Citations sur La trilogie du Magicien Noir, tome 1 : La guilde des .. (17)
"_C'est la fille qui vous a attaqués ? murmura Balkan. C'est encore une enfant.
_Un petit emballage peut dissimuler une grosse surprise, répliqua sèchement Sarrin."
"[...] il faut s'entraîner avant de savoir cacher ses secrets. Et plus ils sont lourds, plus ils sont difficiles à dissimuler."
"Les gens ont tendance à devenir des colosses lorsqu'on raconte leur histoire pendant des siècles."
- Le contrôle est un talent subtil, dit Rothen. Je dois entrer dans ton esprit pour te montrer, mais je ne pourrai pas le faire si tu me résistes.
L'image des novices debout dans le dos de leurs camarades, les mains pressées sur leurs tempes, revint à l'esprit de Sonea. leur professeur n'avait pas dit autre chose.
La jeune fille éprouva une étrange satisfaction à l'idée que ce mage ne lui mentait pas. Aucun magicien ne pourrait entrer dans son esprit si elle en décidait autrement.
Puis elle se rembrunit au souvenir de la présence, dans sa tête, de la source de magie qu'elle lui avait dévoilée, et de la façon de s'en servir.
- Vous m'avez déjà montré hier.
- Non. Je t'ai fait voir ton propre pouvoir et expliqué comment vider le trop-plein. C'est tout à fait différent. Pour t'apprendre à utiliser ton don, je dois me rendre "sur place" avec toi. Pour ça, il me faut entrer dans ton esprit.
Sonea regarda ailleurs. Laisser entrer un mage dans sa tête? Qu'y verrait-il? Tout, ou seulement ce qu'elle voudrait lui laisser voir?
Mais avait-elle le choix?
Faren poussa le couple hors de la pièce.
Sonea écouta son oncle et sa tante s'éloigner dans l'escalier. Sur le sol, une étrange touche de couleur attira son attention. L'écharpe de sa tante.
Sonea la ramassa et sortit de la pièce. En haut des marches, Elle vit que Jonna et Ranel se tenait avec Faren dans la cuisine de Serin. Tous avaient les yeux rivés sur un point précis. L'adolescente s'approcha et vit ce qu'ils regardaient.
Le sol avait autrefois été couvert de grandes dalles de pierre. Il n'en restait plus qu'un amas de roc et de terre. La lourde table de bois qui trônait dans la salle avait laissé la place à un tas de bois tordu et éclaté.
Soudain, ce qui restait de la table s'enflamma. Faren se tourna vers Sonea et hésita un instant avant de parler.
- Comme je vous l'ai dit, elle passe un cap difficile. Sonea retourne en bas et fais tes bagages. Je ramènes tes visiteurs chez eux et j'envoie quelqu'un éteindre le feu. Tout va bien.
Sonea tendit l'écharpe à sa tante et,lentement, se retira au sous-sol.
"Les salauds paraissent toujours honnêtes et agréables. Quand la méchanceté se lit sur leurs traits, ils n'arrivent à rien."
Une étrange sensation l'envahit, comme si quelqu'un lui avait enveloppé la tête dans une serviette pour occulter ses sens. Elle frissonna, certaine d'avoir fait quelque chose, mais cette fois, à elle-même.
Nous avons un dicton ici : "Il vaut mieux dire un secret qu'en parler."
"La loi n'est pas claire dans un cas pareil. Lorsqu'une loi doit être adaptée à une situation, c'est toujours l'explication la plus simple qui l'emporte."
Il travaillait lentement, mais ainsi Tullin aurait tout loisir de s'endormir profondément. Lorsque le pêne claqua, Cery ouvrit doucement la trappe et examina le petit espace. Rempochant le rossignol, il sort de sa poche une pièce de métal poli enroulée dans un morceau de laine épaisse et s'en servi comme d'un miroir pour examiner le piège de Tullin.
Il faillit éclater de rire. Un râteau suspendu au-dessus de l'entrée ! Le manche était attaché par une corde à un crochet fiché dans le linteau. Les dents de métal étaient posées en équilibre sur un chevron et une ficelle retenait le tout à la poignée de la porte.
Trop simple, pensa Cery.