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Citations sur Un jour viendra (54)

Il disait qu'on ne doit pas voter même si maintenant on a le droit, que placer ses espoirs dans le gouvernement c'est comme attendre que la lune tombe dans la mer, il disait que les différences et les injustices ne devraient pas exister, qu'on ne devrait pas travailler pour d'autres mais seulement pour nous, qu'il ne devrait y avoir ni patrons ni propriétaires, ni prêtres ni églises, ni lois ni obligations ni interdits, à part ceux pour notre bien, pour vivre ensemble, collaborer, être tous égaux, et que c'est à nous de nous battre pour cela.
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L'anarchie est un amour difficile, nombreux sont ceux qui la quittent ou l'utilisent à leurs propres fins, qui se défoulent en son nom. Le pouvoir séduit beaucoup de monde et même ceux les plus insoupçonnables renoncent à leurs idéaux quand on leur propose de l'argent., un palais et une belle femme....
La politique est faite de trahisons.
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Les histoires des gens avaient un fond de vérité, il en était sûr, son grand-père Guiesseppe le lui répétait toujours : une vérité peut-être pas plus grosse qu'une noix, une vérité minuscule, inutile. Mais il fallait la trouver, si l'on voulait comprendre les histoires.
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Le corps meurtri, l'esprit paralysé par la panique, la bouche sèche, Nicola se mit à courir mû par la seule force de la peur.
Seulement, sa chair était née faible, ses pensées timorées et chacun de ses pas était semblable à une chute. Personne ne savait pourquoi, mais il n'était pas dans la nature de Nicola d'être au monde comme les autres.
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Nicola et Lupo n’étaient pas seulement des frères, ils n’étaient pas seulement du même sang, ils étaient plus que la guerre, ils étaient plus que l’anarchie, ils avaient été couvés par le monde pour exister ensemble, leurs vies devaient nécessairement être liées.
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Une vérité peut-être pas plus grosse qu'une noix, une vérité minuscule, inutile. Mais il fallait la trouver, si l'on voulait comprendre les histoires.
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En ces lieux, les hommes n’importaient pas, c’était la terre qui gouvernait, car la terre restait alors que les hommes partaient, et quelqu’un comme lui, né au milieu des champs avec des bras mous, tendres et pâles, ne servait à rien.
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Le clavier avait été un refuge et un choix, une volonté primitive, la possibilité de toucher ce qu’il n’est pas donné de toucher sur cette terre, de vivre le souffle de l’air, de le palper de ses doigts exercés, d’en sentir la pression sur sa lèvre supérieure, de vibrer, de rogner l’espace du bruit pour laisser place à la musique, c’était un tour de force exécuté en douceur, une marée qui engloutissait tout sans la moindre vague.
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«  Ils vivaient dans un monde où les gens travaillaient , et les gens qui travaillent savent qu’ils finiront par se blesser,,avec une faux, avec du fer rouillé, en tombant d’une grange, écrasés par une charrette, assommés par un coup de sabot , entraînés trop au large par un bateau de pêche , brûlés par une pelle à pain , coincés entre le marteau et l’enclume , leur corps était condamné aux blessures .
Il fallait se faire une raison , rester attentifs , vigilants avec les outils et les gens , avec les bêtes et les tempêtes mais se considérer suffisamment forts pour rester debout » ……
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La terre sans roi, sans monarchie, sans tyrans, sans pape et aux mille dieux était gigantesque, elle contenait tout et tout le monde, elle pouvait dévorer, mais aussi lécher les blessures, ils étaient nombreux à être déjà partis et à partir encore en imaginant changer le cours de leur vie, fuir les maladies, les morts, les maisons en ruine, les vieux villages moribonds accrochés aux arêtes des montagnes italiennes, où reposaient les mères enterrées.
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