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Les Brumes de Cendrelune tome 1 sur 3
EAN : 9782290163597
314 pages
J'ai lu (02/10/2019)
3.94/5   411 notes
Résumé :
Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes, et leur Exécuteur, l’Ombre, veille à condamner tous ceux qui nourriraient des envies de rébellion.

Or, il semble que certaines failles existent. À l’âge de 17 ans, Céphise ne vit en effet que pour se venger. Depuis qu’on l’a amputée d’une partie d’elle-même et privée de sa famille, elle ne rêve plus que d’une chose : s’affranchir de la tyrannie du tout-puissant Orion, Dieu parmi l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (145) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 411 notes
Ce titre était l'un de ceux qui me faisaient le plus envie parmi la sélection du PLIB ! Il faut dire que les avis étaient unanimes, notamment chez les copines blogueuses qui m'avaient fait frétiller d'impatience ! Je remercie La bibliothèque de Calysse qui m'a gentiment offert ce premier volet grâce à un concours. Elle m'a permis de plonger dans cet univers riche et mythologique que l'on prend plaisir à découvrir au fil des pages. Ce monde a pour particularité d'être véritablement obscur, puisqu'il est dirigé par le terrible dieu Orion, un Empereur sanguinaire dont les ordres ne sont que chaos, torture, mort et destruction. Il règne un climat de terreur où toute révolte est impossible, car Orion a la capacité d'espionner les pensées de ses concitoyens. Ces rebelles sont ensuite assassinés afin de ne pas engendrer de conflits. Les traîtres, les personnes n'appréciant pas le système ou ceux qui ne servent pas leurs dieux n'ont pas leur place. Ils sont automatiquement anéantis par l'Ombre, alias Verlaine, l'exécuteur et fils d'Orion. L'ambiance est donc très sombre, puisque ces battues sont nombreuses et parfois détaillées. Il faudra que les âmes sensibles aient l'estomac bien accroché, en particulier lors des descriptions des massacres… Cet univers terrible a su m'intéresser dès le début, car je me demandais comment Céphise, l'héroïne à qui on a tué la famille et à qui on a arraché la moitié du corps pour lui greffer une prothèse mécanique permettant d'envoyer directement les pensées à Orion, allait s'en sortir. Son avenir me semblait particulièrement tendu et sans espoir ! Pourtant, je ne pouvais que comprendre son désir de vengeance, sa haine ainsi que son envie de renverser les tyrans dictateurs… Comment allait-elle échapper à la surveillance du monstre de Cendrelune ?

Céphise s'est révélé être une narratrice attachante, intelligente, à fort tempérament et avec une grande sensibilité. Malgré son statut de « Rapiécée » avec ses prothèses métalliques et sa place de rejetée dans la société, elle garde en tête ses objectifs. de plus, elle a énormément de réflexions : elle se pose des questions sur elle-même, sur ses agissements, sur les personnes qu'elle va rencontrer et sur ce qu'elle va traverser. Ses réactions m'ont souvent paru crédibles. Ainsi, j'ai rapidement ressenti de l'attachement pour elle. Verlaine est un héros qui m'a laissé un sentiment plus mitigé. Globalement, je l'ai trouvé complexe, fascinant, attachant et courageux. Par son statut de demi-dieu et le métier qu'on lui impose, le pauvre jeune homme doit faire preuve de bravoure pour ne pas sombrer… Son passé est terriblement douloureux et je n'ai pu retenir un pincement au coeur lorsque l'on a découvert des bribes de sa jeunesse. En outre, j'ai grandement aimé son pouvoir magique qui est bien plus étoffé qu'on le pense au premier abord. Toutefois, Verlaine m'a parfois agacée. D'abord présenté comme un individu brisé, mais intraitable, il va perdre tous ses moyens dès sa rencontre avec Céphise. Bien que j'apprécie leur relation (fort semblable à celle de Rey et Kylo de Star Wars), j'ai trouvé que la belle Rapiécée changeait radicalement le caractère de celui qu'elle détestait. Ce dernier devenait alors très doux, prévenant, attentionné, protecteur et gentil. Il y avait une fascination trop proche de l'amour « coup de foudre » pour que j'y croie… Est-ce qu'à travers leur lien, l'auteure a voulu que la demoiselle rende ce nouveau compagnon plus affectueux et plus humain ? Je l'ignore cependant, l'idée est intéressante… Je regrette néanmoins ce comportement trop radical et contraire…

