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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
À première vue, la couverture ne m'attirait pas particulièrement, ni le titre d'ailleurs. Mais j'ai bien fait d'aller au-delà de ce premier jugement et de retourner le livre pour lire la quatrième de couverture. Et voir qu'il y avait un avis de Ruta Sepetys (une autrice dont j'aime énormément les oeuvres) m'a définitivement convaincue.

Ce roman fut écrit d'après la vraie vie de Stefania Podgórska, déclarée Juste parmi les nations avec sa soeur après la Seconde Guerre Mondiale. J'ai trouvé cela encore plus intéressant que de me dire que ce livre racontait une histoire vraie. (même si je précise que cette oeuvre n'est cependant pas considérée comme un témoignage mais comme un roman -de littérature jeunesse/YG- !)

Et wow... Quelle lecture.
J'en suis ressortie bouleversée, mais j'ai su que ce livre avait été un énorme coup de coeur.

C'est une lecture éprouvante, comme tout livre sur cette période, bien sûr…
J'ai eu l'impression de ressentir sans cesse un sentiment de peur aux côtés de la narratrice, celle que ses proches appellent Fusia. J'avais peur pour elle. Pour sa petite soeur, Helena. Pour tous ses proches. J'avais peur. Constamment.
J'ai trouvé l'ambiance lourde. Angoissante. Affreuse.

Fusia et Helena sont tellement, tellement fortes. Je n'ai pas les mots pour dire à quel point. Je sais pertinemment que je ne peux comprendre le millième de ce que cela a dû être de vivre pendant tant de mois dans cette peur constante...

Il y a d'ailleurs eu des moments où j'étais si près de fondre en larmes. J'avais la gorge nouée, vivant complètement l'histoire aux côtés des personnages.

J'ai fini cette lecture non sans quelques larmes qui coulaient le long de mes joues, après avoir lu la note de l'autrice sur ce qu'étaient devenus ces personnes qu'on suit tout le long du roman.

Dire que j'aurais pu ne jamais découvrir ce livre... Ne jamais tomber dessus. Si je ne l'avais jamais pris dans mes mains pour lire la quatrième de couverture, je ne l'aurais jamais emprunté...
Et je serais passée à côté de cette oeuvre.
De Stefania. D'Helena. de Max. Et de tous les autres.
Je ne les aurais pas connu.

