AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,06

sur 44 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
9 avis
1
6 avis
Cette chronique sera brève : je n'ai pas accroché. Je me suis perdue dès le départ dans une liste bien trop longue de personnages. J'ai persisté car je ne suis pas du genre à abandonner aussi vite la partie. Mais au fur et à mesure, je me rendais bien compte que je n'adhérais pas du tout à l'histoire. Peut-être attendais-je autre chose avec un titre aussi évocateur ? Peut-être ne suis-je, tout simplement, pas sensible à ce genre d'histoire. Que voulez-vous, quand la mayonnaise ne prend pas dès le départ, il est difficile de la rattraper par la suite. Je termine donc sur cette métaphore culinaire.

Ceci n'est que mon simple avis. Je vous conseille donc d'aller voir d'autres critiques ayant plus apprécié ce livre que moi.

Merci tout de même à Babelio et aux Éditions Presses de la Cité.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          523
Je suis toujours enthousiaste et flattée lorsque Babelio me propose un livre en échange d'une critique. J'ai eu tellement de bonnes surprises inattendues dans le cadre de cette opération !
Mais cette fois-ci, cela n'a pas fonctionné, je me suis profondément ennuyée à la lecture de ce livre insipide.
L'histoire est d'une banalité sans nom, les personnages sans envergure, voire caricaturaux par excès de tout, trop de haine, trop de jalousie.
Si seulement l'écriture pouvait en sauver quelque chose, mais non, un style plat, des expressions toutes faites, etc, etc.
Voilà, j'ai eu beaucoup de mal venir à bout de ses 26o pages que je n'ai lues que par respect pour Babelio et les Presses de la Cité que je remercie pour cet envoi.

Commenter  J’apprécie          503
Cela fait des lustres que je me dis qu'il va vraiment falloir que je me désabonne de France Loisirs dont 90 % des livres proposés ne m'intéressent absolument pas et où, chaque trimestre, je suis contrainte de commander un livre par défaut. L'achat de celui-ci n'a été motivé que par la validation d'un poste du challenge-lecture que nous faisons, chaque année, entre copains et qui mentionnait la lecture d'un livre comportant un nom d'animal.

Je ne pourrais dire si c'est un bon ou mauvais roman de gare vu que je ne sais pas en quoi cela consiste. N'y voyez aucun snobisme de ma part, c'est juste que je ne prends jamais le train. Bon, d'accord, j'admets que c'est un peu tiré par les cheveux comme entrée en matière mais c'est tout ce qui me vient tant ce bouquin est un ramassis de clichés.

Parmi les personnages - tous friqués et/ou propriétaires terriens - celui qui remporte, haut la main, l'Harlequin d'Or est... roulements de tambour... Tristan de l'Escuyer de la Papotière (rien que le nom, déjà !). Beau ténébreux aux tempes grisonnantes, pianiste de renommée internationale, il se déplace en Aston Martin DB5, boit du Clos de l'Angélus 1995, s'assied sur des canapés Chesterfield en cuir pleine fleur et, toutes les vingt pages, s'asperge d'Habit Rouge de Guerlain.

L'héroïne, belle, libre et sauvage, est propriétaire d'un haras. Tout ce beau monde évolue sur ses terres, le plus souvent à cheval et toujours avec élégance. Etant bien entendu qu'ils aiment et respectent la nature - qu'il y a-t-il de plus beau que la brume qui se lève au petit matin sur les étangs... La nature, disais-je donc, et particulièrement sa faune qu'ils passent leur temps à buter à qui mieux-mieux - qu'il y a-t-il de plus noble que la chasse pour ces gentleman-farmer bien nés.

Bref, ce n'est ni bien ni mal écrit. C'est surtout déplorablement convenu et effroyablement cul-cul.
C'est décidé, je vais l'offrir à ma belle-mère. Elle va adorer, je le sais. C'est d'ailleurs ce qui est formidable avec les livres : ce qui ne plait pas à l'un, trouvera toujours à en ravir un autre. Ils ont tous une raison d'être, même les daubes.
Commenter  J’apprécie          3619
Il fut une époque où je lisais beaucoup de romans de terroir. Ma mère aimait cela, j'aimais cela, alors nous nous plongions les yeux fermés dans ces récits qui faisaient vivre nos belles régions de France. Parfois d'ailleurs, quand je jette un coup d'oeil aux étagères de ma bibliothèque, je ne peux éviter un sourire ému en voyant certains titres. Mais voilà, ma mère n'est plus, et je n'ai plus lu de romans de terroir.

Jusqu'à ce que la Masse Critique Babelio et les Presses de la Cité ne me proposent la Fosse aux louves. le résumé est alléchant, la région -la Brenne- me rappelle des souvenirs, je suis partante et j'attends avec impatience la réception de ce roman. J'avais, en renouant avec ce genre, la sensation de renouer un peu avec ma mère. Las, à l'arrivée, n'en ressort que de la déception.

