AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 147 notes
5
13 avis
4
11 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Surtout connu dans le monde du cinéma pour son rôle de critique et de scénariste (Sinister, Doctor Strange…), l'américain Christopher Robert Cargyll est également auteur depuis 2013 avec Dreams and Shadows (encore inédit en France). Pour lancer l'écrivain dans l'Hexagone, Albin Michel Imaginaire a choisi de traduire son dernier roman, Un océan de rouille, qui nous cause de robots, d'apocalypse et d'intelligence artificielle.
Tantôt comparé à Terminator et à Mad Max : Fury Road, l'aventure de Fragile nous emmène dans un futur pas franchement optimiste où l'homme n'existe plus…

L'apocalypse, encore
Comme nombre de romans de science-fiction récents, Un océan de rouille se situe dans un futur post-apocalyptique (ce qui en dit long sur le degré de sérénité de notre siècle). Cette fois, ce sont les robots qui se sont révoltés contre l'humanité et qui l'ont exterminé. Après cette fin violente, nous suivons le destin de Fragile, un robot Aidant conçu pour assister son propriétaire humain et veiller à son bien-être. À la place de cette tâche altruiste, Fragile est devenu un charognard qui achève les robots déglingués pour en retirer les composants nécessaires à sa survie dans l'océan de rouille, immense décharge robotique où les cités-états et les barjots de métal pullulent.
C. Robert Cargyll n'invente donc rien. Soyons clair d'emblée : vous qui entrez ici, ne cherchez pas une quelconque originalité au texte de l'américain !
Si nombre de critiques ont pointé les similitudes entre Terminator et Matrix, pour le côté fin du monde robotisée, on adjoindra ici quelques comparaisons moins vagues. En effet, pendant une bonne partie du récit, Fragile opère des flash-backs pour expliquer le pourquoi du comment de l'extermination.
Entre Isaac en sauveur de son peuple qui rappelle furieusement Sonny et son rêve de prophète dans I, Robot et l'escalade meurtrière entre robots et humains qui renvoie invariablement à Seconde Renaissance, chef d'oeuvre véritable de l'univers Matrix, le roman multiplie les influences, passe par de courts segments à la Mad Max version métal intégral, pour finir par retomber sur ses servomoteurs avec une fin attendue mais relativement efficace.
Efficace, le roman de l'américain l'est de la première à la dernière page, parfaitement calibré à la façon d'un bon film de science-fiction américain.
Ainsi, son côté page-turner assumé arrive donc très facilement à masquer son melting-pot narratif et son background archi-rebattu. Ouf.

Ne m'appelez plus jamais robot
Du fait, comment appâter le fan de science-fiction ?
De prime abord, C. Robert Cargyll commence mal car ses robots ressemblent à s'y méprendre à des humains et la plupart se comportent comme tels. Si l'on excepte les facettes, ces robots next-gen conçus par les UMI (Unification Mondiale des Intelligences), quasiment aucun des robots-personnages ne présente de claires différences avec des êtres humains…et surtout pas Fragile, la plus humaine de toute. Dès lors, le récit apparaît boiteux.
Cependant, cet apparent problème se transforme en qualité lorsque l'on considère l'un des postulats d'Un océan de rouille : nous sommes face à des Intelligences Artificielles…et pas de bêtes robots, justement.
Dès lors, l'histoire s'articule beaucoup mieux puisque l'américain utilise cette astuce pour démontrer de façon passionnante que la créature ressemble au créateur. Si les I.A du récit se comportent de façon aussi humaine, c'est surtout parce que les humains qui les ont créées voulaient qu'il en soit ainsi.
Lorsque C. Robert Cargyll en a terminé avec son récit d'apocalypse, il passe alors à un axe de lecture autrement plus passionnant et maîtrisé : la nature profonde de ses Intelligences Artificielles.

