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3.37/5 (sur 159 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : High Falls, Comté d'Ulster, New York , le 22/06/1946
Biographie :

David McNeil est un auteur, compositeur, interprète de chansons, également auteur de romans.

Fils du peintre d'origine russe Marc Chagall (1887-1985) et de l’anglaise Virginia McNeil née Haggard, c'est le nom de son père légitime (un artiste écossais) - le mari de sa mère de l’époque - qui lui est donné.
Il arrive en France en 1948 avec ses parents et la famille s’installe sur les hauteurs de Vence où elle côtoie entre autres Picasso, Matisse et Cocteau.

Virginia McNeil, qui divorce de McNeil en 1951, quitte Chagall et épouse Charles Leirens, photographe et ancien directeur du Palais des Beaux Arts de Bruxelles. David passera une enfance de pensionnaire jusqu’à ce qu’il rejoigne sa mère en Belgique en 1962, puis émigre à Londres où vit déjà sa demi-sœur Jean.

Là, vers l’âge dix-sept ans, il s’initie au jazz, avant de revenir à Bruxelles y suivre des cours de théâtre chez Claude Étienne et d’apprendre la guitare, écrivant quelques chansons.

David fait partie du milieu du cinéma underground belge. Il compose pour La tête froide de Patrick Hella, est l'assistant de Henri Storck, le nouveau compagnon de sa mère, sur Les fêtes de Belgique et réalise plusieurs brûlots dont Week-end en 1968, What Happened to Eva Braun? en 1971 et Les aventures de Bernadette Soubirous en 1973.

Ses chansons ont, entre autre, été interprétées par Yves Montand (Hollywood, Couleurs, Nostalgie d'Angie…), Alain Souchon (Casablanca, J'veux du cuir, Normandie Lusitania), Julien Clerc (Mélissa, Hélène, Les Aventures à l'eau…) mais aussi Jacques Dutronc, Sacha Distel, Robert Charlebois, Renaud, Laurent Voulzy.

Après avoir décrit son enfance avec son père, dans son livre "Quelques pas dans les pas d'un ange" (2003), il a publié en 2006 "Tangage et roulis" (prix Le Vaudeville) aux éditions Gallimard.

Son livre "Angie ou Les douze mesures d'un blues" est sorti le 16 mai 2007, toujours chez Gallimard.
En 2012, il publie "28, boulevard des Capucines", un livre de souvenirs évoquant son enfance et les rencontres de sa vie d'artiste (Montand, Voulzy, Charlebois, etc.) et en 2013 "Quatre mots, trois dessins et quelques chansons".

David McNeil a par ailleurs publié une quinzaine de livres pour enfants chez Harlin Quist, ainsi que huit romans et récits dans la collection Blanche de Gallimard.

site officiel: http://davidmcneil.com/
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DAVID McNEIL - HOLLYWOOD (AVEC LES CHANTEURS MASQUES)


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
David McNeil
Assez de ces
Machins qui piquent
Serpents-pythons
Et porc-épics
Du hérisson
Microscopique
Assez de ces
Machins qui piquent...

Faut des ronds
Faut des courbes
Des marchands de marrons
Rue Lecourbe
Faut des ballons
Des cerceaux
Et les seins de
Sophie Marceau...
Assez, assez, assez, assez

Bon, Cupidon est dispensé
Les abeilles et les crustacés
OK, mais pas les chiens dressés
Les pit-bulls et les verres cassés
Les cutters des cours de lycée
Les harponneurs de cétacés
Tout ce qui blesse, ooh ! C'est assez
Effacez tout, recommencez...


Extrait de la chanson Assez... Assez... interprétée par Julien Clerc, album Julien, 1997
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Si dans votre vie vous ne faites qu’un voyage, allez à Jérusalem voir cette synagogue, oubliez le béton, les mourants et le gros sous-rabbin et asseyez-vous là, quelqu’un a écrit quelque part que les vitraux sont des cloisons idéales entre Ciel et Terre, voilà donc les portes qui mènent au Paradis.
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Alors seulement attaqueraient de voraces écrevisses... attirées par l'huile dont Elle aimait enduire ses coupoles finement marmorées d'une imperceptible trace d'aquatinte parsemée de grains plus proches du sarrasin que du son, comme on dit banalement de ces confettis qui fleurissent la peau des vilaines irlandaises, mais notre Nageuse venait du Caucase, et au Caucase on ne donnait du son qu'aux ânes.
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On n' ouvre que les portes qu'on a déjà en soi.
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Les vacances pour un peintre et pour son marchand c'est peut-être simplement de s'asseoir en face d'un mur blanc.
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Vers les années soixante le ministre premier de la culture française demanda à mon père de faire un plafond pour l'Opéra Garnier, il avait accepté à la seule condition que ce soit démontable. alors il a fait le plafond en quartiers, un peu comme les découpes d'un immense brie de Meaux, réalisé sur chassis et monté sur place. Comparer ce célèbre plafond, le plus célèbre au monde après la Sixtine, à un, même immense, brie de Meaux, est bien sur osé, mais ayant assisté à la mise en place et à l'assemblage de l'ouvrage, c'est l'expression qui me semble être la plus proche de la réalité, avec la tarte aux pommes et la pizza en parts.
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Bucarest, 26 décembre