Le premier obstacle a été de repérer qui était qui dans les personnages. Ils sont nombreux et pas assez développés, pour ne pas dire caricaturaux parfois. Je suis ensuite passée par l'étape des soupirs et des yeux vers le ciel. Tout est très stéréotypé dans cette reprise des schémas d'une saga familiale : la famille aisée, la lutte de pouvoir, les gentils, les méchants, l'amour. Je fais partie des lecteurs qui ne sont pas gênés par les stéréotypes si ceux si sont bien employés et fonctionnent. Mais là, clairement, la sauce n'a pas pris. Sans aucun doute parce l'écriture ne donne pas de souffle à ce récit trop plat.

Ne reste que la Brenne, qui malgré mes critiques, vit dans ces pages. Et ça, c'était quand même agréable.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          321
Nous avons tous lu des romans dits « de terroir », avec plus ou moins de plaisir ou de bonheur.
Avec « La fosse aux louves », on a tout de suite l'impression de se trouver devant un écran de télévision, en été quand on nous abreuve de ces feuilletons eux aussi classés « terroir » dans lesquels une femme de caractère, qui a vécu des événements bien pénibles, fait face à tout pour mener de main de maître un domaine agricole ou viticole quelconque. Et pourtant on lui en met des bâtons dans les roues !

Dans ce roman on est parfaitement dans ce schéma. Je ne résumerai pas l'histoire car il y a à peine une histoire. Peut-être un peu de secret de famille, de mystère qui maintient une sorte d'envie d'aller au bout.

En tout cas, dans la recette il y a un juge d'instruction, un capitaine de gendarmerie, un notaire et tout ce beau monde, fine fleur des notables locaux, qui est plus ou moins à la solde d'un propriétaire un peu véreux, sous couvert de respectabilité. (Ne sentez-vous pas un parfum de « déjà-vu » ?) – Je passerai sur le lien qui semble mettre en cause une loge franc-maçonnique.
Il est vrai que l'on rencontre, au fil de la lecture plusieurs retournements de situation, mais qui ne cachent pas les facilités d'écriture.
Bon, c'est une lecture acceptable, mais on a envie d'être vite au bout. D'autant que je n'ai rien appris en refermant ce livre. Je ne dirai pas que c'est nul, car certains aimeront certainement, mais j'ai bien peur que ce temps passé soit du temps perdu.
Commenter  J’apprécie          281
Avec une quatrième de couverture prometteuse et en personnage principal une femme au fort caractère, tous les ingrédients semblaient réunis pour un bon moment de lecture.
Cela n'aura malheureusement pas suffi. Je n'ai terminé le roman que parce qu'il s'agissait d'un cadeau. En effet, j'ai fait un blocage dès les premières pages du roman et j'ai eu énormément de mal à me motiver pour poursuivre ma lecture. La faute aux personnages et à la manière dont l'auteur les décrit à grands traits, les faisant apparaître comme des caricatures (le méchant pervers, la gentille toute dévouée, le notable cupide et véreux, etc), sans que rien ne vienne atténuer cette impression ni leur offrir un peu de nuance et d'humanité.
Cette mauvaise première impression m'aura sans doute empêchée d'apprécier l'intrigue autant que je ne l'aurais dû...
Commenter  J’apprécie          260
D'habitude, je suis plutôt bon public pour la littérature du terroir et j'aime beaucoup les grandes sagas familiales, surtout celles avec de beaux portraits de femmes. C'est ce que j'ai pensé trouver dans la Fosse aux louves, et c'est pourquoi j'ai été ravie d'être retenue pour participer à cette opération Masse critique spécifique.
Malheureusement, je dois reconnaître que ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
L'histoire démarre trop lentement et se termine trop vite.
Les personnages ne sont pas assez creusés pour qu'on s'y attache vraiment.
Le style est enlevé, mais parfois un peu forcé.
Seule la Brenne tire son épingle du jeu, ce qui justifie en tout cas que ce livre fasse partie de cette belle collection Terres de France.
Je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité pour ce partenariat et pour le plaisir de la découverte, même si le coup de coeur n'a pas été au rendez-vous pour cette fois.
Commenter  J’apprécie          220
Tout d'abord merci à la masse critique Babelio de m'avoir fait confiance pour donner une critique sur ce livre. Je suis une adepte de Françoise Bourdin pour moi spécialiste des sagas familiales et roman du terroir. Avec La fosse aux louves on y est plongé en plein dedans avec des rebondissements.
L'histoire se passe à La Brenne dans le milieu de riche propriétaire terrien et chevaux. On y retrouve la Famille CABALLI, Hélène et sa fille Virginie qui provoque des jalousies, deux femmes indépendantes qui n'ont pas besoin d'hommes pour subvenir à leur besoin. Nous avons Antoine de Vauriacout, le cousin jaloux et infect qui sème la terreur dans le village. Nous sommes dans une histoire familiale avec problème d'héritage. Autour de cette famille gravite des bons et méchants. le notaire avec un nom à tomber par terre, un juge d'instruction bête comme ses pieds. Et nous avons d'un autre côté, Tristan et sa fille Elise, les deux amis d'enfance Alexandre et Damien et l'avocat qui sera le pilier et le fil conducteur dans cette histoire.
J'ai bien aimé ce roman qui est court et va droit au but. Par contre je trouve qu'il sautait parfois le temps de l'histoire sachant qu'au ¾ du livre il y a un revirement de situation très important qui d'ailleurs m'a laissé bouche bée. Une fin un peu trop rapide. Je me suis dit que l'auteur voulait peut être juste nous faire languir et quand on connaissait la vérité, pas besoin de donner d'explication. En fait la vérité n'éclate jamais et la vie continue pour les héros. Pour arrêter la comparaison avec Françoise Bourdin, Bertrand Carette donne une autre issu à son roman. Certes on parle de famille et secret mais lui pousse la méchanceté de ses personnages et j'ai eu l'impression qu'il dénonçait certaines malversation de notre société gérer par des hommes cupides. Un bon moment de lecture dévoré en 2 jours. Je me suis plongée dans la beauté du paysage et ça m'a donné envie de visiter la Brenne. J'espère vraiment que c'est aussi beau qu'il le décrit.
Par contre, il y a un gros problème de concordance d'âge sur les personnages. J'ai eu du mal à savoir quelle âge ils avaient alors que l'auteur insiste sur le passé et la différence d'âge. Pour ne pas spoiler, ce n'est pas logique que Virginie aie 28 ans. Quand on fait le calcul elle doit avoir 6 ans de plus qu'Elise qui a 25 ans. Tristan a rencontré Hélène il avait 20 ans. Soit il a 48 soit 51 ans. Juste pour information.
Commenter  J’apprécie          131
Je ne suis pas forcément adepte de la collection "Terres de France" des Presse de la Cité mais je n'oublie pas que l'on y trouve parfois de (très) bonnes surprises (rappelons notamment les Nymphéas noirs de Michel Bussi). J'espérais donc une bonne surprise de la Fosse aux louves de Bertrand Carette, reçu dans le cadre d'une opération Masse critique de Babelio. Hélas, trois fois hélas, je ne peux pas dire que ce fut le cas.

