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3,59

sur 146 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu en 2022. Ce roman d'apprentissage est destiné aux 9-13 ans, mais pas au-delà je dirais.
Un scénario un peu mince et une intrigue trop attendue, selon moi, mais une lecture qui peut plaire néanmoins à la cible visée pour ses thèmes universels (amour, amitié, identité, émancipation).
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C'était un livre que j'avais repéré au collège, que je voulais donc lire depuis longtemps. Alors quand je l'ai trouvé pendant une vente de livres d'une bibliothèque, je me suis jetée dessus tout de suite ! Mais j'aurais dû deviner le style très jeunesse, la rapidité de l'histoire et les quelques petits raccourcis qui ne sont plus de mon goût... lecture agréable, mais heureusement rapide.
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Depuis le décès de sa maman Azami vit avec sa grand-mère dans la campagne japonaise. Son père lui propose un jour de l'emmener en vacances à Paris. Bien que logée dans une famille japonaise, la jeune fille vit un vrai choc des cultures, d'autant plus qu'elle a amené avec elle un petit bout de Japon bien encombrant !
Avant d'être une Japonaise, Azami est avant tout une adolescente comme les autres, soucieuse de bien faire, d'être appréciée et aimée de tous, de ses amis, de son père qu'elle voit peu. Ce n'est pas chez elle qu'on trouvera tous les clichés qu'on peut avoir sur les ados japonaises aux looks extravagants. Dès lors Azami, par son attitude, nous montre la culture japonaise dans ce qu'elle a de plus quotidienne : la façon de se saluer, de respecter les adultes, de manger etc. Finalement le vrai choc se situe pour la jeune fille entre le monde de la campagne calme et apaisée où elle vit et le tumulte de la grande ville.

