Ce recueil publié en 1954 comporte huit textes, de longueur fort différente, qui ne peuvent pas être considérés comme des nouvelles. Certains sont de brefs essais, par exemple: "L'énigme" (où Camus évoque sa notoriété de philosophe de l'absurde) et "Les amandiers". D'autres évoquent - avec beaucoup de force - la vie dans l'Algérie de l'époque (à Oran et à Alger): "Le minotaure", "Guide des villes sans passé" notamment. Enfin, d'autres textes sont directement liés au vécu personnel de l'auteur et me paraissent être de véritables bijoux: "La mer au plus près" et "Retour à Tipasa". En les (re)lisant, on réalise que le talent d'
Albert Camus était exceptionnel; il écrivait comme un dieu. C'est presque de la poésie en prose. Absolument magnifique !
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