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4,14

sur 594 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je l'ai lu il y a quelques temps, et j'avais été très déçue. Certes, il s'agit d'une jeune femme dont le métier de courtisane dissimule d'autres talents, mais nous restons dans l'approche très classique de l'Elu.

Pas au sens propre, elle doit forger son avenir à la force du "poignet", mais le lecteur sent parfaitement que les dés l'ont choisie.

Ce premier tome est un récit d'apprentissage, qui est sauvé par un cadre particulier, la violence et l'âpreté des traitements subis. Bref, je m'attendais vraiment à autre chose surtout pour un prix Locus, mais finalement les atours sont sans doute plus chamarrés, mais le contenu pas si novateur.

Bon moment mais pas à la hauteur de la promesse vendue.
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Après une relecture du roman, ce roman m'apparait malgré tout comme un ballon de baudruche sur sa construction narrative. Pourquoi ? Nous sommes face à 3 types de romans différents : d'abord un roman d'initiation aux accents orientaux, puis une entrée dans le Monde façon 18ème siècle et enfin un roman d'aventures fantasy. le tout est audacieux, surtout quand on voit le sujet traité par l'auteur, mais il n'empêche qu'on ressent un manque d'unité. de plus la description des talents de Phèdre est très détaillée sur le premier quart du roman et beaucoup moins sur le reste. En plus de donner une impression de changement d'atmosphère, les personnes qui ne persévèrent pas assez dans la lecture ne retiendront que l'épisode du tisonnier ou la torture et l'humiliation que Mélisande fait subir à Phèdre. Pourtant, le roman se comporte comme un tout : il faut que Phèdre traverse les 3 étapes du type de roman choisi par Carey pour que son caractère et son identité évolue.

Ça commençait super bien pourtant avec une ambiance qui ramenait nos sens aux mille et une nuits. le fond religieux est bien développé et tourné en dérision, on s'attend à quelque chose d'unique, d'original.
La suite a été la première fois une suite de déconvenues, car j'ai eu l'impression de quitter 3 fois le roman pour lire autre chose. le liant n'est pas forcément très bon, surtout quand le début met la barre vraiment très haut.

J'ai dû le relire une 2e fois pour finalement apprécier le roman. le passage de la maison de Cereus aux jeux de Cour avec Delaunay est toujours un point sensible où j'ai l'impression d'avoir été flouée sur la came. Celui qui nous fait passer des complots politiques au récit d'aventures est mieux passé, même si on retombe sur un récit beaucoup plus classique, parfois même un peu surjoué. Combien de fois je m'imaginais la fin d'une scène avant qu'elle soit décrite.

Ceci dit la plume de l'auteur est vraiment agréable, on tombe pas dans l'excès du cliché et on s'attache vraiment aux personnages.

Après cette relecture, ça sera un "oui" pour lire la suite. Et un "oui" même pour m'avoir dans ma bibliothèque et pas qu'en ebooks.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..
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Voici un avis particulièrement mitigé ! J'ai lu, en deux semaines, Kushiel, la marque, le tome 1 écrit par Jacqueline CAREY. Voilà qui ne me ressemble pas du tout… Je n'ai pas l'habitude de laisser traîner un livre sur autant de jours !

Je ne pourrais pas dire que ce livre m'a déplu mais la longueur de l'intrigue a entravé mon intérêt pour ce monde fantastique et pour ces personnages intéressants, néanmoins.

Le contexte de ce monde particulier est très riche. La religion est décrite, la politique est précisée, les personnages sont autant manipulés que manipulateurs. L'ensemble est complexe, voire compliqué et je me suis forcée à lire lentement pour ne rien manquer de ces descriptions qui promettaient et ont fait de ce premier tome une intrigue très bien construite dans le temps.

Le temps… il passe et l'évolution des personnalités est décrite avec précision. J'étais avide de comprendre cette progression, m'attachant de plus en plus à chacun des personnages : Phèdre, le Prince des Voyageurs, son mentor, son « frère »… L'auteure nous dépeint chacun d'eux et c'est un véritable bonheur d'obtenir des esprits presque réels, intelligents, fonctionnant chacun à leur manière, unique.