Ni le titre ni la couverture ne me tentaient, mais purée que j'ai bien fait d'aller au-delà de cela.
Les mots me manquent pour exprimer à quel point cette lecture fut dure et m'a profondément chamboulée.
Il m'est difficile de quitter ces personnages tellement forts. Cette lecture a été vraiment éprouvante, mais je ne regrette pas un seul instant d'avoir découvert ce roman.
Il fait définitivement partie de mes énormes coups de coeur de l'année 2022.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté : La lumière dans les combles de Sharon Cameron.
Cela faisait plusieurs semaines que je louchais dessus et me retenait de l'acheter. J'ai sauté de joie en me rendant compte qu'il était sur le rayonnage de la bibliothèque.
Stefania et sa soeur ont un terrible secret : treize juifs se cachent dans leur grenier.
Mais bientôt, l'étau nazi se resserre...
Comment continuer à avancer quand chaque coup frappé à la porte pourrait être le dernier ?
La lumière dans les combles est un roman jeunesse inspiré de la vraie histoire de Stefania Podgórska. Cette jeune fille, dès l'age de 16 ans, a commencée à aider les juifs. Elle n'avait évidemment pas imaginer en cacher un jour... 13 dans son grenier ! Une histoire stupéfiante, très bien racontée, et qui m'a souvent fait frissonner.
Je rappelle néanmoins que c'est un roman jeunesse et même si l'horreur de la guerre est bien présente ; certaines scènes sont édulcorées et romancées ce qui ici me convient parfaitement vu le lectorat.
Par exemple, à un moment Stefania se retrouve seule chez un homme un peu plus âgée qu'elle. Dans la réalité, elle se serait sûrement fait agresser sexuellement, d'ailleurs les intentions de cette homme sont clairs pour nous lecteurs adultes. Là, non. Elle est agressée verbalement mais arrive à s'en sortir. C'est ce que j'ai apprécié ici. Une scène de viol pourrait traumatiser les plus jeunes et n'est pas nécessaire.
On imagine bien la peur, les difficultés traversées pour cacher tout ce petit monde, pour échapper aux soldats allemands quand on est une fille plutôt jolie.
L'autrice ne cache pas les morts dans les camps, les assassinats en pleine rue. C'est violent mais pas gratuitement.
On ressent bien, également, l'ambiance pesante qui devait être le quotidien des personnes ayant vécues pendant cette seconde guerre mondiale.
Certaines réflexions sur les juifs font froid dans le dos et par moment c'est criant de vérité.
Mais cela reste un roman jeunesse, pas un témoignage. C'est important de le souligner.
Néanmoins, La lumière dans les combles est un très bon ouvrage, captivant, touchant. J'ai eu peur avec Stefania et sa petite soeur car la Gestapo est là constamment, qui veille...
Je mets quatre étoiles et demie à ce roman, que je vous conseille avec plaisir.
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Un excellent roman historique jeunesse retraçant l'héroïsme d'une jeune polonaise durant la Seconde Guerre Mondiale.
Stefania Podgórska, dès ses 16 ans, n'a eu de cesse d'aider ses amis juifs tout en survivant avec sa jeune soeur de 8 ans, Helena. Nous la suivons de septembre 1939 à juillet 1944 dans la ville de Przemyśl : bombardements annonçant l'arrivée de la guerre jusque chez eux, rationnement de nourriture et de logements, mise en place du ghetto, dénonciations et exécutions sommaires, marchandages pour survivre, jusqu'aux bombardements annonçant la fin de la guerre chez eux… de multiples raisons de céder à la peur, à la panique, au découragement. Pourtant Stefania résiste, comme elle peut, mais elle résiste et sauvera 13 juifs en les cachant chez elle et en s'épuisant à trouver de quoi les maintenir en vie.
Destin incroyable narré dans un rythme soutenu par Sharon Cameron : presque 500 pages sans répit, sans pause, sans atermoiement. de l'action sans cesse, toujours en danger d'être repérée ou dénoncée, ne pouvant faire confiance à personne, dans un épuisement physique et moral grandissant. Elle accepte tout cela alors qu'elle aurait le choix, plus d'une fois, de fuir et sauver sa peau. Mais elle a ses convictions et elle s'y tient.
Un véritable « page turner » qui bouleverse quand on pense qu'il s'inspire d'une histoire vraie… Un épisode des plus sombres de notre Histoire.
Merci à l'auteure de nous offrir ces pages, abordables pour les plus jeunes, pour connaître ce destin dans un soucis de mémoire.
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Inspiré d'une histoire vraie, ce roman raconte la courageuse détermination d'une adolescente polonaise à venir en aide à ses amis juifs, bien qu'elle encourt la mort. le récit s'étale sur toute la durée de la guerre, depuis les premiers bombardements en septembre 1939 jusqu'à la libération du pays par les Russes en juillet 1944.
J'ai déjà beaucoup lu sur la Seconde Guerre mondiale et pourtant j'ai été captivée. Peut-être parce que l'autrice a su reconstituer les faits sans s'y attarder plus que nécessaire (les lois nazies, la déchéance des juifs, la vie dans le ghetto...), qu'elle a su apporter un angle nouveau (le point de vue de celle qui aide, et non de ceux qui sont enfermés), qu'elle a dépeint les sentiments avec beaucoup de justesse.

L'héroïne, Fusia, est traversée de toutes sortes d'émotions: l'injustice, le poids des responsabilités ("Prendre ces décisions à 16 ans!"), la colère et surtout la peur, qui ne la quitte jamais. Elle use de toutes sortes de subterfuges pour se procurer de la nourriture, l'apporter en douce à sa famille adoptive dans le ghetto, pour échapper aux policiers (polonais et nazis). Il faut se faire des papiers allemands, trouver du travail, s'occuper de sa petite soeur Helena. Celle-ci est incroyable du haut de ses six ans, à la fois courageuse et maligne.

Au départ, Fusia aide la famille Diamant et de fil en aiguille, va se retrouver à prendre en charge les amis des amis... Elle aura jusqu'à treize juifs cachés chez elle! Il faudra trouver un nouveau logement, s'organiser en toute discrétion car les voisins ont la délation prompte ("Depuis que l'armée allemande était là, on aurait dit que n'importe qui était capable de n'importe quoi")... Chaque fois que quelqu'un débarque à l'improviste chez Fusia, on tremble avec elle! Et puis les juifs entassés, affamés, alarmés, "passent leur temps à se disputer".
Les phases de découragement s'intensifient avec le temps, mais il y a aussi quelques bons moments ensemble, et l'espoir que l'avancée russe les libère.