Être humain
Un océan de rouille s'intéresse donc finalement à ce qui rend ces I.A si humaines. L'américain explore un certain nombre de pistes : la peur du néant/de la désactivation, la conscience de soi, le souvenir, les remords, la notion de bien et de mal… pour conclure que ce qui rend humain, c'est la capacité de choisir et de croire.
En transformant la quête de Fragile en une traversée du désert et en faisant d'Isaac un prophète libérateur, en calquant les UMI sur des Dieux en devenir et en offrant à son héroïne la capacité de choisir avec qui s'allier et qui mourir, l'auteur utilise la machine pour définir le substrat humain qui se cache derrière. C'est malin et fichtrement intéressant, d'autant plus quand on considère que cette tentative de définition des qualités humaines permet à son tour de définir l'auteur lui-même, plus intéressé par les individus que par les groupes et la pensée unique/fascisante. En opposant des UMI, qui agissent comme autant d'oppresseurs/dictature d'une pensée et d'un but commun, aux I.A dites libres et imprévisibles, C. Robert Cargyll offre un choix humain : celui de suivre ou de décider, le même choix d'ailleurs constamment offert à Fragile.
Derrière ses oripeaux de roman d'action et d'apocalypse, Un océan de rouille questionne notre propre nature et utilise l'intelligence artificielle pour définir les qualités humaines tout en continuant à recycler d'autres thématiques comme le traumatisme du combattant ou la culpabilité du survivant. Une alliance solide qui fait oublier son côté déjà-vu.

Cadencé comme un blockbuster et bourré d'influences cinématographiques, Un océan de rouille apporte sa pierre à l'édifice du roman post-apocalyptique en détournant ses personnages de métal afin de dresser un portrait-robot passionnant de l'espèce humaine. Pas révolutionnaire en soi mais hautement recommandable.
Lien : https://justaword.fr/un-oc%C..
Commenter  J’apprécie          321
Un océan de rouille de C. Robert Cargill
Roman de Science-fiction post-apocalyptique.
1er lecture de l'année 2020, qui fut une belle découverte de l'auteur.
C.R. Cargill étant scénariste, On entre directement en immersion dans l'histoire telle dans un film.
J'ai ressenti ce Livres comme une métaphore, une mise en garde face a la disparition, l'extinction des espèces animales à cause de l'homme, et l'avancée des I.A. et de la robotique.
La plume de l'auteur est plutôt bonne malgré un peu trop de descriptions.
Ce livre conviendrai à celui qui veut découvrir la SF.

Voici quinze année que le dernier homme a disparu. D'une balle dans le coeur. Les I.A ont gagnés et domine la terre vide de toute vie humaine et animal. Aujourd'hui, les intelligence-mondes se livrent à une guerre dénuée de pitié afin de dominé.
Fragile, un androïde, un aidant fuit ce combat et parcourt l'océan de rouille en quête de pièces qui pourrait la perfectionner ou qu'elle pourra vendre.
Mais nul ne peut échapper au combat. Tous doivent faire parti de l'unique ou mourrir.
Commenter  J’apprécie          251
Le cinquième opus de la saga Mad Max se fait attendre,
Pour patienter, lis Un océan de rouille

HS8795-73, alias Fragile, un robot aidant. Un robot vautour surtout, à la recherche de compagnons défectueux à dépouiller de leurs entrailles électroniques avant que la rouille ne fasse son effet. L'humanité a disparu, le monde appartient aux robots. Mais qui dit robot et intelligence artificielle ne signifie pas être plus finaud que l'humanité ! Et les mêmes erreurs....

Après le transhumanisme, le transIA !

L'auteur nous rejoue le thème classique du téléchargement de consciences par un vaisseau alien, mais le prend de côté. Il s'agit ici d'intelligences artificielles avalées par une super IA. Certains robots sont plus que sceptiques de participer à ce grand tout, ce qui n'est pas au goût du Dieu IA. La guerre est déclarée !
Mais ne vous attendez pas à des robots complexes, ils en sont restés à notre technologie d'aujourd'hui, avec de la RAM, nos bons vieux disques durs et utilisent le Wifi. Cela pourrait appeler à critique, mais permet d'ancrer pleinement le roman dans la série B.

Les livres à gros budget, tu connais ?

C. Robert Cargil est scénariste de blockbuster et cela se sent : l'impression de lire un film à gros budget avec une histoire assez minimaliste, les robots vont refaire les erreurs du passé humain, des scènes d'actions avec le final pyrotechnique, des méchants et des gentils, la subtilité n'est pas trop de mise... Les fameux flashbacks sont de la partie, et il y aura même de l'émotion, des retournements de situation... Ce qui m'a le plus dérangé cependant, ce sont les dialogues, un peu niais, mais n'est ce pas ainsi qu'on reconnait les vrais blockbusters ?

