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Citations sur Le parfum des citronniers (28)

Dans cette petite maison en pierre perdue au milieu des montagnes, tout semblait en vie. A quelques kilomètres, dans sa demeure de marbre, tout semblait mort.
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Marina pensa à quel point l'enfance marquait l'âge adulte. Comment se déroulait la vie d'adulte d'un orphelin ? Un enfant sans enfance était un adulte sans vie.
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Par la présente, je soussigné María Dolores Molí Carmona, manifeste ma volonté de faire un testament et désigne comme héritières de la totalité de mes biens Marina Vega de Vilallonga et Anna Vega de Vilallonga.

María Dolores Molí Carmona

A Palma de Majorque, le 10 janvier 1984
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La vie n’est pas juste pour grand monde. Marina le savait bien, elle qui avait passé dix ans à regarder le sort s’acharner sur les personnes les plus fragiles de la planète. Ce courrier, ce refus d’agrément, tenu dans ses mains tremblantes, était une injustice insignifiante comparée à ce qu’avaient vu ses yeux, et elle en était tout à fait consciente. Pourtant, elle ressentit
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Seulement, la vie, on le sait désormais, n’est pas comme on veut qu’elle soit, mais comme elle est, et ces plans n’étaient pas ceux de la fille d’Imelda qui, amoureuse de son brave vendeur de pain ambulant, se contentait de l’existence qui lui était échue. En revanche, il avait une chose dont la fille d’Imelda était certaine, et qu’elle devait à sa mère : jamais elle n’abandonnerait l’enfant qu’elle portait comme l’avait fait Imelda avec elle, car c’est ainsi qu’elle l’avait vécu.
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Le pouvoir. Tout se ramène à ça. Quand on n’a plus le pouvoir, on ne vaut plus rien.
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Sa fille était tellement sûre d’elle concernant son avenir ! Anna la contempla presque avec admiration. À quatorze ans, pour sa part, elle était encore dans les jupes de maman. Elle s’habillait avec les vêtements que lui achetait sa mère, mangeait ce que lui préparait sa mère, sentait le parfum de sa mère et c’était encore sa mère qui lui brossait les cheveux tous les soirs. C’était un autre temps, mais, quand même, quelle différence entre ces deux relations !
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Elle ne vit plus une petite fille qui faisait un caprice. Elle ne vit plus une ado rebelle. Elle vit une femme exprimant un désir. Une personne à part entière, et non un prolongement de la vie de sa mère. Elle songea que si Anita avait l’occasion, à cet instant même, de prendre le Lord Black pour traverser l’Atlantique, elle le ferait les yeux fermés. Sans hésiter une seconde. Elle ne serait pas lâche comme elle-même l’avait été. Elle se rendit compte que sa fille était une femme bien distincte d’elle, sur tous les plans. Connaissait-elle véritablement Anita ? Non en tant que progéniture, mais comme la femme qu’elle était ?
Voyant ses compagnes de classe passer comme si Anita n’existait pas, elle prit conscience du courage de sa fille. C’était peut-être le moment de la regarder comme une jeune femme de quinze ans dotée de ses propres aspirations. Une femme qu’il fallait commencer à respecter, et pas seulement à chérir et protéger ainsi qu’elle l’avait fait jusque-là. Une femme, oui, qui désirait partir.
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Je vois pas à quoi ça peut me servir de savoir ce qu’est une équation au second degré ou une racine carrée. Parce que, merde, maman, ça sert à quelque chose dans la vie, les racines carrées ?
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Anna se souvint d’un récit biblique que leur avait lu la professeure de littérature de San Cayetano. L’histoire de Samson et Dalila. Samson, héros à la grande force physique, craint des Philistins et désiré par les plus belles femmes. Sa force résidait dans sa longue chevelure, secret qu’il avait toujours gardé jusqu’au jour où une belle Philistine nommée Dalila avait croisé son chemin. Elle avait réussi à le rendre amoureux et, fou d’elle, il lui avait dévoilé son secret. Cette nuit-là, quand Samson dormait, Dalila lui avait coupé sa chevelure et l’avait livrée aux Philistins. Armando, comme Samson, avait cessé d’être le mec puissant et admiré de tous ; il ressemblait à présent à un Samson défait et demandant grâce. Anna ressentit de la peine pour son mari. Malgré tout, elle éprouvait de la compassion pour lui. Ce qu’elle ne s’imaginait pas, c’était que le rôle féminin de cette histoire biblique existait également dans la vie d’Armando.
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