Kushiel, tome 1 : La marque

Eloges dithyrambiques et enthousiasme délirant accompagnent la série Kushiel où qu'elle soit publiée.Evidemment, je l'ai lu. Pas évidemment, j'ai détesté. Au point de ne pas dépasser la moitié du premier tome. Pourquoi ? Voici quelques explications :
Les dites « éloges dithyrambiques et enthousiasme délirant » m'ont incitée à placer la barre très haut. Trop haut. Je m'attendais à de l'epic fantasy ultra travaillée. J'ai eu un mauvais roman erotico-dystopique.
L'image de la femme qui transparaît et la banalisation de l'esclavagisme sexuel (ou alors je n'ai rien compris au bouquin?) m'ont choquée. Je me sens seule.
Le style d'écriture est plat. Il révèle une fois de plus un manque d'imagination et de travail de l'auteur.
Le seul intérêt du roman semble résider dans l'intrigue (pour moi inintéressante, mais pas pour d'autres lecteurs visiblement). Or, j'attendais de me plonger dans un univers riche et mystérieux. L'auteur se contente d'explications brouillonnes au début, censées perdre le lecteur par leur complexité dans l'espoir qu'il se satisfera de miettes dans la suite du roman.
Je n'irai pas plus loin, non merci.

Huhuhu de la fantaisie érotique, je vais m'encanailler !
Euuuuh on en parle de la normalisation de la pédocriminalité de toute la première partie ? Des vieux mecs qui regardent un petit garçon de 10 ans avec les yeux qui brillent et qui comptent les jours avant le moment où ils pourront l'acheter ?

On en parle de l'héroïne qui entre 7 et 10 ans a des émotions quand un homme lui touche l'épaule, déjà des envies charnelles et hâte d'entrer dans le monde de la prostitution ? P*tain elle a l'âge d'être en primaire, à 10 ans on a des peluches, on n'en a rien à carrer des adultes qui nous touchent les épaules, ou qu'un type soit beau !

Je t'entends répondre ''Mais c'est parce que c'est l'héroïne et parce qu'elle a sa marque dans l'oeil, là''. Non, c'est pas acceptable. Plein de pédocriminels sortent comme excuse le classique 'il/elle le voulait, il/elle m'a aguiché'. Normaliser ces réflexions, c'est grave. Sexualiser des enfants, c'est grave.

''Mais enfin c'est un livre!'' Oui, justement. La culture ça forge nos représentations du monde, et ce qui est présenté comme normal dans un bouquin devient pernicieusement normal dans la vraie vie. On. Ne. Sexualise. Pas. Les. Enfants.

J'étais horrifiée par ce que je lisais, et par le naturel avec lequel c'était écrit.
Ensuite l'héroïne grandit mais tu as compris que je n'étais pas dans les meilleures dispositions du monde pour suivre ses aventures. Alors c'est alambiqué, maniéré, très long, je me suis ennuyée pendant 300 pages et j'ai laissé tomber.

J'ai tenté la lecture, attiré par le prix locus premier roman, ainsi que par les illustrations sensuelles, en premières de couverture des livres du cycle Kushiel.
J'ai décroché assez rapidement. Je suis peut-être un peu macho, je n'ai pas adhéré à l'héroïne en devenir; j'ai pressenti par ailleurs au fur et à mesure du tissage de la trame, des trucs louches à l'horizon.

Rien que la couverture me faisait de l'oeil depuis un moment, et puis, le résumé semblait promettre une histoire originale. Et, ma fois, ce fut le cas, dans un contexte érotico-religieux, centré sur les charmes qui sont maitre dans ce livre, j'ai pourtant vite déchanté.

Rien à avoir avec ma propre croyance, c'est juste que je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre. Je me suis forcée, et forcée, et forcée....avant d'abandonner au final, car franchement, entre les longueurs vraiment très longues, les descriptions bien trop alambiquées et les personnages ennuyants à mourir tant ils ont l'air creux, c'était trop pour moi.

Je suppose qu'il y a tout simplement des styles qui ne me vont pas, au vu de la déférence que certains portent à ce livre. C'est bien dommage, car même si parfois l'écriture est lourde et casse-tête, elle est riche et m'apprenait de nouveaux trucs.

Je n'ai pas accroché à ce livre.
Le côté érotico-religieux ne m'a pas plu du tout, les complots m'ont laissé de marbre, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. L'intrigue met plus de la moitié du roman à démarrer et le côté "tous les habitants de Terre d'Ange sont trop beaux parce qu'ils descendent des dieux" m'a paru une bête excuse pour avoir des personnages beaux à tomber par terre.

Je ne dirais pas que j'ai détesté ou que c'était mauvais, l'écriture de l'auteure est pas mal, mais ça n'est définitivement pas mon genre de lecture. Je n'ai absolument pas été sensible à son oeuvre et je me suis royalement ennuyée.

Alors voilà après plusieurs avis et critiques satisfaits je me suis laissée tenter.
Vous exprimer ma déception en quelques mots: ennui, longueur et lassitude.
Je me suis arrêtée de dépit au chapitre 13 car ça n'avançait pas.
Les descriptions politico-historiques qui doivent je suppose nous faire nous imprégner du monde et du contexte m'ont dégoûtées de la suite. J'ai commence à lire en diagonale au chapitre 9 espérant apercevoir une lueur que sous-tendait certains passages mais ... Au chapitre 13 toujours rien.
Donc j'abandonne.
Peut être y reviendrais-je un jour mais pas de suite c'est certain.