La multiplication de points de vue narratifs est l'une des forces de cet ouvrage. Elle permet de mettre en lumière le tandem principal ainsi que les personnages secondaires comme la vestale Prosperine ou encore Héphaïstos, le frère de Verlaine. Ces derniers ne sont finalement pas aussi manichéens qu'on peut le croire… Ils ont du potentiel ! Il me tarde de voir quel rôle ils vont jouer dans la suite. En plus de creuser le caractère de tous les personnages, la narration multiple permet à Georgia Caldera d'approfondir l'univers dans lequel tout le monde évolue. J'ai ainsi apprécié les révélations… Et cela m'a surprise, car je pensais qu'il s'agissait d'un simple monde fictif ! Tout cela a rendu la lecture immersive, addictive et captivante ! En outre, la fin est un véritable crève-coeur qui donne envie de se jeter sur le second volet. Il fallait oser et j'ai aimé cela ! Mais, bon sang, heureusement que l'on ne doit attendre que mars ! Il faudra donc que je m'arme de patience, mais pas de trop. Je suis curieuse d'en savoir plus sur les différents protagonistes ainsi que la direction du scénario. Pour l'heure, les choses ont été assez introductives cependant, ce qui est mis en place est très prometteur ! En plus d'avoir une couverture vraiment jolie, cet ouvrage a tout à fait sa place dans les cinq finalistes du PLIB…
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai découvert l'autrice Georgia Caldera tout récemment avec son roman de fantasy Victorian Fantasy avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture. Je continue ma découverte avec ce premier tome des Brumes de Cendrelune qui fut une très belle surprise !

Dans le sombre royaume de Cendrelune, les dieux sont omniprésents et totalement omniscients. Impossible de leur cacher quoi que cela soit, Orion, Dieu des dieux connaît les pensées des hommes et envoie l'Ombre, l'exécuteur, tuer toute menace bien avant une quelconque action.
Céphise est une jeune femme de 17 ans. Orpheline depuis que ses parents ont été emmenés par l'Ombre lorsqu'elle était encore très jeune, elle vit seulement pour se venger. Amputée après la mort de ses parents et sur ordre de l'Ombre, la jeune fille est meurtrie par la vie, regardée comme une pestiférée dans sa ville, elle n'aura rien à perdre.

Véritable surprise pour ce premier tome, Georgia Caldera m'a embarqué dans un univers captivant, sombre et original. L'autrice nous propose une palette de personnages très prometteuse et les relations entre les personnages, souvent ambiguë, sont captivants !
Céphise est une jeune femme intelligente, courageuse et surtout très attachante. Tout comme Andraste dans Victorian Fantasy, c'est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut, est consciente des risques qu'elle prend et qui assume toujours ses choix. le personnage de Verlaine est un antagoniste très intrigant et d'ailleurs, c'est son évolution qui me rend la plus curieuse. C'est un personnage très sombre qui est conscient de la douleur qu'il crée autour de lui mais qui ne voit aucune échappatoire. Sa rencontre avec Céphise est un véritable électrochoc et je suis impatiente de voir comment il va s'affirmer.
L'univers de Cendrelune est très original et très poussé. Il nous offre des surprises et des rebondissements intéressants. La mythologie est captivante et nous promet encore de belles surprises. La lecture du deuxième tome ne saurait tarder !
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Plein de bonnes idées, un univers original et bien construit, une belle écriture non dénuée de poésie et pourtant au final, c'est un flop pour moi.
En cause des personnages que j'ai trouvés peu crédibles et dont je n'ai pas compris les différents comportements.
Les Brumes de Cendrelune est une trilogie que j'ai beaucoup vu passer sur les réseaux sociaux avec généralement des louanges parfois assez dithyrambiques, ce qui ne m'étonne pas puisque j'avais déjà fait la connaissance du style de l'autrice avec sa série Les Larmes Rouges que j'avais trouvée intéressante.
Me voilà donc embarquée dans un univers tendance steampunk, avec en toile de fond un dieu omnipotent et sanguinaire, un exécuteur torturé et une jeune humaine un peu paumée.

