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Critique de Zazette97


Après "L'amour secret" (dont j'avais parlé ici), "L'amour est à la lettre A" est le second roman que je découvre de la romancière italienne Paola Calvetti.
A l'approche de la cinquantaine, Emma décide de lever le pied et d'ouvrir une librairie un peu particulière puisque celle-ci ne propose que des livres dédiés à un seul et même sujet, l'amour avec un grand A.
Un matin avant l'ouverture, elle découvre inséré dans un livre un numéro de téléphone laissé par son amour de jeunesse devenu architecte, Federico. Les anciens ados reprennent contact et entament une correspondance qui s'étalera sur plusieurs années.

Que dire, que dire? "L'amour secret" ne m'avait absolument pas plu mais puisque ce titre-ci figurait déjà dans ma PAL, je me suis joint à d'autres pour une lecture commune en me disant que c'était le moment ou jamais de découvrir ce roman.
En vérité, j'aurais du renoncer à l'auteure sur base de ma première déception car je n'ai rien trouvé dans "L'amour à la lettre A" qui puisse me réconcilier avec la plume de Paola Calvetti que j'assimile à une Katherine Pancol made in Italy.
Plusieurs éléments avaient pourtant de quoi susciter mon engouement. Roman épistolaire ayant pour toile de fond une double passion, l'une unissant un homme et une femme, l'autre une libraire et ses livres, "L'amour à la lettre A" n'a pourtant pas réussi à m'emporter dans son univers.
Pour commencer, si on me parlait d'une librairie appelée "Rêves&Sortilèges", je m'attendrais à y trouver des ouvrages de développement personnel ou de sciences occultes, mais des romans d'amour? Non, ça n'est pas ce qui me viendrait à l'esprit en premier lieu.
Le classement en typologies amoureuses réalisé par Emma ( "Amours et crimes", "Amours sans espoir", "Maintenant et pour l'éternité" - bon sang, on dirait un titre de Marc Lévy - "Missions impossibles",...) m'a paru aussi absurde (déjà que les quatrièmes de couverture en disent parfois trop, si les rayons annoncent d'emblée la couleur, merci mais non) que gnangnan.
Et lorsque celle-ci décide d'instaurer un système de bourse d'échange, c'en est trop.

La vie d'Emma m'a semblé terne et dénuée d'intérêt et sa façon d'évoquer sa jeunesse disparue m'a donné l'impression que sa vie s'était arrêtée au début des années 70.
La seule chose qui ait un tant soit peu réussi à me faire esquisser un sourire, c'est lorsqu'Emma évoque son aversion pour les technologies actuelles et en particulier internet (point de vue que je partage en partie même si j'estime qu'internet est un outil formidable pour autant qu'on sache en faire usage à bon escient).

C'est là le seul aspect de la personnalité d'Emma qui ait trouvé grâce à mes yeux. Pour le reste, il m'a semblé que ses goûts littéraires n'étaient évoqués qu'en surface sous forme d'inventaires.
Malgré le nombre impressionnant de titres cités, à aucun moment je n'ai pu me délecter d'un passage me donnant envie de me plonger dans un roman en particulier.
En ce qui concerne Federico, j'ai trouvé ses lettres d'un ennui abyssal. Entre les descriptions ronflantes de la biographie de J.P Morgan et son déballage de savoir architectural qui ne semble intéresser que lui, c'est sans doute lui qui occupe la plus grande part de responsabilité dans mon abandon de ce roman page 223.

Hé oui, je ne saurai jamais comment se termine cette histoire et j'ai curieusement l'impression que je ne m'en porterai pas plus mal.
Calvetti c'est fini (je ne crois pas que j'y retournerai un jour).
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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