Pour tous dès la 6e

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On a du le lire pour l'école ^^
Ce livre est bien mais ce n'est pas vraiment mon genre de livre. Je n'ai pas vraiment accroché même si l'histoire allait un peu près...
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Ce livre est une bonne lecture, Azami qui vit dans la campagne Japonaise et qui est élevée par sa grand-mère depuis toute petite va devoir totalement changer de monde en partant en vacances pendant dix jours à Paris. L'idée est sympa, j'ai passé un assez bon moment, mais quelques petites choses m'ont titillé.
Tout d'abord c'était écrit au présent et ça ça m'a dérangé, ça a rendu difficile ma lecture, j'ai vraiment du mal avec les textes écrits au présent.
Ensuite j'ai trouvé que les événements étaient bien trop rapide, j'aurais vraiment aimé qu'on s'attarde un peu plus sur le dépaysement d'Azami, sur ses découvertes (bonnes ou mauvaises), sur les différents modes de vie. Là bien sûr on voit deux mondes totalement opposés mais on s'attarde à peine dessus, les événements sont tous très rapides et on a pas le temps d'assimiler un truc qu'autre chose se passe, les personnages changent aussi trop vite de caractère. Bref, pour moi ça aurait mérité d'être moins rapide, plus fouillé.
Quelques trucs m'ont fait grincer des dents aussi, bien que je sois d'accord sur le fait que les métros bondés de monde en France et surtout à Paris c'est l'exact vérité, et qu'on se sert tous les uns sur les autres, et qu'on se retrouve des fois le nez collé sous les aisselles. Par contre les pervers du métro et les drogués qui vous agressent pour aller chez vous… C'est quand même pas à tous les coins de rue. Désolé mais j'ai vécu 2 ans à Paris et ça ne m'est jamais arrivé (je suis tombée sur un voleur une fois). Azami a vraiment pas de bol quand même…
J'aurais aimé qu'on appuie aussi plus sur les points positifs parce que du coup c'est un peu tout ce que j'ai retenu de Paris et de la France, on est des gros crados, on se drogue et on est pervers. Bref.
Autre chose qui ne m'a pas tellement plu c'est la présence du yokaï, ça ajoute une pointe fantastique pas très utile à mon goût, j'aurais préféré qu'il y ait plus de détails sur le dépaysement d'Azami que sur ses dialogues ennuyeux avec le yokaï.
Niveau suspens c'était assez facile de comprendre de quoi il en retournait.
Il y a des bonnes choses tout de même, j'ai adoré la grand-mère d'Azami, elle est un peu (beaucoup) superstitieuse mais m'a fait marrer à vouloir offrir des présents au Kami de l'ordinateur. Azami est une fille qui m'a plu, on sent que même si elle est japonaise (donc très respectueuse, hyper polie…) elle a des problèmes d'adolescentes (l'amour, la peur de déplaire, etc.), bref je l'ai trouvé plutôt mignonne (bien qu'un peu naïve sur certaines choses).
Myo m'a plutôt déplu, même si elle est typique de l'adolescente rebelle qui est insupportable mais en fait est plutôt mal dans sa peau. J'ai bien aimé sa petite soeur et ses parents (pour le peu qu'on les voit).
Son père est sympa, Floriane est adorable, mais comme pour le reste on les voit trop peu. Je me suis tout de suite méfiée de Joan par contre.
Bref, j'ai quand même passé un bon moment de lecture, c'était agréable, mais bien trop rapide, ça aurait mérité qu'on s'étende plus sur les différences culturelles entre la France et le Japon.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
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Etant une passionnée de la culture japonaise (je l'avoue, surtout des mangas, mais j'adore aussi les légendes avec les yokais), je m'intéressais à ce livre, surtout après avoir lu une chronique positive dessus. Ainsi donc, je l'ai fini, et à mon tour j'en fais la chronique. Tout d'abord, je tiens à dire que l'écriture est intéressante, faisant presque office de documentaire ou de biographie, un style dans ce genre là. Ensuite, que bien que cela soit surprenant et que certains pourrait trouver cela malvenu, j'ai adoré l'apparition du yokai (forcément j'adore les yokais). L'histoire est en somme assez simple, il n'y a guère de suspens, on se doute de ce qu'il va arriver, sauf pour une seule chose au niveau de Joan. Je savais quel serait le choix d'Azami, parce que je pense que j'aurais fait exactement le même (mais pas pour les mêmes raisons). Azami est un personnage intéressant, étant l'archétype même de la japonaise, idéale, une vraie Yamato Nadeshiko…Avec juste un peu plus de caractère ce qui la rend tout à fait adorable. Bien évidemment, elle a du mal à s'y faire dans cet univers qu'est la culture française, et les différences remarquées étaient tout a fait réaliste. Bien que, la jeune fille faisant passer le Japon pour un pays idéal à ses yeux (logique, là pas de reproche, elle est japonaise), je ne pense pas du tout la même chose qu'elle et me mettrait plus du côté de son père…. Mais après c'est en somme une certaine culture et je comprends qu'Azami aillant toujours vécu là bas, la préfère. Les autres personnages sont plus ou moins bien, par exemple j'ai adoré Charline, ou bien Beto-beto-san qui a bien le sale caractère qu'ont la plupart des yokais. Myo m'est au départ été très insupportable puis j'ai bien vu qu'elle ne méritait pas cette haine…. le père et Floriane sont sympathiques, sans plus, mais la grand-mère et sa façon de tenter d'apprivoiser l'ordinateur remplis de kamis m'a fait mourir de rire. J'ai plains l'ordinateur d'ailleurs…. J'ai apprécié Nayoko, aussi, bien qu'on la voit peu, et j'ai presque toujours adoré Joan…Presque. En somme, c'est un bon livre, qui traite d'un choix assez difficile à faire surtout pour un enfant de quatorze ans, et de la différence des cultures. Il ne le fait pas sans caricaturer, sans dire que tel ou tel pays est meilleur, il le fait dans une certaine neutralité, laissant presque le lecteur choisir à son tour ce qu'il veut. Ainsi ce fut une sympathique lecture, mais qui tout de même manquait de quelques petits trucs, à mon goût, bien que je ne saurais les citer.
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Azami est une jeune Japonaise. Sa mère est morte alors qu'elle était encore très jeune et son père est un homme d'affaire qui voyage beaucoup. C'est pourquoi elle vit chez sa grand-mère à la campagne. Sa grand-mère est stricte, vit chichement et ne connaît pas grand chose de la modernité. Elle s'imagine que les ordinateurs marchent grâce à des génies qui vivent à l'intérieur. Pendant les grandes vacances, le père d'Azami lui propose de l'accompagner dans un de ses voyages d'affaire à Paris. Azami est ravie de pouvoir passer un peu de temps avec son père et de découvrir la France. Mais elle va très vite déchanter. Son père travaille tout le temps, elle ne le voit jamais et la fille de la famille qui l'héberge, Myo, la déteste depuis qu'elle est persuadée qu'Azami cherche à lui voler son petit copain.

