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Critique de wellibus2


Dans La Cité du Soleil, Campanella décrit la communauté qu'il aurait voulu créer si sa conspiration avait réussi. (Campanella est incarcéré 26 ans à Naples) Tout au long de sa vie, il a également cherché à convaincre un souverain de l'aider à instaurer un gouvernement théocratique européen. Il s'est adressé au roi d'Espagne, au roi de France et même à Richelieu. Mais sans succès.
Le titre de l'oeuvre est emprunté notamment à un texte éponyme datant de 135 avant J.-C. et rédigé par Iambule, un écrivain grec. le texte original, qui est perdu, fait partie, selon Régis Messac, des premières utopies jamais écrites. Pour le contenu, Tommaso Campanella s'inspire de la République de Platon, qu'il cite. Il évoque aussi saint Augustin et reprend certains éléments de More. Il s'appuie sur la doctrine des premiers chrétiens, et, pour l'eau, les égouts et l'hygiène, des Romains (« ils se servent de bains et de thermes semblables à ceux des Romains »). Enfin, il utilise son expérience de la vie monastique.
e livre se présente sous la forme d'un dialogue entre un grand maître des Hospitaliers (dans le texte abrégé en « HOSP ») et un capitaine de vaisseau génois (« GEN »), son hôte, qui raconte ce qu'il a vu dans la Cité du Soleil. Cette utopie n'est rien moins que le reflet de l'univers créé par Dieu et qui doit donc fonctionner à l'image de la nature. La Cité du Soleil est certes un rêve prophétique, mais pour Campanella, elle représente également la projection d'un âge d'or possible.
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