Après ce long et terrible combat, au jour le jour, pour survivre, il faudra réapprendre à vivre ("La vie a recommencé") en s'accrochant à ce mantra: "Nous sommes vivants". Une note de l'autrice, illustrée d'authentiques photos des principaux protagonistes, explique ce que sont devenues par la suite Stefania et Helena, nommées "Justes parmi les Nations" pour leur héroïsme, ainsi que la genèse de ce formidable témoignage.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Livre emprunté en médiathèque.
Découverte d'un autre pan de l'Histoire : la seconde guerre mondiale en Pologne.
Nous suivons Fusia, jeune fille catholique qui travaille et vit dans une famille juive au moment où la guerre éclate.
L'autrice a fait un sacré travail de recherches, d'enquêtes et d'interview pour retracer au plus près l'histoire de Stefania Podgorska, jeune fille héroïque qui a caché jusquà 13 juifs au péril de sa vie. Son courage a été reconnu car elle aura finalement été élevée au rang des Justes.
J'ai beaucoup aimé suivre cette héroïne à travers la plume de Sharon Cameron.
A lire à n'importe quel âge!
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Chère Stefania, je découvre ton histoire ce 18 décembre, au moment où je lis ton récit et celui de ta petite soeur Helena tu es partie rejoindre les étoiles. Une étoile qui doit briller plus que les autres. C'est toi la lumière dans l'obscurité.

Comment aurais-tu pu imaginer en 1936 quand tu voulais absolument fuir ta ferme familiale et ses poulets que tu allais vivre des années de peur, de danger, de privation ?

Tu ne pouvais pas savoir que la peur vient de l'obscurité. Qu'en trouvant du travail dans une boutique ta vie allait changer pour toujours.

Tu vas travailler pour madame Diamant, tu vas l'aimer ta patronne, ta babcia. Des jours heureux où tu vis et travailles pour cette famille.

Les jours sombres commencent quand le président Moscicki dit aux jeunes polonais de se regrouper à Lwow. de ne pas rallier l'armée allemande. D'aller jusqu'en Russie s'il le fallait.

« le monde est beau, mais les hommes le rendent laid. »

Les canons arrivent sur Przemysl et coupent la ville en 2. Un côté de la rive du San est allemand, l'autre russe. La guerre est arrivée jusqu'à vous.

Pour sauver tes amis juifs, tu vas apprendre à te maîtriser. Maîtriser tes colères, tes peurs et tes pleurs, peu importe à quelle injustice tu es confrontée.

Tu vas apprendre aussi que la tristesse se transforme parfois en cruauté.

Tu verras dans les yeux des hommes qui vous ont envahi le plaisir de faire souffrir et de tuer.

Il y a d'abord le ghetto où sont enfermés les Diamants. Tu feras tout pour les aider, leur apporter de quoi se nourrir au prix de grands dangers.

Dans ta poitrine, tu as un gouffre de souffrance pire que la fatigue physique pire que la douleur. Tu repousses ceux que tu as perdus au pli profond de toi-même. Tu construis un barrage autour de ta tristesse sinon tu ne pourras plus continuer à avancer.

Tu t'occuperas de ton chagrin plus tard quand tu sauras comment et que tu auras le temps. du temps les Diamant n'en ont pas. Toi non plus. Tu dois trouver toujours plus d'argent ; marcher des kilomètres et des kilomètres pour trouver de la nourriture tout ça dans le froid, en ayant faim, après ou avant tes longues heures de travail.

Et il y a Helena, ta petite soeur de 6 ans que tu dois protéger, nourrir, élever. Comment devient-on adulte à 16 ans ? Tant de responsabilités sur tes épaules. Trouver un logement adéquat, pas uniquement pour toi, mais un qui permettre de cacher des juifs, tu refuses d'accepter l'inacceptable. Tu veux faire quelque chose. Agir.

Trouver un logement, mais aussi un travail, car comment nourrir autant de personnes.

Tu vas vivre la peur au ventre durant toutes ces années de guerre. Pas peur pour toi. Non, mais pour eux, pour Helena.