J'ai beaucoup lu de critiques sur ce livre dénonçant le coté trop tranché des personnages. Azami est la gentille, polie et prude Japonaise tandis que Myo est la peste, rustre et dévergondée petite française. Il y a beaucoup de ça effectivement. Mais ces caricatures sont par la suite contrebalancées pour une moralité qui serait : il est bon de se connaître les uns les autres et d'être tolérants car on a tous à apprendre de ses voisins. Bon…
Pour moi le problème réside donc plus dans le manque de subtilité de cette histoire. Je ne suis jamais allée au Japon, je ne sais donc pas si ce que les auteurs nous racontent est exagéré ou non. J'ai quand même eu l'impression de découvrir une société qui fonctionne différemment de la notre. Je pense également que cette déception repose sur le fait que la couverture du livre évoque d'avantage un roman pour les 13-14 ans alors qu'il s'agit en fait d'un roman très facile à lire et, comme je l'ai dit plus haut, un peu simpliste dans la façon de voir les choses. Je le conseillerais du coup d'avantage à des 9-10 ans.
Lien : http://jodaur.wordpress.com/..
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Azami, une adolescente japonaise qui vit dans un village des montagnes, accompagne son père lors d'un voyage en France. Elle y découvre d'autres adolescents, et se retrouve déstabilisée par le contraste entre leurs habitudes et leur éducation.
La confrontation entre les deux univers est très bien dépeinte. Ce que ressent Azami est décrit avec précision et pourrait, il me semble, parler à pas mal d'adolescents.
On découvre aussi le Japon et sa culture à travers ce que raconte Azami : l'éducation des jeunes japonais, le lien très fort au travail, les êtres imaginaires des montagnes...
Un roman agréable et prenant qui fait voyager.

Ce livre fait partie de la sélection CM2-6e pour le Prix des Incorruptibles 2013-2014.
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Ce livre m'a attiré par sa couverture, et son résumé a fini de me séduire, un petite lecture simple parfois ça fait du bien et repose les méninges.

Azami a 14 ans et vit une vie tranquille au Japon entouré de ses amis et de sa grand-mère, chez laquelle elle habite depuis la mort de sa maman, son papa aillant beaucoup de travail. Lors de vacances scolaires, ce dernier propose de l'emmener en France, où il se déplace pour le boulot, pour lui faire visiter le pays. C'est avec joie qu'Azami accepte, heureuse de passer du temps avec son père. Mais rien ne va se dérouler comme prévu…

J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai dévoré en un après-midi. Certes il est destiné à un public jeune, 10/12 ans, mais cette histoire est justement écrite et m'a permis de m'évader quelques heures de ma vie d'adulte parfois terne et stressante.
Azami est une adolescente pleine de fraicheur et de naïveté, élevée par sa grand-mère dans le folklore japonnais, elle porte un regard sur le monde vraiment très léger. Voir le monde à travers ses yeux a été une véritable bulle d'oxygène.
Elle a les préoccupations d'une adolescente de 14 ans : le collège, les devoirs, les amies, les garçon… mais a une vision totalement différente de celle des ados que l'on côtoie habituellement. Elle n'est pas en conflit avec les adultes qui l'élèvent et est heureuse de vivre.
Ces péripéties sur Paris ont été adorables, certes, tout ne s'est pas toujours très bien passé, mais le ton employé par l'auteur et les mots simples, ont permis de relativiser chaque situation.
L'auteur réussi à nous montrer que toutes les vies d'ado ne sont pas conflictuelles et que parmi eux il existait encore des jeunes qui sont heureux de vivre avec leur grands-parents, de partir en vacances avec leurs parents et déçus quand ceux-ci ne sont pas toujours disponible. Qu'il n'est pas nécessaire de se révolter pour se construire et que les autres ont toujours quelques choses à nous apporter.
L'histoire est saupoudrée d'une pincée de magie qui apporte beaucoup d'humour à l'histoire. La grand-mère un peu sorcière d'Azami m'a d'ailleurs parfois fait sourire.