Chère Mademoiselle Sarah,
Les fêtes de Noël ont été bien tristes. Nous avons, mon oncle et moi, été au restaurant de l'Hôtel d'Etat "Saliouz et de Grande-Bretagne" grâce à nos cartes d'étrangers et j'ai beaucoup pensé à vous. Cette année j'ai proposé le mariage à quatre jeunes femmes et malgré tous mes efforts pour fonder une famille, me voici seule à nouveau dans cette petite chambre qui donne sur les toits, puisque mon oncle est reparti pour Cracovie dans un fourgon de police."

p 134
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Grâce à ces pastels gras les galets s'ornaient vite de poissons et d'oiseaux, de mulets, de sirènes,...
Alors, pour ne pas qu'ils finissent presse-papiers au Salon du Livre on balançait les pierres à la mer, faisant des ricochets. J'ignore si le pastel gras tient longtemps quand il est dans l'eau mais chaque été des familles entières de méduses viennent du bout du monde, on croit qu'elles traînent par là pour gêner les touristes mais en fait elles se rendent au plus grand des musées de la Lithographie, le dessin sur pierre au vrai sens du mot, nous on va au Louvre, à la Tate Galery, chez les méduses on va au Musée des Méduses, c'est au milieu de ce qu'on appelle le Croc-de-Cagnes, entre le Neptune et le Mogador, et Papa doit penser que c'est très bien comme ça.
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David McNeil
Mais il faudra dire aussi les angoisses, l'insomnie, les cauchemars pathétiques, les embrouilles, les mensonges, les flacons de secours cachés jusqu'au grenier, dans les bottes, les cartons et les boîtes à chaussures, dire que je n'invitais à passer me voir que ceux qui buvaient au moins autant que moi, que j'allais m'ennuyer dans les cocktails stupides pour piller les buffets avec d'autres vautours, que je rentrais chez moi par toutes les contre-allées, me perdant dans des quartiers sinistres et des trains de banlieue pour ne pas rester seul, il me faudra avouer mon délire pyromane, les voisins, les saucisses, le camouflage urbain, raconter les pompiers, l'ambulance, l'arrivée à l'asile et tant de choses encore...
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Madoura comptait des potiers renommés, c’était donc normal qu’on s’adressât à eux quand on voulait s’essayer à la céramique, mais Picasso était paraît-il furibond, apprenant que mon père voulait y travailler. Vallauris était son fief. Matisse c’était Nice, Cimiez exactement, avant qu’il n’empiète sur la ville de Vence avec sa chapelle, une tout autre histoire, Léger c’était Biot où allait plus tard s’ouvrir son musée, un gros bloc de béton, une sorte de rectangle couché sur le flanc, une grosse boîte à chaussure allongée sur la tranche. Cocteau avait lui sa chapelle sur le port de Villefranche, une toute petite chapelle finement décorée et que les habitants trouvaient très jolie, c’est rarement le cas des chapelles d’artiste.

Picasso était partout d’Antibes à Vallauris en passant par Cannes, mais papa n’a sûrement pas choisi Madoura pour faire la nique à l’autre, les deux hommes s’estimaient et mon père, quelques jours après ma naissance, lui avait envoyé une photo de moi, Françoise Gillot écrit dans sa biographie qu’il l’avait épinglée au mur de son studio, si j n’ai aucun Picasso à mes murs, j’aurais au moins été au mur de Picasso.

En conclusion : un livre qui m’a beaucoup plu, à la fois témoignage tendre d’un fils pour son père, une écriture à la fois vivante, fine et poétique, et aussi un hommage à l’artiste.
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