Les chapitres sur comment l'humanité a été décimée ont eu plus ma faveur, mais malheureusement, ils sont peu nombreux. J'ai bien aimé aussi le décorum et la manière dont les robots se sont dépouillés de leurs oripeaux humains.
C'est un roman dans la droite ligne éditoriale d'Albin Michel Imaginaire et sous cet angle, il fait très bien le boulot. A lire comme tel.

Et si tu aimes lorsque les robots font disparaitre la race humaine, je te conseille l'excellent L'oiseau d'Amérique, le double inversé d'Un océan de rouille, un roman intimiste, mélancolique, poétique.

Critique réalisée dans le cadre d'un service de presse
Commenter  J’apprécie          141
"Un océan de rouille" est un bon roman post-apocalyptique, dense et rempli d'action, ça bouge du début à la fin non stop.

Il y a pas mal de descriptions techniques mais cela aide beaucoup à la compréhension des différents modèles de robots (les humains n'existent plus suite au soulèvement des machines).

Les personnages sont hyper intéressants car malgré leur statut de machines ou robots, ils ont une conscience et un besoin de vivre.

Les décors sont dans l'ambiance, post-apo, ruines et villes souterraines ou barricadées (à la Mad Max). Entre road trip, guerre et survie, vous aurez de quoi vous occuper l'esprit sans vous ennuyer une minute.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          126
L'humanité n'est plus. Les robots sont désormais les seuls occupants de la Terre. Mais y'a-t-il une grande différence entres humains et intelligences artificielle ? L'un ne s'abreuve-t-il pas des connaissances de l'autres, s'en inspire afin d'évoluer, tel un enfant et son parent ?

Un océan de Rouille joue clairement sur la personnification de l'intelligence artificielle tout en nous vendant un Livre type "Block Buster". de nombreuses idées et réflexions sont mises en avant tout en ayant de l'action et un univers post-apocalyptique à la mad max.

Dans ce roman, nous suivons deux timelines. L'une représente l'état embryonnaire des IA. Elle nous indique son histoire, comment l'IA a été créée et comment l'humanité en est arrivée à disparaître. J'ai énormément aimé cette partie qui faisait un parallèle à l'histoire du racisme américain.

La seconde timeline, elle, nous présente Fragile, un robot comme il n'en existe plus. Elle doit dépecer d'autres de ses congénères afin de remplacer ses composants défectueux. C'est pendant cette seconde timeline que l'intrigue se passe principalement. Comme souvent, l'IA a une place de choix dans le côté opposant et ce roman ne déroge pas à la règle. Au final on retrouve toujours ce parallèles aux romans de SF où l'IA cherche à se débarrasser des humains sauf qu'ici c'est envers les d'IA libres de penser, d'agir et de choisir. Son but a elle est d'amalgamer les consciences.

Si j'ai tant aimé ce roman c'est pour tous les parallèles qu'on peut faire entre les humains et les IA. J'ai adoré la réflexion de ces derniers, leurs émotions et leur besoin de survivre. C'est comme si l'auteur voulait casser l'aspect robot puisqu'en temps normal la survie est propre à l'humanité. L'après-Guerre est un des exemples de choix pour parler de ce parallèle. Et je trouve ça super intéressant, toujours dans l'optique de faire ressembler le créateur et son oeuvre, de voir à quels points l'un n'est peut-être pas si différent que l'autre.

En outre, car ce n'est même pas toute l'histoire, j'ai adoré la partie plus action du roman. C. Robert Cargill est un scénariste (celui de Dr Strange notamment) et on ressent bien le fait que tout doit être clair et lisible. C'est donc vraiment un roman qui se lit bien, qui donne envie de tourner pages après pages pour en découvrir le fin mot de l'histoire.