Bref, une lecture très fraiche et divertissante, que je conseille aux jeunes et aux moins jeunes. Merci aux éditions Nathan pour cette lecture.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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C'est une histoire simple mais touchante que nous présente les auteurs de ce roman, celle d'une jeune japonaise qui découvre Paris lors de vacances avec son père. Bien sûr, le livre ne se résume pas à cela. Il nous dévoile, entre autres, une culture que j'apprécie tout particulièrement et y associe une dramatique familiale. Un récit à deux visages qu'il m'a plu de découvrir. D'autant que j'adore la couverture de ce roman, magnifique ! J'avais hâte de me plonger dans ses pages.



Dans un premier temps, je dirais qu'il est agréable de constater que le style d'écriture adopté par les auteurs pour ce roman se rapproche de celui des auteurs japonais que je côtoie en général. J'apprécie beaucoup cette apparente simplicité, cette pudeur, cette pureté, concision parfois clinique mais surtout j'aime la mélodie, la poésie qui se dégagent de leurs oeuvres et que j'ai retrouvé ici. Ce qui m'émeut, me touche le plus dans la littérature japonaise je n'ai pas eu à le chercher bien loin, ça m'a été de nouveau offert par Marc Cantin et Isabel, cette sensation de beauté brute, timide, qui perce sous les mots. Pas besoin d'en dire trop, le non-dit et les silences parlent pour nous. C'est toujours enchanteur, rien n'est superflu, on ne s'encombre pas, tout est millimétré pour nous faire aller à l'essentiel et nous faire comprendre le reste. Il est impressionnant de voir à quel point les auteurs ont poussé le détail pour coller à leur thème. J'ai plus qu'apprécié cela !



Car ça ne s'arrête pas à l'écriture en elle-même. On nous parle d'Azami, certes, mais on nous va bien au-delà puisqu'on nous montre surtout ce que cela implique d'être Azami, à savoir une jeune japonaise, de nos jours. Tout simplement fascinant ! le choc des cultures est amorcé dès les premières pages. Au sein de ce Japon qui l'a vue grandir, Azami vit à la campagne avec sa grand-mère. Cette dernière, un peu sorcière et guérisseuse, lui a appris à croire aux croyances ancestrales de son pays et à vivre en respectant traditions et coutumes. C'est un héritage hors du temps que possède Azami, qui vit entourée des esprits de la forêt et qui y croit. Elle va d'ailleurs devoir partager ses aventures avec un yôkaï, un esprit que sa grand-mère a délégué pour la surveiller et l'empêcher de faire des bêtises, un être de fumée plutôt drôle et pas vraiment au courant de ce qu'on appelle "intimité" puisque son truc à lui c'est d'apparaître dans les toilettes !



J'ai adoré me plonger dans ce côté mystique du livre avec au coeur de celui-ci le personnage plein de tendresse qu'est la grand-mère d'Azami que tout le monde surnomme Obasan. La voir faire des offrandes au kami (Dieu) vivant dans l'ordinateur portable d'Azami afin que ce dernier accepte de lui transmettre ses mails est tout simplement tordant ! On se demande d'ailleurs commencer l'ordinateur arrive encore à fonctionner après avoir été aspergé de divers liquides et enseveli sous les offrandes florales ou autres, un miracle ! Cette sorte de naïveté dont fait preuve Obasan face à la technologie est touchante. On sent qu'elle est à l'aise avec son monde, ses croyances, et qu'elle a du mal à concevoir qu'il pourrait en être autrement. C'est vraiment fascinant de voir qu'elle a réussi à inculquer tout ça à Azami et que cette dernière ne remet pas en doute sa parole malgré sa modernité. Et nous aussi, ça nous donne envie d'y croire, à ces Dieux invisibles et à ses esprits farceurs.



