AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,06

sur 44 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
9 avis
1
6 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A priori, les romans du terroir ne sont pas un genre de littérature que j'affectionne, mais il m'est arrivé de faire d'agréables découvertes, c'est pourquoi j'ai accepté de chroniquer ce livre pour Babelio et les Presses de la Cité, que je remercie ici.
Le roman du terroir est axé sur la continuité, les traditions et la transmission des valeurs, ingrédients que le lecteur retrouve dans "La Fosse aux Louves". Donc pas de surprise, et rien de bien enthousiasmant non plus.
L'intrigue est longue à démarrer; le roman devient légèrement plus intéressant lorsque l'action commence vraiment, mais alors du coup, tout s'accélère! C'est un peu excessif.
J'ai eu le sentiment de lire un roman-photo sans images, avec des personnages attendus, des clichés. Des maladresses dans la construction de l'histoire: par exemple, un dénommé Damien apparaît, puis, pendant de nombreuses pages, disparaît pour refaire surface au moment opportun.
De l'intrigue, je ne donne que les ingrédients pour ne rien en dévoiler : secrets de famille, rivalités, antagonismes de classe, sexe, cupidité, amours contrariés, morts, dans un cadre de nature et d'animaux. Une fois le décor planté, ce livre se laisse lire, mais sans plus.
Le style n'accroche pas le lecteur non plus, assez convenu, un usage un peu forcé d'images de musique et de chasse.
Vous l'aurez compris, ce livre ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          50
"C'est un beau roman, c'est une belle histoire 
C'est une romance d'aujourd'hui" dès les premiers chapitres cet air là me trotte dans la tête.
D'entrée de jeu, l'écriture a une musicalité qui va avec l'histoire, un grand et beau domaine, une femme libre, un musicien et un affreux jojo qui cuve son vin et sa rancoeur.
Virginie, élève des chevaux et comme eux elle est libre, indomptable, naturelle et belle; racée en somme à l'extérieur comme à l'intérieur. Elle a fait deux filles toute seule.
Sa mère Hélène veille, avec bienveillance et efficacité.
Antoine , son oncle, lui qui n'a pensé qu'à s'amuser et jouir s'estime lésé lors de l'héritage, et il veut en découdre : son but détruire, car il veut tout le domaine et Hélène ; pour cela il trouve facilement un notaire véreux.
Son voisin de domaine Alexandre est son amoureux transi.
Virginie n'a d'yeux et de temps que pour son domaine, mais elle va tomber amoureuse de Tristan, veuf, musicien mondialement reconnu, et passionné de chevaux.
Et puis il y a un personnage omniprésent, la fosse aux louves beau domaine dans la Brenne. Peuplé d'animaux, d'étangs...
La plume de l'auteur vous fait ressentir la beauté des lieux, leurs parfums, leurs couleurs, et toutes ces petites choses qui font que la France est un magnifique pays, quand on sait y respirer.

Un joli roman du terroir, séduisant mais avec un bémol car il est un peu convenu et le lecteur attentif n'est pas surpris par le déroulement de cette histoire.
Le plus, l'auteur connait bien sa région et sait en restituer son essence.
En conclusion un bon moment de lecture et une évasion assurée.

Merci Babelio et aux Presses de la Cité collection Terres de France de m'avoir fait confiance.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est publié dans une collection, Terres de France, qui m'a valu quelques belles lectures… Annie Degroote, Jean Anglade, etc…

Lu dans le cadre de l'opération ‘'Masse critique'' il m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

Comme tout roman de terroir, celui-ci a pour toile de fond une région ; en l’occurrence le Berry que j'aime beaucoup mais que j'ai peu fréquenté. Belles descriptions de cette région : forêts, étangs et faune. Peu férue de chasse, j'ai eu du mal avec le vocabulaire lié à cette activité ; par contre, aimant les chevaux, j'ai beaucoup apprécié tout ce qui était lié à l'activité de l'héroïne, éleveuse de chevaux de sport. .

Quant à l'intrigue, on y trouve : secrets de famille (deux, voire trois), moeurs provinciales, intrigues amoureuses, femmes fortes, haines et vengeances… bref une intrigue digne des romans du 19e siècle. Mais il est difficile de faire du Balzac, surtout en 270 pages.Cela manque de subtilité, de nuances : les méchants sont très méchants, les gentils frisent la sainteté ; les amis sont ‘'à la vie, à la mort'', les ennemis sont fourbes et abjects ; les pauvres détestent les riches ; les dépositaires de l'ordre public et de la justice sont plus préoccupés de leur carrière que de déontologie, etc...
Une analyse plus fine des caractères et motivations de chacun aurait permis de faire passer le trop-plein de péripéties.

Un signe toutefois : je n'ai pas été tentée d'abandonner ce roman en cours de lecture… Je dirais simplement : ni bon, ni mauvais.
Commenter  J’apprécie          50
Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité de m'avoir offert ce roman dans le cadre d'une Masse critique.

J'ai apprécié cette histoire située dans la Brenne. Les personnages sont intéressants à découvrir mais je déplore un petit manque de surprise dans l'évolution de l'histoire.

Néanmoins, un chouette moment de lecture et une jolie découverte...
Commenter  J’apprécie          20

Autres livres de Bertrand Carette (1) Voir plus

Lecteurs (86) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}