai découvert par hasard que c'est lui qui m'a sauvée à Paris, lorsque j'ai sauté du pont. Est-ce que ce n'est pas cocasse de le retrouver ici, juste côté de chez nous ? Sachant cela, j'ai voulu aller moi-même le remercier. Ce qui est, je crois, plutôt normal, non ? Etais-tu au courant qu'il vivait aussi à Rougemont ?
- Non, pas du tout.
Au bout du fil, monsieur Williamson resta quelques instants silencieux, probablement surpris par l'étonnante coïncidence.
- Hum, eh bien, si tu veux mon avis, reprit-il dune voix trahissant sa méfiance, je trouve ce hasard vraiment curieux. Cet homme m'a paru assez bizarre lorsque je l'ai rencontré à l'hôpital. Ses explications sur ce qui c'est réellement passé ce jour-là étaient plus que succinctes, et à aucun moment il n'a demandé comment tu allais. Il semblait même assez peu concerné par tout ça et s'est presque enfui après t'avoir amenée aux urgences, j'ai à peine pu lui exprimer ma gratitude. Et puis, Maurice n'a pas l'air de beaucoup l'apprécier, tout comme la majeure partie du village si j'ai bien compris. Tu l'a remercié, moi aussi, pas besoin d'insister. Maintenant, soi gentille et tiens-toi à distance de cet homme, d'accord ?
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