Une petite pointe d'érotisme se glisse entre les pages et dans les corps. Ce n'est pas désagréable. Ce n'est pas dominant et cela s'estompe au fur et à mesure de l'intrigue et de l'aventure. Phèdre est une courtisane particulière, dans un environnement étonnant mais elle a d'autres qualités comme sa curiosité, son écoute, sa volonté de se soumettre dans la droiture en respectant ses croyances religieuses et politiques. Ce livre est intéressant…

Il répond à mes attentes. Lorsqu'on le possède entre ses mains, on n'ignore pas que le chemin sera long et difficile. le complot est dense. Multiples partenaires et peuplades se déchirent durant les mille pages… si bien qu'à la fin, j'avais un peu hâte d'arriver au dénouement et à la chute de l'intrigue. Mais celle-ci ne se finit pas et cela ne semble être que le début d'une encore plus longue aventure.

Pour moi, elle s'arrête ici. Malgré ses qualités et cette complexité très innovante et déroutante, où le monde presque réel se mêle à la magie des peuples, je stoppe l'expérience et reste assez mitigée par cette lecture. Je n'ai rien à redire sur les personnages, sur l'histoire, sur la qualité incontestable de l'écriture mais je me suis essoufflée dans ma lecture et la fin m'a paru presque pénible. Je reste sur ma faim. L'aventure continue et je ne la poursuivrai pas avec le deuxième et troisième tomes. D'autres avis sont bien plus passionnés que je ne le suis… C'est dommage pour moi !
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Une histoire de fantasy romanesque pleine de complots dans un univers intéressant ressemblant à notre monde de la Renaissance (décrit comme tel mais je ne l'ai pas trop ressenti) : Terre d'Ange représente la France par exemple.
Nous suivons Phèdre No Delauney, une jeune fille dévouée à Namaah, déesse que j'aurais du mal à décrire au niveau de son concept. Les serviteurs de Namaah sont en général des Courtisanes et Courtisans qui œuvrent au noms de grandes maisons luxueuses formant une sorte de guilde nommée la "Court de Nuit" . Phèdre a été vendue par sa mère ancienne courtisane à la maison de Ciréus puis racheter par un noble mystérieux Anafiel Delauney qui lui apprendra les jeux politiques, l'instruira et l'entrainera afin d'utiliser ses talents acquis au services de Namaah pour recueillir des informations politiques sur l'oreiller si je puis dire.
Phèdre n'est d'ailleurs pas une simple courtisane comme il y en a beaucoup, elle est porteuse d'une marque rouge dans son œil gauche la désignant comme élue de Kushiel, trouvant son plaisir dans la douleur. Cette particularité lui permettra d'ailleurs de pouvoir résister plus aisément à la torture.
Pour être franche, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire malgré le style vraiment très joli de Jacqueline Carey. Je me suis perdue avec le concept religieux de l'univers, les nombreux personnages de la noblesse intriguant pour le pouvoir alors que je n'ai aucun mal avec des sagas comme la Roue du Temps de Jordan ou Le Trône de Fer de Martin.
Je n'arrivais pas trop à m'attacher à l'héroïne qui à mes yeux est un peu trop parfaite : beauté sans pareille (sachez qu'elle est de Terre d'Ange et que les D'Angelins sont tous beaux de par leur descendance avec Elua le béni si je me souviens bien. Et bien, elle est encore plus belle), elle est très intelligente, perspicace, lettrée, cultivée, parle plusieurs langues, fine politicienne et stratège, est forte et volontaire, courageuse et connait même un peu d'acrobatie, plus évidemment, ses connaissances charnelles. Il lui manquerait plus que celle des armes. En même temps difficile de lui en vouloir de par son histoire et la façon dont elle a été élevée. J'ai quand même fini par l'appréciée mais il m'a fallu du temps.
J'ai commencé à accrocher réellement seulement vers la moitié du livre, une fois que cette grosse mise en place de l'univers, des rôles des personnages ont été mieux définis. J'adore le duo qu'elle forme avec Joscelin personnage très rigide de par sa croyance et son statut mais qui évolue énormément, peut-être même un peu trop vite. Le personnage Hyacinthe hélas ne m'a pas trop touché bien que j'ai vraiment aimé le peuple Tsingano.
Puis ce grand bon en avant dans le côté magie avec le Maître du Détroit me laisse perplexe. Je trouve que c'est mal amené et bizarrement crédible alors que le côté magique/fantasy ne se laissait pas tant entrevoir à part la marque de Kushiel qui fait de Phèdre ce qu'elle est.
Par contre je trouve intéressant ces mœurs assez "libertines", disons plus ouvertes. Visiblement, les hommes et les femmes sont à peu près sur un même pied d'égalité et ont des orientations sexuelles ouvertes et acceptées. Mais est-ce moi ou on a l'impression que beaucoup de nobles ou riches dignitaires sont très portés sur le BDSM ? LOL
Là où, les statuts sociaux me rendent dubitative, c'est qu'à plusieurs reprises Phèdre et Alcuin sont traités de "putains" avec tout le mépris qu'on peut y mettre. En soit, ils le sont d'une certaine façon et les termes de "trainée" a été utilisé aussi et par des gens de la même culture/nationalité. Cela pose question sur les personnes qui sont obligées de vendre leur corps pour survivre et comment elles sont perçues, et comment elles servent leurs dieux. Car à nouveau, il semble que la sexualité soit beaucoup moins taboue dans ce monde.
En bref, j'ai finalement bien adhéré à tout le concept, me suis attachée à Phèdre, j'ai fini par mieux comprendre les complots et même si l'histoire pourrait presque se finir sur ce premier tome, j'ai réellement envie d'en apprendre plus.
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Bon la bonne moitié du roman c'est de la mise en place, c'est un peu long.
Mais sinon, les aventures de Phedre sont pleines de rebondissements, le monde si long à mettre en place est tellement complet. Et peut-être un peu inspiré du notre (par exemple, des guerriers qui viennent d'une île se peignant en bleu, c'est très picte, les gens de la société de Phèdre font plutôt renaissance, ...)
Et malgré ce que l'on pourrait croire, il y a quelques scènes à caractère sexuel, mais ce n'est pas l'essentiel, loin de là.
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Après avoir passé outre l'aspect un peu pavé du livre je me suis enfin décidée à me lancer mais à l'ouverture des premières pages et du glossaire référençant tous les personnages j'ai commencé à prendre peur au vu du nombre important de ceux ci. Et effectivement le début est un peu difficile mais ça passe vite.

