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EAN : 9782258118966
272 pages
Presses de la Cité (21/01/2016)
3.06/5   44 notes
Résumé :
En digne fille de sa mère, Virginie assume pleinement sa façon d'être et de vivre. Célibataire convoitée élevant seule ses deux enfants, elle consacre toute son énergie à ses chevaux et à la Fosse aux Louves, son domaine au cœur de la Brenne qui s'étend entre fermes et étangs, sur plus de cinq cents hectares.

Libre, séduisante, puissante... Trop peut-être au regard de celui qui, dans l'ombre, nourrit une haine profonde envers elle et sa mère Hélène de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis toujours enthousiaste et flattée lorsque Babelio me propose un livre en échange d'une critique. J'ai eu tellement de bonnes surprises inattendues dans le cadre de cette opération !
Mais cette fois-ci, cela n'a pas fonctionné, je me suis profondément ennuyée à la lecture de ce livre insipide.
L'histoire est d'une banalité sans nom, les personnages sans envergure, voire caricaturaux par excès de tout, trop de haine, trop de jalousie.
Si seulement l'écriture pouvait en sauver quelque chose, mais non, un style plat, des expressions toutes faites, etc, etc.
Voilà, j'ai eu beaucoup de mal venir à bout de ses 26o pages que je n'ai lues que par respect pour Babelio et les Presses de la Cité que je remercie pour cet envoi.

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Cette chronique sera brève : je n'ai pas accroché. Je me suis perdue dès le départ dans une liste bien trop longue de personnages. J'ai persisté car je ne suis pas du genre à abandonner aussi vite la partie. Mais au fur et à mesure, je me rendais bien compte que je n'adhérais pas du tout à l'histoire. Peut-être attendais-je autre chose avec un titre aussi évocateur ? Peut-être ne suis-je, tout simplement, pas sensible à ce genre d'histoire. Que voulez-vous, quand la mayonnaise ne prend pas dès le départ, il est difficile de la rattraper par la suite. Je termine donc sur cette métaphore culinaire.

Ceci n'est que mon simple avis. Je vous conseille donc d'aller voir d'autres critiques ayant plus apprécié ce livre que moi.

Merci tout de même à Babelio et aux Éditions Presses de la Cité.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Cela fait des lustres que je me dis qu'il va vraiment falloir que je me désabonne de France Loisirs dont 90 % des livres proposés ne m'intéressent absolument pas et où, chaque trimestre, je suis contrainte de commander un livre par défaut. L'achat de celui-ci n'a été motivé que par la validation d'un poste du challenge-lecture que nous faisons, chaque année, entre copains et qui mentionnait la lecture d'un livre comportant un nom d'animal.

Je ne pourrais dire si c'est un bon ou mauvais roman de gare vu que je ne sais pas en quoi cela consiste. N'y voyez aucun snobisme de ma part, c'est juste que je ne prends jamais le train. Bon, d'accord, j'admets que c'est un peu tiré par les cheveux comme entrée en matière mais c'est tout ce qui me vient tant ce bouquin est un ramassis de clichés.

Parmi les personnages - tous friqués et/ou propriétaires terriens - celui qui remporte, haut la main, l'Harlequin d'Or est... roulements de tambour... Tristan de l'Escuyer de la Papotière (rien que le nom, déjà !). Beau ténébreux aux tempes grisonnantes, pianiste de renommée internationale, il se déplace en Aston Martin DB5, boit du Clos de l'Angélus 1995, s'assied sur des canapés Chesterfield en cuir pleine fleur et, toutes les vingt pages, s'asperge d'Habit Rouge de Guerlain.

L'héroïne, belle, libre et sauvage, est propriétaire d'un haras. Tout ce beau monde évolue sur ses terres, le plus souvent à cheval et toujours avec élégance. Etant bien entendu qu'ils aiment et respectent la nature - qu'il y a-t-il de plus beau que la brume qui se lève au petit matin sur les étangs... La nature, disais-je donc, et particulièrement sa faune qu'ils passent leur temps à buter à qui mieux-mieux - qu'il y a-t-il de plus noble que la chasse pour ces gentleman-farmer bien nés.

Bref, ce n'est ni bien ni mal écrit. C'est surtout déplorablement convenu et effroyablement cul-cul.
C'est décidé, je vais l'offrir à ma belle-mère. Elle va adorer, je le sais. C'est d'ailleurs ce qui est formidable avec les livres : ce qui ne plait pas à l'un, trouvera toujours à en ravir un autre. Ils ont tous une raison d'être, même les daubes.
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Nous avons tous lu des romans dits « de terroir », avec plus ou moins de plaisir ou de bonheur.
Avec « La fosse aux louves », on a tout de suite l'impression de se trouver devant un écran de télévision, en été quand on nous abreuve de ces feuilletons eux aussi classés « terroir » dans lesquels une femme de caractère, qui a vécu des événements bien pénibles, fait face à tout pour mener de main de maître un domaine agricole ou viticole quelconque. Et pourtant on lui en met des bâtons dans les roues !