Dans la cité métallique de Cendrelune, les habitants vivent dans la terreur. Orion, leur Dieu a la capacité de lire dans les esprits. Chaque citoyen ayant à un moment souhaité ou fomenté une rébellion est ainsi condamné à mourir et sa famille déchue de ses droits. Céphise, une jeune fille de 17 ans, a vu ses parents conduits sur le lieu de leur exécution, son frère transformer en robot soldat aux ordres royaux. Elle-même a été amputée d'un bras et d'une jambe en guise de pénitence, ces membres coupés remplacés par des prothèses métalliques. Ainsi transformée en être mi-chair, mi-acier, elle erre dans les jardins du palais, sa vie réduite à néant. Seule la musique et le désir de vengeance réussissent à l'animer un peu.

J'attendais beaucoup de cet univers aux accents steampunks.
Il ne manque d'ailleurs pas d'attraits car outre des descriptions réalistes permettant une bonne immersion dans le récit, une certaine originalité ajoute du plaisir à la découverte.
En revanche j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Céphise nous est présentée comme une jeune fille détruite, qui ne songe qu'à se venger de l'Ombre, l'exécuteur du Dieu. Lorsqu'elle fait sa connaissance à la suite d'un quiproquo, sa réaction est totalement différente.
Je dois admettre que ce sont des ressorts stylistiques qui ne fonctionnent plus avec moi.
D'autant plus lorsque ces revirements atteignent également d'autres personnages.
Je me suis donc sentie plus spectatrice vaguement amusée que réellement intéressée par les péripéties des protagonistes.
Mon avis en refermant ce premier tome est assez mitigé.
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Whaouh! Quelle claque! Je l'ai dévoré en 2 jours. Il y a longtemps que je n'avais pas été captivée comme ça. Céphise et Verlaine sont deux personnes complexes que je n'ai pas pu abandonner plus de quelques heures. le monde imaginé par l'auteur est simplement impressionnant, oppressant et fascinant. L'histoire de ces personnages particulièrement poignante.
Dans un monde où les seuls être vivants restant n'appartiennent plus qu'à deux espèces: les humains et les dieux, le monde est sous la domination d'Orion, dieu omniscient qui connait les pensées de chacun de ses sujet. Enfin presque.
Céphise était une enfant quand l'Ombre, l'exécuteur d'Orion, est venu chercher ses parents pour les exécuter, son frère pour le transformer en soldat monstrueux intégré à une armure mécanique et dépourvu d'émotion et de jugement, et elle pour en faire une Rapiécée, un paria dont deux membres ont été remplacés par des pièces mécaniques créées par Héphaïstos censées permettre une meilleure connexion entre Orion et ses sujets. Seulement la jeune fille semble immunisée contre ce pouvoir étrange et heureusement car elle nourrit des projets de vengeance et de rébellion qui lui vaudraient la mort pour une simple pensée.
Verlaine est un jeune homme mélancolique de la cour d'Orion, dont le statut de bâtard du dieu lui vaut la haine de ses demi-frères et soeurs. Son pouvoir est tellement étrange qu'il a besoin de se maîtriser en permanence et de s'entourer de précautions pour éviter leur déclenchement. Personnage complexe et tourmenté, il essaie d'anéantir sa part humaine en lui pour pouvoir enfin accéder au statut de dieu que lui promet son père. Pourtant, si cela lui semble une obligation, ce destin et ce qu'il implique pour son avenir ne le satisfait pas réellement.
Le triangle de haine et de fascination entre ces deux personnages et l'Ombre forme une trame tragique grandiose dans laquelle j'ai vibré au fur à mesure des révélations et des rebondissements.
Les personnages d'Héphaïstos et Proserpine, bien que secondaires dans ce tome, sont également très intrigants, j'espère qu'ils prendront plus de place dans la suite de l'histoire.
En résumé, un monde dystopique particulièrement pesant, des personnages avec une vraie profondeur, complexes, absolument pas manichéen bien que leur monde le laisse supposer qui m'ont beaucoup touchés au point que je n'ai pas pu m'empêcher de verser une petite larme, une intrigue captivante, ce roman a tout ce qu'il faut pour être mon premier COUP DE COeUR de 2020! Je n'ai qu'une seule question: Quand sort le tome 2? réponse facile: le 25 mars!