Je dois reconnaître que l'auteur nous offre un univers bien fourni et complexe en complots politique.

Le gros point noir de ma lecture ne fut pas la masse importante d'informations à assimiler mais bien l'aspect de la prostitution de tous ces enfants éduqué pour ne pas dire endoctriné dans ce seul but et sa normalisation dans ce monde que l'auteur nous décrit m'a dérangé pendant ma lecture, même si je m'y attendais mais pas de cette façon limite banalisée et j'ai souvent ressenti un certain malaise. Et le fait que le personnage principal prenne du plaisir dans la douleur, littéralement, fut bien au delà de mon imagination et difficile à intégrer. Il faut parfois mettre des limites.

Je me suis mise à vraiment apprécier ma lecture au moment Phèdre a de quoi terminer sa marque et l'histoire prends un tournant palpitant. Même si mon avis reste mitigé la fin de ce premier tome m'a passionné.

Par contre je ne pense pas m'attaquer dans l'immédiat au second tome.
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L'histoire raconte celle de Phèdre nó Delaunay. Elle porte la marque de Kushiel, qui lui vaut d'éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Enfant, elle a été vendue à un noble qui a su reconnaître chez elle ce don cruel, et elle est devenue depuis la plus convoitée des courtisanes… ainsi qu'une espionne exceptionnelle. Lorsqu'elle découvre le complot qui pèse sur sa patrie, Phèdre se lance dans une aventure épique et déchirante, semée de trahisons, et qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple. Laissez-vous séduire par un monde vénéneux peuplé de conspirateurs, de monarques assiégés et de seigneurs de guerre barbares… et surtout par Phèdre, une héroïne hors du commun.

Bien que le monde inventé par Jacqueline Carey soit riche et plein de sens, je n'ai pas du tout accroché avec son univers.

Bien que je m'attendais à trouver pas mal de sensualité dans son roman, je ne m'attendais pas à en avoir autant ! Je suis déçue cependant, que la place accordée aux intrigues politiques soit moindre. Même si c'est grâce à son art que notre héroïne peut mener sa vie d'espionne.

Néamnoins la plume de Jacqueline CAREY est fantastique et elle a le don de nous amener facilement dans son univers. J'ai apprécié la complexité de l'intrigue où chaque personnages compte.

Pourtant je n'ai pas accroché avec Phèdre. Vous expliquez pour quelle raison m'est difficile mais je n'ai pas accroché avec sa personnalité, je l'ai trouvé imbu d'elle même. Je n'ai pas réussi à m'identifier.

Pour résumé, c'est un roman peu ordinaire, qui a le mérite d'exister et je pense qu'il peut plaire à beaucoup de lecteurs. Je ne le déconseille pas, même si pour ma part l'univers n'a pas réussi à me captiver et que je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de l'histoire...
[article complet sur le blog]
Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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Les 400 premières pages sont d'un ennui mortel. Si on veut rester bienveillant, on pourrait dire qu'elles sont nécessaires pour décrire un monde complexe aux personnages nombreux. Tellement nombreux que c'est inutile, puisqu'il m'a été impossible de tous les enregistrer.

Pour une raison mystérieuse je n'ai pas abandonné la lecture. La suite permet enfin un peu d'action, et devient plus intéressante, voir passionnante. Mais difficile de vous recommander cette lecture.

