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Critique de JML38


Un assez long prologue permet à Christian Carayon de présenter les personnages principaux de son histoire. Camille est la fille de Charles Purseau, professeur dans un lycée de Toulouse où Martial de la Boissière est un élève indiscipliné. Les relations entre le prof et le jeune garçon sont plutôt tendues, jusqu'au jour où, apercevant Monsieur Purseau en compagnie de Camille, l'attitude de Martial change radicalement.

Un petit bond dans le temps nous amène en 1924. La guerre est passée par là, et Martial retrouve Camille à la Vitarelle-du-Théron, petit village du Tarn, pour les funérailles de Charles. Il est amoureux de la jeune femme depuis longtemps mais Camille s'est fiancée à Edouard, un autre prétendant.
Martial, décidé à s'éloigner de l'élu de son coeur, ne peut cependant ignorer son appel à l'aide, ayant promis à Charles de veiller sur elle.

Institutrice de l'école de filles de Vitarelle, Camille a en effet demandé à Martial, dont les compétences en criminologie et phénomènes étranges ne sont plus à démontrer, d'apporter son aide pour élucider une mort à l'apparence accidentelle qui pourrait être un meurtre, les enquêteurs officiels ayant un peu rapidement classé l'affaire.

Dans ce village encore marqué par le récent conflit, qui a perdu de nombreux hommes dans la force de l'âge tombés sur les champs de bataille ou expatriés en ville, la mort violente et inexpliquée qui frappe les habitants exacerbe les tensions, fait remonter de vieilles haines, et resurgir quelques fantômes. de là à voir une intervention maléfique et diabolique, il n'y a qu'un pas. L'ambiance pesante qui règne est palpable et le suspense bien présent malgré la longueur du roman.

J'ai retrouvé dans cette intrigue policière en milieu rural une certaine ressemblance avec les polars de Pierre Magnan, souvent ancrés dans un terroir où les croyances et les peurs sont très présentes.
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