#ChallengePlumesFéminines2020 item 15 un livre qui m'a fait rire ou pleurer
#ChallengeMauvaisGenres2020
#ChallengeMultiDéfis2020 item 6 une virgule ou un accent circonflexe dans ce titre
#ChallengeSéries2020
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Je ne m'attendais pas à adhérer autant à la plume de l'autrice qui, dès les premières pages, a su m'embarquer dans son univers. Un univers sombre et violent dans lequel les habitants sont à la merci de l'Empereur-Dieu Orion. Un être au-dessus de tous, humains et autres déités compris, omniscient, omniprésent et sans coeur. Il n'hésite ainsi pas à asservir, à espionner les pensées de chacun et à faire tuer chaque semaine les personnes qui pourraient, dans le futur, se rebeller. Des meurtres préventifs qui ne peuvent que révolter…

C'est dans ce climat de peur que Céphise voit sa famille détruite, ses parents assassinés, et son frère enrôlé de force dans l'armée avant elle-même de subir les foudres de l'Ombre. le Premier Exécuteur d'Orion punit ainsi la jeune fille pour les insultes émises par son père. Mutilée, Céphise devient alors une Rapiécée, une moins-que-rien dont une partie des membres est remplacée par des prothèses de métal. Comment alors ne pas comprendre son envie de vengeance ? Un sentiment qui l'a guidée durant les années qui ont suivi ce terrible traumatisme et qui l'ont endurcie jusqu'à ce qu'un événement, celui de trop, la fasse craquer et la pousse à s'attaquer à un être bien plus puissant qu'elle. Mais contre toute attente, en croisant le regard de l'Ombre, ce n'est pas la mort qu'elle rencontre, mais un tout autre monde qui s'offre à elle… et à lui. Un monde qui soulève de nombreuses questions, mais que je vous laisserai le plaisir de découvrir par vous-mêmes.

Alors que l'autrice alterne les points de vue, on entre de plain-pied dans ce monde sombre et ultraviolent dans lequel aucune erreur ni mauvaise pensée envers les dieux ne sont permises. Mais petit à petit, les choses nous semblent bien plus complexes et moins binaires qu'il n'y paraît. Les méchants, le sont-ils tous vraiment ou leurs agissements, du moins en partie, ne sont-ils pas dictés par les circonstances et le poids d'une dictature qui a faussé leur sens moral ? Une question que l'on vient obligatoirement à se poser en suivant le parcours de l'Ombre, un être hybride abject qui n'hésite pas à tuer toutes les personnes que son père lui ordonne de faire passer de vie à trépas. de fil en aiguille, l'image du monstre finit néanmoins par se déliter au profit de celle d'un être isolé, perdu, victime de pouvoirs qui le dépassent et qui anéantissent tout sur leur passage quand ils ne sont pas maîtrisés.

Sous le joug de son père, maître et Dieu, ses émotions sont comme anesthésiées et remplacées par un sens aigu du devoir qui le pousse à tuer sans sourciller. Mais la situation va changer quand il découvrira sa connexion inattendue et inexplicable avec une simple humaine, Céphise. Comment expliquer que l'Ombre, qui déteste les humains, va tout faire pour la protéger alors qu'il vient à peine de la rencontrer ? Il n'en sait rien lui-même, mais est bien décidé à le découvrir même si Céphise ne semble pas prête à lui faciliter la tâche. Courageuse, têtue, et mue par une haine sans pareille à son égard, cette jeune femme ne peut qu'attirer le respect des lecteurs bien que ses agissements semblent parfois manquer de réflexion. Mais difficile de lui en tenir rigueur au regard de tout ce qu'elle a dû traverser et de la terreur que cette vie de captive auprès de l'Ombre lui inspire. La jeune femme, en plus d'avoir une grande force de caractère, vous réserve également quelques surprises…

Si l'univers développé par l'autrice avec sa mythologie et cette idée d'un Dieu-Empereur impitoyable dominant le monde est fascinant et très bien construit, force est de constater que c'est bien la relation entre l'Ombre et Céphise qui rend le roman aussi addictif. de fil en aiguille, leur relation évolue, chacun découvrant les faiblesses de l'autre sans pour autant que nous ayons l'impression de tomber dans une relation niaise ou malsaine. À ce stade de l'histoire, la haine est encore bien présente, Céphise ne pouvant pardonner la mort des siens et de milliers de personnes innocentes à l'Ombre juste parce que derrière le masque de froideur, se cache un être avec ses propres douleurs.