J'ajouterai qu'heureusement il est écrit par une femme, ça évitera de hurler au sexisme.

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Maintenant que je suis sorti de la boue et des guerres médiévales, il est temps de prendre un bon bain, de se faire beau, de se parfumer et de rejoindre les alcôves feutrées en compagnie de Phèdre nò Delauney. Il faut dire que la dame a son prix, que toutes les bourses ne peuvent se l'offrir. En ce qui concerne la saga de Kushiel, j'avoue m'être arrêté au premier tome. Je n'éprouve nul besoin de découvrir la suite.
En effet, Jacqueline Carey nous livre sa vision d'une Europe occidentale alternative. Notre bon pays gaulois s'appelle désormais la terre d'Ange depuis que le Christ ressuscité, suivi de toute sa troupe d'apôtres a décider de s'y arrêter. Il faut dire que la vie du messie à changé quelque peu par rapports aux saintes écritures. le brave Elua et ses apôtres ont décidé de changer la face du monde par la sensualité.
« Aime comme tu l'entends. » est désormais le crédo du nouveau messie et en ce qui concerne l'acte d'amour, il s'agit d'assurer autant la qualité que la quantité.
Notre jeune héroïne est donc une disciple de Namaah la courtisane, la compagne partageuse et partagée d'Elua le béni. En terre d'Ange, la prostitution est plus qu'une coutume, c'est l'un des piliers de l'état.
La jeune Phèdre vendue à son plus jeune âge à l'une des grandes « maisons » va donc découvrir la vie au travers du prisme de la sensualité. Il n'y a qu'une tare physique qui l'empêche de s'élever dans les plus hautes sphères du plaisir tarifé. Cette tare, une tache dans la paupière de l'oeil gauche est la marque de Kushiel, une malédiction en quelque sorte. C'est pourtant cette distinction qui va permettre à un noble intriguant de repérer la jeune femme et de la faire travailler à son propre compte.
Très rapidement la jeune femme devenue objet de convoitise allie les plaisirs charnels et l'espionnage pour le compte de son nouveau maitre. Puis soudain son destin bascule, les trahisons s'enchaînent et les complots font éclore leurs fleurs vénéneuses. Phèdre se trouvera alors propulsée au coeur des intrigues.
Si j'avais découvert ce livre à l'adolescence, peut-être m'aurait-il laissé un meilleur souvenir. Je n'y ai trouvé qu'un prétexte à exciter la concupiscence des jeunes boutonneux. La moindre occasion est bonne pour mettre en scène les prouesses sensuelles de la belle héroïne.
En dehors de ce côté bassement reptilien, les intrigues sont finalement assez simplistes et la destinée du royaume se joue à quelques coups de théâtre peu crédible. Au milieu de tout ça, Phèdre tient immanquablement le rôle de last-women-standing, seule à mesure de dénouer les machinations.
Pour résumer, du sexe assez primaire teinté de masochisme purulent, des intrigues emboitées comme des matriochkas discount et une héroïne omniprésente et indispensable à la bonne marche du monde. Sans oublier la galerie de personnages qui pour se prétendre crédible tient du bottin mondain.
J'en ai vu suffisamment pour ne pas vouloir découvrir la suite.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Comme toujours, lorsque je choisis mes livres, c'est d'abord un coup de coeur qui passe par la couverture. Et pour le coup j'ai été séduite, mais je n'ai pas craqué tout de suite. Après moultes hésitations, je me décide enfin à y mettre le nez dedans.

