Extrait de ma chronique :
"J'ai l'air d'insister sur les portions les plus ouvertement "poétiques" du texte, mais en vrai, comme
Léo Ferré,
Sabrina Calvo ne croit pas au "snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires, ou argotiques", et elle sait également nous régaler, notamment dans les dialogues, de phrases aussi savoureuses que (page 17, avec là aussi une allitération en labiales) : "quand est-ce que tu accepteras de te pogner une pitoune qui soit pas un genre d'artiste complètement tarée ?"
Ce sont sans doute ces apparents "grands écarts", thématiques aussi bien que stylistiques, qui provoquent autant d'incompréhension chez les lecteurs de
Sabrina Calvo, mais ce sont aussi eux qui font la force de
Toxoplasma, parce que derrière le disparate court un vrai fil conducteur, qui personnellement m'a porté sans effort d'un bout du roman à l'autre."
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