Un aspect que j'ai apprécié et qui sonne résolument juste. C'est probablement la raison pour laquelle mon coeur de lectrice a souvent été partagé vis-à-vis de l'Ombre qui se révèle d'une prévenance et d'une grande gentillesse envers Céphise tout en étant la personne responsable de tous ses malheurs. Évidemment, le Premier Exécuteur n'est qu'un outil de mort au service d'Orion qui l'a éduqué et façonné pour le rendre froid et implacable, mais le poids de l'éducation excuse-t-il pour autant ses agissements ? Une question qui se pose d'autant qu'aux côtés de Céphise, l'Ombre s'adoucit et gagne en humanité. Une évolution particulièrement bien amenée qui rend le personnage très touchant, ce qui explique peut-être que la fin m'ait tellement marquée et donné envie de me jeter sur la suite.

Les personnages secondaires se révèlent également intéressants et plutôt nuancés à l'instar d'Héphaïstos, demi-frère de l'Ombre qu'il déteste. Ce dieu m'a touchée notamment pour sa totale dévotion envers une autre personne… Je n'en dirai pas plus sur ce personnage afin d'éviter de vous spoiler, mais je peux néanmoins vous révéler que c'est peut-être celui qui m'a le plus surprise. On sent un réel potentiel autour de ce dernier, et je croise les doigts pour qu'il prenne encore plus d'importance dans la suite de la trilogie que je continuerai d'ailleurs avec plaisir.

En conclusion, je m'attendais à une lecture sympathique et distrayante, je me suis retrouvée avec un livre que j'ai dévoré et qu'il m'a été presque douloureux de lâcher chaque soir. D'une plume immersive, rythmée et non dénuée de poésie, Georgia Caldera nous plonge avec force dans un univers sombre et violent dominé par les dieux et leur implacable manque d'humanité. Mort, asservissement, doutes, peur, mais aussi espoir et révélations marqueront votre lecture en même temps que le métal froid et implacable de la vengeance… Les astres se sont rencontrés, la toile du destin est altérée et le vent de la révolte commence enfin à souffler !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je n’aimais plus la musique, mais je jouais.
Je n’avais plus aucune considération pour les dieux, mais je les honorais en accomplissant leurs rituels avec assiduité.
Je détestais ce monde et son système gangrené jusqu’à la moelle, mais je continuais d’en être l’un des rouages, faisant bonne figure envers et contre tout.
J’attendais simplement mon heure…
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Mon don se débattait rageusement en moi, exigeant de combler ce gouffre insupportable qui n'en finissait pas de se creuser au plus profond de mon être. J'avais besoin de ces âmes. J'étais leur dévoreur...
J'étais la mort incarnée. Et la mort ne s'encombrait pas de scrupules, elle prenait sans vergogne.
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Je crois que l'humanité a longtemps régné seule sur le monde et que c'est ce qui l'a menée à sa ruine. Les divinités n'ont fini par se matérialiser et ne sont descendues sur terre que pour tenter de réparer les dégâts et remettre de l'ordre dans le chaos semé par les hommes.
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Je n'aimais plus la musique, mais je jouais. Je n'avais plus aucune considération pour les dieux, mais je les honorais en accomplissant leurs rituels avec assiduité.
Je détestais ce monde et son système gangrené jusqu à la moelle, mais je continuais d'en être l'un des rouages, faisant bonne figure envers et contre tout. J'attendais simplement mon heure.... Du moins était-ce ce que je me répétais.
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Je détestais la nuit, mais j'aimais celles où le mystérieux musicien du palais jouait en secret, laissant s'écouler de ses doigts son propre désespoir, si semblable au mien.
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Vidéo de Georgia Caldera
À l'occasion de la sortie de son nouveau roman "Hors de question" aux éditions Pygmalion, Georgia Caldera vous fait quelques confidences sur la genèse de son livre.
"Hors de question" de Georgia Caldera, le 11 mai 2016 aux éditions Pygmalion
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