Dans ce roman on est parfaitement dans ce schéma. Je ne résumerai pas l'histoire car il y a à peine une histoire. Peut-être un peu de secret de famille, de mystère qui maintient une sorte d'envie d'aller au bout.

En tout cas, dans la recette il y a un juge d'instruction, un capitaine de gendarmerie, un notaire et tout ce beau monde, fine fleur des notables locaux, qui est plus ou moins à la solde d'un propriétaire un peu véreux, sous couvert de respectabilité. (Ne sentez-vous pas un parfum de « déjà-vu » ?) – Je passerai sur le lien qui semble mettre en cause une loge franc-maçonnique.
Il est vrai que l'on rencontre, au fil de la lecture plusieurs retournements de situation, mais qui ne cachent pas les facilités d'écriture.
Bon, c'est une lecture acceptable, mais on a envie d'être vite au bout. D'autant que je n'ai rien appris en refermant ce livre. Je ne dirai pas que c'est nul, car certains aimeront certainement, mais j'ai bien peur que ce temps passé soit du temps perdu.
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Il fut une époque où je lisais beaucoup de romans de terroir. Ma mère aimait cela, j'aimais cela, alors nous nous plongions les yeux fermés dans ces récits qui faisaient vivre nos belles régions de France. Parfois d'ailleurs, quand je jette un coup d'oeil aux étagères de ma bibliothèque, je ne peux éviter un sourire ému en voyant certains titres. Mais voilà, ma mère n'est plus, et je n'ai plus lu de romans de terroir.

Jusqu'à ce que la Masse Critique Babelio et les Presses de la Cité ne me proposent la Fosse aux louves. le résumé est alléchant, la région -la Brenne- me rappelle des souvenirs, je suis partante et j'attends avec impatience la réception de ce roman. J'avais, en renouant avec ce genre, la sensation de renouer un peu avec ma mère. Las, à l'arrivée, n'en ressort que de la déception.

Le premier obstacle a été de repérer qui était qui dans les personnages. Ils sont nombreux et pas assez développés, pour ne pas dire caricaturaux parfois. Je suis ensuite passée par l'étape des soupirs et des yeux vers le ciel. Tout est très stéréotypé dans cette reprise des schémas d'une saga familiale : la famille aisée, la lutte de pouvoir, les gentils, les méchants, l'amour. Je fais partie des lecteurs qui ne sont pas gênés par les stéréotypes si ceux si sont bien employés et fonctionnent. Mais là, clairement, la sauce n'a pas pris. Sans aucun doute parce l'écriture ne donne pas de souffle à ce récit trop plat.

Ne reste que la Brenne, qui malgré mes critiques, vit dans ces pages. Et ça, c'était quand même agréable.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dans ces soi-disant grandes familles on se drapait toujours dans une dignité d'un blanc immaculé, ce qui parfois pouvait tromper son monde. Parfois, mais pas toujours. Personne n'est jamais tout noir, personne n'est jamais tout blanc. C'était bien la première chose qu'il avait apprise dans sa tumultueuse carrière. (P72)
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On ne lui connaissais pas d'homme. Enfin pas vraiment. Pas de régulier qui aurait joué au mâle de la propriété. Le mâle, c'était elle aussi. Par deux fois, on l'avait vue enceinte, et elle avait donné deux ravissantes têtes blondes qui ne ressemblaient qu'à elle forcément puisque lui, eux, on ne les connaissait pas. N'allez pas croire que c'était par accident. Elle avait sans doute sélectionné deux étalons capables, en sang comme en muscles, au jour choisi par elle, de la prendre une seule fois mais la bonne.
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Elle pensait être de bonne foi en tout, mais elle savait qu'il ne suffit pas d'être honnête pour que la vie vous épargne. Bien au contraire.
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A cinquante ans, il en faisait dix de plus. Mais elle s'interdisait de dire du mal des autres, encore moins d'en penser. Antoine faisait partie de la famille. Quoi qu'on en dise. C'est vrai qu'il était de ceux que l'on ne choisit pas et que souvent, avec lui, sa tante avait dû porter sa croix.
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Écoute la promesse de l'aube, lui disait-il. Sois comme le sage qui attend, et souris. Détends ton regard, affûte tes sens. Nous ne sommes que des humains, Élise, et c'est là toute la difficulté.
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Vidéo de Bertrand Carette
Bertrand Carette, nouvel auteur aux éditions Presses de la Cité, s'adresse aux lecteurs de la collection Terres de France, à l'occasion de la sortie de son roman "La Fosse aux Louves". En savoir plus : http://bit.ly/1QMJcHy
Interview réalisée par Nathalie Iris Libraire Les Mots en marge ? La Garenne Colombe
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