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Citations sur Nous sommes tous poussière d'étoile (8)

Bien souvent, les cœurs épris cultivent leur propre raison que la raison des autres ignore.
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D’humeur rêveuse, je me laisse bercer par les percussions et le timbre de voix d’Einar Selvik, tous deux débarqués d’un autre âge. Tels les battements d’un c(h)œur végétal, je visualise le loup dont la complainte accompagne la mélopée envoûtante et rythmée. Tout comme lui, je rêve de courir à travers bois, libre et féroce, créature millénaire qui a toujours fasciné les hommes. Je me vois Fenrir, loup gigantesque né de l’union du dieu Loki et de la géante Angrboda, frère du terrible Serpent de Midgard, Jörmungandr, et de la déesse du Royaume des Morts, Hel. Craint de tous, je me déchaînerai lors du Ragnarök, l’ultime bataille qui scellera le sort du monde. J’avalerai Odin, le Père des Dieux, avant d’être abattu à mon tour par l’un des fils du Borgne terrassé… Puis, je me vois jeune louve solitaire au pelage argenté cheminant sous le clair de lune, à la recherche de ma destinée et de ma meute…
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(…) J’ai continuellement l’impression de me trouver au bord d’une falaise, un vent déchaîné soufflant férocement dans mon dos, menaçant à chaque instant de me faire vaciller la tête la première dans l’abîme…
Moi qui m’imaginais flotter sur un nuage cotonneux entourée de Bisounours et d’angelots sifflant avec enthousiasme dans leurs trompettes, je me vois plutôt engluée dans une toile d’araignée, cernée par de poisseuses ténèbres. Il ne manquerait plus que ce saligaud de Gollum débarque, accompagné de la monstrueuse Arachné… Punaise, je pars en live, pourtant je n’ai pas consommé de Trompette des Anges…
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Sans crier gare, je me redresse et me jette sur lui, l’enfourchant à la vitesse de l’éclair comme une sorcière chevauche son balai. Nous nous contemplons plus heureux que jamais, des sourires béats accrochés aux coins de nos lèvres, nos yeux pétillants d’une myriade d’étoiles, nos cœurs battant à l’unisson… et sans doute les babines retroussées humides de bave. Tous les matins du monde devraient ressembler à cet instant de grâce suspendu. N’est-ce pas là le plus succulent petit bonheur dont on puisse rêver ? Se voir à travers les yeux de l’autre, y lire à la fois nos passés, notre présent et notre futur, ressentir une énergie primaire nous envahir, de quoi nous faire tourner la tête… La meilleure came au monde !
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Oui, si quelqu’un allume les étoiles, c’est qu’elles nous sont essentielles. Elles sont notre lien originel avec le divin et notre propre essence…
La vie, tout simplement.
Un éternel recommencement de galaxies voyageuses, de soleils démiurges, de trous noirs dévoreurs de novas, de corps célestes miraculeux. Tous s’entremêlent et s’entrechoquent dans une éternelle valse cosmique de laquelle jaillit une matière invisible féconde…
Car nous sommes tous poussière d’étoile.
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(…) Le firmament s’enrubanne alors d’ondes chatoyantes. Les cieux s’embrasent intensément. De l’Invisible émerge un feu liquide qui galope et colonise la voûte céleste. Les Samis présents affirmeront avec certitude que cette manifestation divine est le signe d’une bénédiction des esprits des défunts, des ancêtres qui sont de sortie en ce soir de fête, tels d’espiègles renards de feu. Le miracle est de toute beauté.
(…)
Plusieurs aurores, en simultanée, enflamment et drapent le ciel endormi de rouges profonds, de tendres verts et de blancs laiteux. Le plafond étoilé crépite en retour, stimulé par la magie et la symbolique de ce spectacle inopiné qui (…) rend ce Jul encore plus fabuleux.
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Mon regard se fixe sur ces innombrables verts, ces taches ocre et carmin. Les feuilles sous mes pieds crissent, contribuant à un joyeux tintamarre dont l’écho enfle et résonne à mesure que je m’enfonce dans la forêt de bouleaux. La montagne avoisinante a disparu, remplacée sur le plateau supérieur par une masse compacte de conifères. Le parfum de la sève, dominé par les résineux, emplit mes narines et m’étourdit. Tout s’évapore en moi, les doutes, les tracas, les traumas, les questions sans réponses, les névroses, les peurs… Plus rien n’a d’importance si ce n’est cette connexion à l’essence même du divin.
Une onde ressourçante me traverse. J’ai l’impression de quitter mon enveloppe corporelle. De n’être plus qu’un courant d’air tourbillonnant entre les cimes, les troncs et les feuillages. De glisser avec délectation entre ce qui a jadis été, ce qui est, et ce qui, inexorablement, sera.
Je suis incapable de m’arrêter, de me focaliser sur une seule chose. Tout se révèle à moi. Je veux m’enivrer de chaque parcelle, chaque brindille, chaque branche, chaque feuille, chaque caillou, chaque bloc de roche recouvert de mousse.
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De toute manière, rien ne se passe jamais comme on l’avait prévu. Ce sont les petits accrocs, les infimes imperfections qui rendent la vie si belle et le bonheur qui en découle plus intense.
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