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Critique de pompimpon
Grady McNeil, 17 ans, parvient à obtenir de ses parents qu'ils partent sans elle en Europe pour l'été. Dans un New-York d'après-guerre écrasé de chaleur, elle va aller au bout de l'histoire qu'elle vit avec Clyde, jeune gardien de parking rencontré quelques mois auparavant.
Entre le caractère flamboyant de cette jeune fille au mode de vie très aisé et l'indifférence apparente et gouailleuse de ce garçon de Brooklyn, on sait tout de suite que ça ne va pas être simple.
Voire que ça va mal se terminer.
Mais c'est là la magie d'une écriture qui était encore inaboutie, celle d'un Truman Capote de 19 ans, même en considérant qu'il a retravaillé son manuscrit à plusieurs reprises. Les personnages s'animent sous nos yeux en quelques mots, les situations s'enrichissent de descriptions baroques, et même ce qui semble un peu gros passe avec aisance.
Le roman était inédit, il a cependant un début, un milieu et une fin. On peut se demander si l'auteur aurait apprécié cette publication posthume d'un ouvrage qu'il avait abandonné. On en sent les manques, les raccourcis, les faiblesses. L'histoire se bouscule parfois. On voit par moments le fil de la trame. Et pourtant, ce qui se trouve entre ces pages m'a embarquée dès les premiers mots. Il y a déjà la puissance d'évocation, les observations implacables, les remarques assassines et les moments de grâce suspendue qu'on retrouvera dans ses écrits.
Entre le caractère flamboyant de cette jeune fille au mode de vie très aisé et l'indifférence apparente et gouailleuse de ce garçon de Brooklyn, on sait tout de suite que ça ne va pas être simple.
Voire que ça va mal se terminer.
Mais c'est là la magie d'une écriture qui était encore inaboutie, celle d'un Truman Capote de 19 ans, même en considérant qu'il a retravaillé son manuscrit à plusieurs reprises. Les personnages s'animent sous nos yeux en quelques mots, les situations s'enrichissent de descriptions baroques, et même ce qui semble un peu gros passe avec aisance.
Le roman était inédit, il a cependant un début, un milieu et une fin. On peut se demander si l'auteur aurait apprécié cette publication posthume d'un ouvrage qu'il avait abandonné. On en sent les manques, les raccourcis, les faiblesses. L'histoire se bouscule parfois. On voit par moments le fil de la trame. Et pourtant, ce qui se trouve entre ces pages m'a embarquée dès les premiers mots. Il y a déjà la puissance d'évocation, les observations implacables, les remarques assassines et les moments de grâce suspendue qu'on retrouvera dans ses écrits.
