Avec ce roman, l'auteur nous emmène découvrir les Shetland aux côtés de Duncan, un écossais exilé sur l'archipel et de Moïra, une journaliste en quête de reconnaissance. J'ai été, l'espace d'un après-midi, totalement dépaysée. Les descriptions des paysages sont à tomber. Avec ses mots, l'auteur a « peint » des paysages criant de réalisme. Elle excelle dans le genre.
Au delà des paysages qui sont à couper le souffle, on n'a qu'une envie : découvrir qui est vraiment Duncan et ce qui l'a poussé à se réfugier aux Shetlands mais aussi si Moïra et lui vont craquer l'un pour l'autre. J'ai apprécié les quelques commentaires que les personnages font en off face à une situation.
L'écriture est fluide et c'est plaisant à lire. C'est un roman qui fait du bien, une ode à la nature et un roman initiatique : chacun est à la recherche de soi.
J'ai passé un moment magique avec ce roman qui est un coup de coeur.
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J'ai découvert l'auteure complètement par hasard avec son précédent roman que j'avais adoré. Ici, totale découverte pour moi que le cadre de ce nouveau roman, une délicieuse petite pépite ! Dépaysant à souhait, j'ai redécouvert l'Ecosse, que j'aime tant et connais pourtant bien. N'ayant pas encore eu la chance d'explorer les Shetland, l'auteure m'a donné l'eau à la bouche ! Quant à l'intrigue, elle est pétillante et fraîche, une lecture idéale en cette saison. On s'attache aux personnages, même à ceux qui pouvaient initialement nous agacer, et le tout est équilibré entre rebondissements, thèmes évoqués, liens entre les personnages et humour. C'est léger, l'écriture est fluide, tantôt poétique, tantôt acerbe, addictive ! Ca passe tout seul et ça se dévore bien trop vite à mon goût ! Un merveilleux voyage bucolique sur fond de quêtes initiatiques entrecroisées que je recommande vivement !
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⭐⭐⭐/5
Cette lecture n'est pas un coup de coeur pour moi MAIS je l'ai quand même appréciée.
Nous suivons le voyage de Duncan, un mystérieux higlander et de Moïra, une journaliste au tempérament bien trempé.
A mon sens, l'histoire est un peu longue à se mettre en place. J'ai eu l'impression de tourner autour du pot pendant longtemps.
Cependant une fois l'identité de Duncan révélé tout le rythme change et on voit enfin le rapprochement entre nos deux personnages. L'histoire d'amour est peu être un peu rapide au final, on passe de je suis attirée à je te repousse un peu, pour ensuite être ensemble.
L'histoire de Duncan est intéressante et l'idée de son passif très bien trouvée.
Maintenant le très gros point positif : la description complément dingue de la faune et la flore des îles écossaises. Vous ne pouvez pas dire que vous ne savez pas à quoi sa ressemble.
Vous plongez en immersion à chaque page.
En bref j'ai eu un bon moment de lecture. Amoureux des îles écossaises foncez ce livre est pour vous !
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C’est l’un de ces moments où il se demande ce qui lui a pris de tout plaquer du jour au lendemain pour fuir là-haut. Vers ces contrées septentrionales si inhospitalières exposées aux quatre vents et à l’influence toute proche du Cercle Polaire Arctique. Un archipel d’îles et d’îlots déchiquetés que seuls les touristes allergiques à la canicule estivale recherchent comme le Saint Graal. Un climat rude, des paysages sauvages balayés par d’incessantes pluies que les insulaires vénèrent telle une antique et païenne divinité.
Un endroit idéal pour sombrer dans l’oubli et redevenir un anonyme.
Les Shetland.
Subir les caprices du ciel et affronter l’âpreté ambiante, ce n’est rien pour ce Highlander pur jus. Surtout lorsque, comme lui, on se sent en pleine nature comme un saumon dans son loch.
Duncan n’est pas un homme de regrets. Lorsqu’il prend une décision, il s’y tient. Quoi qu’il lui en coûte. L’une des rares traditions familiales dont il a hérité et qu’il a conservée. Parce que les autres… S’il pouvait les amasser sur un bûcher et y mettre le feu, il se délivrerait d’un lourd fardeau.
Mais aujourd’hui, une intuition insaisissable sème le doute dans son esprit torturé, entre un besoin viscéral de liberté et la crainte de voir son passé le rattraper. En son for intérieur, il ne regrette pas d’avoir échoué sur ce territoire farouche où la colonie de Fous de Bassan, une race d’oiseaux marins nichant sur les falaises d’Hermaness sur l’île d’Unst, est bien plus nombreuse que la population humaine qui réside toute l’année sur l’archipel ; l’une des raisons l’ayant incité à trouver refuge ici, comme toutes ces espèces migratrices qui séjournent dans les environs durant le court été pour se reproduire et reprendre des forces.
Lui ne compte pas perpétuer son espèce, ça non ! Hors de question de transmettre ses gênes moribonds et pourris jusqu’à la moelle. Se reposer et se reconstruire, oui, il en a sacrément besoin, surtout après le cataclysme qu’il vient d’essuyer…
Une simple éclaircie suffit à transmuer le panorama. Ce sont alors pas moins de cinquante nuances de gris qui s’auréolent de lumière et se déclinent en un maelstrom de camaïeux propres à une nature estivale luxuriante.
Oui, lorsque l’élégante sterne arctique revient de son aire d’hivernage en Antarctique, portée par les vents du sud, tous les Shetlandais le savent : l’été arrive enfin !
La vie a le don d’attirer ses voyageurs sur des chemins de traverses piégés de mirages et de voies sans issues.
Un faux pas peut mener l’homme trop confiant à la chute et le précipiter dans un gouffre sans fond.