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Critique de Henri-l-oiseleur


On retrouvera ici toutes les qualités propres des journaux de Renaud Camus, avec une inflexion particulière indiquée dans le titre : Coré, ou Perséphone, fille de Demeter, enlevée par Hadès, présente dans un poème d'Yves Bonnefoy qui raconte la quête désespérée de sa mère, est aussi la Corée, pays que visite l'auteur en cette année-là du journal. Loin d'être un jeu de mots érudit et un peu vain, ce titre nous plonge au coeur de l'oeuvre de Renaud Camus, entièrement consacrée à l'absence des gens et des choses et aux jeux entre les mots, les sons et les noms que cette absence rend possibles. Cette absence peut prendre aussi le masque affreux de la mort et de la destruction, que ne cesse de repérer un auteur pour qui la beauté du monde sensible est une joie de vivre. La lecture de ce journal, je le redis, tient lieu de voyage dans un monde dévasté plus qu'à moitié, et de promenade intelligente, avec le meilleur des guides, à travers la langue, les oeuvres et les pompes de notre époque.
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