L'histoire est classique : sur fond de vieilles querelles de famille et de clochers, une grande bourgeoise de la Brenne va se retrouver accusée de captation d'héritage. En parallèle, les amours ne seront jamais loin : ceux du présent comme ceux du passé qui resurgiront fort à propos.

Le souci, c'est que l'ensemble est soit trop convenu et très (trop) caricatural, soit invraisemblable. Comme cela a été dit dans de précédentes critiques, l'ensemble est souvent "trop", porté par un style flirtant trop souvent avec l'emphase.

Il reste cependant une atmosphère très agréable dans la description de la Brenne et de ses paysages, par un auteur dont l'amour et la passion pour ce territoire se ressent à chaque chapitre. Idem pour la musique ou les chevaux.

Merci donc pour ce moment... mais je ne suis probablement pas la bonne cible pour ce livre.
Commenter  J’apprécie          120
Il n'y a pas longtemps, lors d'une permanence à la bibliothèque, on m'a demandé un conseil sur les romans terroir. Grand moment de solitude pour moi. Aussi, lorsque Babelio a proposé ce livre, je me suis inscrite et je les remercie.
A la mort de tante Elisabeth, Hélène et Virginie, mère et fille, ont hérité de la fosse aux louves, domaine de plus de 5oo hectares, tandis qu'Antoine, cousin d'Hélène, n'a eu droit qu'a des miettes, soit 150 hectares.
Virginie, séduisante et indépendante, élève des chevaux sur le domaine, une passion dévorante qui exclut l'amour. Elle est entourée de son meilleur ami, Alex, voisin et accessoirement amoureux transi, et d'Elise, jeune femme qui partage sa passion et dont le père Tristan, pianiste international, lui a transmis cet amour des chevaux. Hélène, distinguée et magnanime, s' occupe de la gestion administrative et financière du domaine et des relations de toute bonne gens qui se respecte. Antoine, bon à rien notoire, voit son magot fondre comme neige au soleil, et décide de se venger de ces deux pestes qui lui empoisonnent la vie. Il dépose une plainte contre Hélène pour captation d'héritage, avec l'aide d'un notaire, Maître Vireuse, personnage siripeux et obséquieux.
Vous l'aurez compris, jalousie, vengeance, trahison, secrets de famille, passions amoureuses sont les ingrédients de cette histoire.
Mais voilà, je n'ai pas apprécié cette lecture. Des personnages caricaturés à l'extrême (les bons, les méchants), de gros clichés, et un dénouement si prévisible. Ce sera mieux une prochaine fois.
Commenter  J’apprécie          110



Autres livres de Bertrand Carette (1) Voir plus

Lecteurs (86) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}