Combien de fois j'ai retenu mon souffle quand tu rentrais chez toi, quand ils descendaient du grenier, quand un policier frappait à ta porte ?

J'ai craint pour ta vie, dont je ne connaissais rien.

Anne Franck a été très médiatisée et toi, si peu.

À travers toi, j'ai découvert la Pologne, combien vous aviez souffert durant ces terribles hivers !

Avec toi, j'ai aimé et j'ai prié.

J'ai souri et j'ai pleuré.

J'ai espéré tellement espéré que tu allais réussir à les sauver.

Je sais très bien que si tu avais pu faire plus tu l'aurais fait.

Ton histoire est incroyable et mérite d'être lue par tous. Jeunes ou moins jeunes.

C'est une leçon de vie que tu donnes toi et ceux que tu as cachés ; à l'heure où des gens se plaignent de rester confinés quelques jours eux ils le sont restés 15 longs mois.

Sans pouvoir parler, sans pouvoir bouger, ils n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes, mais tu as toujours eu la ressource en toi pour leur apporter la lumière dans toute cette obscurité.

Un cadeau, un peu de café, du sucre, teindre la laine de vieux pulls et en tricoter de nouveaux pour les occuper. Une poupée que tu as réparée en cachette pour que ta soeur puisse avoir sa Saint-Nicolas.

Un coeur pur, bon.

Przemysl fera ton éducation ; l'une d'elles est de ne pas peindre tous les hommes de la même couleur. Qu'ils soient juifs ou polonais ou même allemands.

Quelque chose en toi aurait voulu enfermer ta soeur dans l'appartement jusqu'à la fin de la guerre

La seule lumière dans toute cette obscurité qui t'entoure : le sourire de ta soeur et puis la lune. La lune, tu peux la regarder même les jours les plus difficiles, elle ne change pas, elle est toujours belle.

Ta petite soeur est aussi pleine de ressources plus d'une fois, elle t'étonnera.

Stefania risque sa vie à chaque fois qu'elle franchit les barbelés du ghetto pour apporter de quoi nourrir ses amis.

À 16 ans, c'est la reine de la débrouille toujours dans le but de protéger sa soeur de 6 ans et ses amis.

Plus d'une fois, j'ai attrapé des sueurs devant les dangers qu'elle prend

Voir la mort en face, mais choisir la vie et se sentir responsable moins que rien d'avoir pris cette décision.

Parce qu'une seule minute où l'on peut faire du bruit, chanter, danser est une fête, une délivrance

Dans le style de Ruta Septys, l'auteure Cameron prend un angle moins connu de l'histoire. Stefania Podgorska, une jeune Polonaise, a risqué chaque instant de sa vie quotidienne pour maintenir en vie treize Juifs pendant l'occupation nazie. À travers les yeux de Stefi, nous avons de l'espoir dans des situations désespérées, une chose difficile à accomplir dans un roman sur la Seconde Guerre mondiale. Stefi n'était pas intrépide, mais elle a utilisé sa peur pour se conduire et aider les autres, et à travers ces actions, sa peur s'est manifestée par du courage. Avec une écriture concise et émouvante, Sharon Cameron révèle la lumière et la bonté des gens, à certaines des périodes les plus sombres de l'histoire.





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Les plus jeunes liront ce récit comme une aventure. La lumière dans les combles est le roman parfait pour aborder le thème de la guerre et du génocide avec eux sans les traumatiser. Les scènes de violence sont racontées sans entrer dans les détails. Rien n'est censuré mais il n'y a pas de description destinée à choquer.

Les adultes verront ce récit comme le témoignage d'une dure époque qui nous force à nous interroger et à nous rebeller contre des diktats. A seize ans, Stefania a compris que ce qui définit les hommes n'est pas dans leur nationalité ou leur langue ou leur religion mais dans leur manière d'agir et de se comporter avec autrui.

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COUP DE COEUR ! 🤍💙

ROMANS HISTORIQUES • SECONDE GUERRE MONDIALE • HUMANITÉ • ESPOIR •

🎆 Ce roman est magnifique.. pour bien des raisons : l'histoire vraie, le courage des protagonistes qui ont réellement existé, et la plume si juste de Sharon Cameron. Un plume si belle, si fluide qui mets en lumière et rends un magnifique hommage.

✨J'ai lu de nombreux romans historiques, mais celui-ci rentre incontestablement dans mon top 3.

