AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Iboo


Cela fait des lustres que je me dis qu'il va vraiment falloir que je me désabonne de France Loisirs dont 90 % des livres proposés ne m'intéressent absolument pas et où, chaque trimestre, je suis contrainte de commander un livre par défaut. L'achat de celui-ci n'a été motivé que par la validation d'un poste du challenge-lecture que nous faisons, chaque année, entre copains et qui mentionnait la lecture d'un livre comportant un nom d'animal.

Je ne pourrais dire si c'est un bon ou mauvais roman de gare vu que je ne sais pas en quoi cela consiste. N'y voyez aucun snobisme de ma part, c'est juste que je ne prends jamais le train. Bon, d'accord, j'admets que c'est un peu tiré par les cheveux comme entrée en matière mais c'est tout ce qui me vient tant ce bouquin est un ramassis de clichés.

Parmi les personnages - tous friqués et/ou propriétaires terriens - celui qui remporte, haut la main, l'Harlequin d'Or est... roulements de tambour... Tristan de l'Escuyer de la Papotière (rien que le nom, déjà !). Beau ténébreux aux tempes grisonnantes, pianiste de renommée internationale, il se déplace en Aston Martin DB5, boit du Clos de l'Angélus 1995, s'assied sur des canapés Chesterfield en cuir pleine fleur et, toutes les vingt pages, s'asperge d'Habit Rouge de Guerlain.

L'héroïne, belle, libre et sauvage, est propriétaire d'un haras. Tout ce beau monde évolue sur ses terres, le plus souvent à cheval et toujours avec élégance. Etant bien entendu qu'ils aiment et respectent la nature - qu'il y a-t-il de plus beau que la brume qui se lève au petit matin sur les étangs... La nature, disais-je donc, et particulièrement sa faune qu'ils passent leur temps à buter à qui mieux-mieux - qu'il y a-t-il de plus noble que la chasse pour ces gentleman-farmer bien nés.

Bref, ce n'est ni bien ni mal écrit. C'est surtout déplorablement convenu et effroyablement cul-cul.
C'est décidé, je vais l'offrir à ma belle-mère. Elle va adorer, je le sais. C'est d'ailleurs ce qui est formidable avec les livres : ce qui ne plait pas à l'un, trouvera toujours à en ravir un autre. Ils ont tous une raison d'être, même les daubes.
Commenter  J’apprécie          3719



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}