Nous avons tous lu des romans dits « de terroir », avec plus ou moins de plaisir ou de bonheur.
Avec «
La fosse aux louves », on a tout de suite l'impression de se trouver devant un écran de télévision, en été quand on nous abreuve de ces feuilletons eux aussi classés « terroir » dans lesquels une femme de caractère, qui a vécu des événements bien pénibles, fait face à tout pour mener de main de maître un domaine agricole ou viticole quelconque. Et pourtant on lui en met des bâtons dans les roues !
Dans ce roman on est parfaitement dans ce schéma. Je ne résumerai pas l'histoire car il y a à peine une histoire. Peut-être un peu de secret de famille, de mystère qui maintient une sorte d'envie d'aller au bout.
En tout cas, dans la recette il y a un juge d'instruction, un capitaine de gendarmerie, un notaire et tout ce beau monde, fine fleur des notables locaux, qui est plus ou moins à la solde d'un propriétaire un peu véreux, sous couvert de respectabilité. (Ne sentez-vous pas un parfum de « déjà-vu » ?) – Je passerai sur le lien qui semble mettre en cause une loge franc-maçonnique.
Il est vrai que l'on rencontre, au fil de la lecture plusieurs retournements de situation, mais qui ne cachent pas les facilités d'écriture.
Bon, c'est une lecture acceptable, mais on a envie d'être vite au bout. D'autant que je n'ai rien appris en refermant ce livre. Je ne dirai pas que c'est nul, car certains aimeront certainement, mais j'ai bien peur que ce temps passé soit du temps perdu.