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Critique de DODONONO



le 36 Quai des Orfèvres, c'est le numéro emblématique de la « Maison », comme disent les flics ou encore de la « Maison Poulaga ».
Claude Cancès, c'est 35 années de carrière dans la PJ Parisienne, de la Brigade mondaine à l'Antigang en passant par la Crim, pour devenir enfin le patron du 36. Il peut donc en toute légitimité nous conduire dans la grande maison, en nous faisant tout d'abord découvrir son historique séculaire et les toutes premières affaires criminelles.
Un vingtième siècle et son lot de bandits, criminels, tueurs en série, ou encore sombres affaires politique et crapuleuse qui ont inscrits à jamais leurs noms dans une bien sinistre liste ; tel Petiot, Stavisky, Ben Barka ou Markovic.
Claude Cancès nous fait part de son propre vécu, dans les nombreuses et dramatiques affaires qu'il a eu à traiter : L'enlèvement du baron Empain, l'assassinat de Jean de Broglie, l'affaire des Irlandais de Vincennes, les sanglants attentats terroristes de l'année 1995 et la prise d'otage des enfants de la maternelle de Neuilly par Human Bomb.
Sa nomination en 1995 à l'IGPN, dont il parle comme du « cimetière des éléphants » sonne pour lui comme une éviction du 36, mais Claude Cancès ne regrette rien de sa carrière, sinon la mort de certains de ses camarades, surtout celle de Jacques Capela mort à ces coté lors de la fusillade de l'ambassade d'Irak en 1978.
Un livre instructif et passionnant qui s'achève sur l'évocation du départ du 36 Quai des Orfèvres vers de nouveaux locaux plus modernes et fonctionnels aux Batignolles. le 36 avait son âme, Claude Cancès pense qu'il la gardera.

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