A côté de ça, il a l'opposition avec le Japon moderne incarné par le père d'Azami. Un homme vivant à Tokyo, cette immense ville si loin et si différente de la campagne d'Azami et dans laquelle il évolue comme un poisson dans l'eau. Il représente l'homme d'affaires impliqué dans son travail, dévoué à son entreprise, le japonais typique. J'avoue que ce personnage paraît tout de suite plus froid, plus rigide que tous les autres, guindé dans son rôle, emprisonné dans les conventions. Il voit d'ailleurs la France comme un échappatoire à ce monde qui l'étouffe. A travers lui, c'est justement la rigueur japonaise qui nous est dévoilé, les formules de politesse, le feu sous la glace ... C'est impressionnant de voir toute cette pression que les japonais se mettent dans la vie quotidienne. Pourtant, le père d'Azami ne se résume pas à ça puisqu'il a décidé de changer. Je n'en dirai pas plus sinon je vais dévoiler le suspens du livre ! Mais j'ai beaucoup aimé voir ces deux aspects du Japon moderne être développés dans ce roman, le côté ancestral et le monde moderne, très instructif, surtout de voir comment ils arrivent à cohabiter.



Azami quant à elle essaie au maximum de respecter les conventions japonaises, surtout arrivée en France. Elle se montre aimable, serviable, elle a toutes les qualités d'une jeune fille bien élevée. Elle nous explique aussi ce qui la met mal à l'aise dans notre beau pays : la transpiration de son voisin dans le métro, le fait qu'un enfant parle mal à ses parents, etc (on a droit à tous les stéréotypes habituels : les français sont sales, pervers, malpolis, dragueurs ... voilà notre beau pays !). Cette opposition de deux mondes, de deux cultures, nous dessine un tableau fascinant de ce qui nous rapproche et de ce qui nous sépare. On a le sentiment que les japonais tels qu'Azami sont presque prisonniers de leur condition et que nous autres occidentaux avons plus de libertés et pourtant on en viendrait presque à la fin à envier la leur. D'ailleurs Azami reste avant tout une japonaise, on le voit bien tout au long du roman. Même si elle tente de s'adapter, on sent bien qu'elle n'est pas dans son monde en France. Finalement, l'éducation nous forge, qu'on le veuille ou non.



L'autre attrait de ce roman c'est l'histoire qu'il raconte, celle de cette jeune japonaise qui débarque en France avec son père. le temps de ces vacances, elle va faire la connaissance de Myo, une jeune franco-japonaise de son âge au look totalement délirant et qui est son exact opposé point de vue caractère. J'ai eu du mal avec ce personnage au début mais je m'y suis vite attachée ! Avec elle, Azami va découvrir les exigences de l'amitié et ce qu'est la jalousie, le secret, le pardon. J'ai beaucoup aimé voir leurs différences finirent par les rapprocher. A côté de ça, elle va rencontrer Joan ... quoi de plus romantique que d'embrasser pour la première fois un garçon à Paris ? Mais à quel prix ? Elle va aussi nouer une belle relation avec la mère de Myo, même si elle reste discrète, ça m'a touchée de les voir ainsi devenir complices. Idem avec la petite soeur de Myo. Toutes ces péripéties vont la faire passer par de nombreux stades émotionnels et l'obliger à sortir de sa "rigidité" apparente pour nous dévoile son coeur. C'est à la fois très touchant et émouvant, j'ai beaucoup aimé voir la transformation du personnage d'Azami.



Pour conclure je dirais que ce roman est un très bon livre qui nous permet de découvrir une autre culture tout en partageant la vie d'une jeune fille à laquelle on s'attache vite, Azami, et dont l'histoire, bien qu'elle n'est rien de palpitant, saura vous toucher par sa simplicité, sa pudeur. C'est une lecture agréable, instructive et pleine de tendresse. En tout cas, je vous recommande de le lire pour ceux qui, comme moi, apprécié la culture japonaise et les jolies histoires.
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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