Vous faire un (énième) résumé ne vous apprendra rien de plus sur cette histoire, je vais donc directement tenter de vous expliquer mon enthousiasme mais aussi ma déception.

Tout d'abord nous avons un monde bien construit avec une longue histoire, une religion (et c'est le premier pilier qui porte ce livre), un système politique (deuxième pilier) etc etc. C'est ce que j'aime dans les livres, créer un univers totalement différent et si poussé, qu'on pourrait croire qu'il existe vraiment.
L'héroïne, Phèdre, est marquée du signe Kushiel c'est à dire qu'elle ne peut éprouver du plaisir que dans la douleur. En lisant le résumé, je me suis dit :"Encore du sado-maso". Oui, mais non. La jeune Phèdre sera élevé dans une maison par des courtisanes de luxe pour apprendre les principes de l'amour puis acheté par Delaunay, qui verra sa marque comme un avantage pour déjouer les complots politique. de simple pion dans la première partie du livre, elle se retrouve actrice dans cette cours des complots sans le vouloir.
Moi qui aime les héroïnes qui maîtrise tout, qui sont forte, j'ai été enchantée... puis un peu déçue. Finalement, notre petite Phèdre ne fait que suivre les chemins qu'on lui trace. Elle se laisse aller, elle attend qu'on décide pour elle, elle accepte sa fatalité. L'expression "lui secouer le cocotier" peut prendre tout son sens avec elle...

L'intrigue part un peu dans tous les sens si bien que lorsqu'on arrive a la solution d'un problème, on y référence à un chapitre au début du livre alors qu'on est a la fin du livre et qu'entre temps il y a eu tellement d'autres problèmes qu'on oublié celui de la fin...

Je souligne cependant, que certaines critiques ont fait références au passages de sexes sado-maso comme étant décrite très crus et choquante. Les scènes de sexes sont peu présente et celles qui sont plus "piquante" sont encore moins présente. Les passages sont cours, en quelques lignes l'affaire est expédié. Ce sont cependant les scène de guerres qui font l'objet d'une très très longue description et très très cru.

En somme, c'est plutôt le voyage vers un monde nouveau qui m'a enthousiasmé et certains passages m'ont touchés et émus. Malgré cela, les personnages sont trop caricaturés et ne sorte pas des chemins déjà tout tracés.

J'ai tout de même bien aimé ce livre (même si je suis resté sur ma faim) et je vais lire le deuxième tome, en ayant de grandes espérances.
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