🕯Un roman sombre de part l'histoire qu'il conte, mais tellement lumineux par les humains qui la portent.

☀️Un roman qui nous rappelle que les différences nous enrichissent, ne l'oublions pas.

💙 Un roman à lire évidemment !

🦋J'ai été chamboulé, désorientée, ébahie, touchée, par cette histoire.

🌊Complètement en admiration devant le courage de cette jeune fille : STEPHANIA PODGORSKA qui a alors seulement 13 ans décide de cacher 13 juifs dans le grenier dans sa maison, à proximité même de l'ennemie.

📖Un roman classé jeunesse mais qu'il convient à tous et à toutes de lire.

🌈 C'est également un belle hymne à la vie, qui devant les épreuves, l'adversité, les souffrances reste plus forte que tout.

🌙 Un roman inoubliable.
✨ Des femmes et des hommes inoubliables.

🗣 Vous le savez -ou pas d'ailleurs-, j'achète rarement voir jamais des livres neufs, mais j'ai fait une exception pour ce roman qui me tentais tellement depuis un moment, et ne voyant toujours pas sa sortie poche, j'ai craqué.. et 0 regrets! Merci @liaetseslectures pour cette magnifique découverte.

💫 Malgré tous le coeur que j'ai mis à rédiger cette chronique, elle est bien loin de rendre parfaitement hommage à ce récit, alors foncez le découvrir et vous faire votre propre idée.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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On est plongé dans le bain tout de suite car le roman s'ouvre en novembre 1942 et nous repartons ensuite en 1936. On découvre Stefania. On la voit grandir et affronter les évènements qui marquent L Histoire. Elle s'installe à Premysl et vit auprès de la famille Diamant. La guerre éclate et Stefi met du temps à réaliser ce qui se passe vraiment. On touche du doigt ce qui a dû arriver à beaucoup de personnes qui ne voulaient/pouvaient pas croire que les rumeurs pouvaient être des vérités.

Ça ajoute au réalisme surtout que c'est tiré d'une histoire vraie. A la fin de l'ouvrage, une courte biographie de Stefania Podgorska apporte des éclairages supplémentaires. le traitement des juifs n'est pas édulcoré et on sent toute la difficulté de la vie pendant cette période. C'est dur mais juste.

La plume alerte de l'autrice permet d'enchainer les passages difficiles sans s'y appesantir. La vie s'écoule et ne s'arrête pas malgré tout ce qu'il passe. On sent l'urgence de ce besoin de vivre à tout prix. Quand on tombe dans ce livre, on ne voit pas le temps passer et il est difficile de le lâcher. Les personnages sont nombreux et hauts en couleurs. Des personnalités différentes auxquelles on s'attache et pour qui on tremble.

Le portrait d'une femme courageuse que je vous invite à découvrir d'urgence. Passionnant !
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Ce roman m'a accompagnée pendant toute une semaine et chaque jour j'ai suivi les personnages avec une certaine émotion. Il s'agit d'une fiction historique dont le contenu est inspiré du témoignage et de la vie de Stefanià Podgorska lors de la Seconde Guerre Mondiale.



C'est à l'âge de 13 ans que cette jeune polonaise quittait la ferme familiale pour travailler en ville, à Przemysl. Elle trouve sa place et découvre le monde du travail dans la boutique de la famille Diamant, avec laquelle elle noue des liens forts. Quand la guerre éclate, la Milice débarque et cible les juifs en les envoyant dans un ghetto ou dans des trains vers les camps. Les Diamant sont juifs. Stefania se sent impuissante face au sort qui les attend. Pourtant, par de petites actions quotidiennes, la jeune fille met tout en oeuvre pour venir en aide aux juifs.



Où trouve-t'elle la force de se battre si fort, d'aider en mettant en péril sa propre vie? Honnêtement, je ne pense pas que tout le monde en soit capable et c'est dans ce genre de roman que le mot héroïsme prend tout son sens. Ce n'est pas un roman qui se lit très rapidement, il raconte toutes ces années sombres et ce qui était alors le quotidien de Stefania. Sans grands mots. Il nous raconte les conditions de vie, la peur, l'insécurité à cause de l'occupation allemande et des nombreuses sanctions, souvent mortelles. L'histoire et le parcours de Stefania sont remarquables et ... effrayants, et je ne peux que le conseiller à ceux qui aiment se documenter sur le sujet.

Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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