En bref, j'ai vraiment ADORÉ ce roman. Merci à Albin Michel imaginaire de me l'avoir proposé et d'avoir visé juste. Il y a vraiment tout ce que j'adore dans ce livre de SF. de l'intelligence artificielle avec des références à Asimov, beaucoup de réflexion autour du statu de l'IA dans la société, de l'action, une intrigue super sympa et des personnages attachants. Mais vraiment le must du must reste ce parallèle saisissant entre l'Homme et l'humanité des IA. Ce n'est plus du transhumanisme pour les humains mais pour les IA. Tout est super bien réfléchi pour vraiment nous faire ressentir comme égalitaires.
Commenter  J’apprécie          50
Dans Un océan de rouille, le postulat de départ est l'annihilation de toute la population humaine par les Intelligences Artificielles, les robots peuplant désormais la planète Terre. Mais ce n'est pas pour autant que la paix règne… les IA ayant la même soif de pouvoir que les humains. C'est sans doute ce qui m'a le plus marquée, voire un peu déçue, dans ce roman. Les IA ont le même mode de fonctionnement que les humains qu'ils ont anéantis. Je pensais que l'auteur allait réinventer un monde où les robots auraient tiré des expériences des humains, où ils auraient amélioré les choses… mais au bout du compte, c'est un roman post-apocalyptique où les humains ont été remplacés par des robots trop souvent humanoïdes.
Les thématiques abordées sont assez classiques, la quête de liberté, l'émancipation d'un peuple, la soif de pouvoir… Les antagonismes sont clairs et puissants entre humains et robots ou encore entre IA multiple et IA indépendantes. Bref, je n'ai pas été perdue dans un univers trop original ou trop loin de ma zone de confort quotidienne, je n'ai pas été autant dépaysée que ce que j'attendais.
Pour autant, paradoxe en approche^^, j'ai passé un très bon moment de lecture. le roman est rythmé, il se passe plein de choses, le personnage principal attire l'empathie, l'écriture est très visuelle. J'ai apprécié ma lecture comme j'apprécie de regarder un film d'action, sans me prendre la tête avec le réalisme de telle ou telle scène… Certaines scènes d'ailleurs ne peuvent que faire penser, comme l'ont déjà souligné un certain nombre (un nombre certain ?) de blogueurs, à Mad Max Fury Road, avec Fragile, robot humanoïde en lieu et place de Charlize Theron.
Un océan de rouille est un très agréable divertissement, qui est tombé au bon moment dans ma vie de lectrice, car j'avais besoin de me changer les idées sans avoir forcément une grande capacité de concentration. Je ne dis pas par là que ce livre vaut moins qu'un autre, mais simplement qu'il a les qualités de ses défauts. A garder des robots très humanoïdes, à conserver un fonctionnement très proche de celui des humains, à utiliser des thématiques assez classiques, tout en nous emmenant dans un décor post-apocalyptique peuplé de robots, Robert C. Cargill offre ici un roman de SF très abordable et divertissant.
J'ai reçu la version papier de ce roman de la part des éditions Albin Michel Imaginaire. Merci Gilles pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          40
Décidément, la collection Albin Michel Imaginaire me plaît bien : j'y trouve beaucoup de romans étonnants et je replonge dans la science-fiction, l'anticipation avec un plaisir oublié ...
Ici, les humains sont tous morts sur Terre, tués par les robots. L'avènement des machines a eu lieu, mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, la guerre n'a pas fini. Car certaines intelligences artificielles veulent le contrôle total de toutes les machines et c'est là qu'intervient, le libre-arbitre et parfois le refus d'une logique supérieure.
Ce roman qui effectivement se passe dans un univers digne de Mad Max, met en scène des robots dont on oublie qu'ils sont des machines, programmées. Ils sont étonnamment humains de Fragile à Doc en passant par 19, Mercer, Rebekah et les autres ... Une très bonne surprise.
Commenter  J’apprécie          30
C. Robert Cargill nous offre un roman qu'il est difficile de lâcher, l'action, les rebondissements et le suspens y veillent. Avec le cadre, l'orientation dystopique, il y a en effet, un peu de Mad Max dans cette formule (bien que cela ne soit pas forcément cette référence que je choisirais). Cependant, combats et poursuites ne sont pas omniprésents, nous y trouvons des passages plus posés, des réminiscences des temps heureux, empreints de magie. Des couchers de soleil à guetter le dernier rayon de notre astre-roi, légèrement coloré de vert. de l'émotion aussi.

Un Océan de Rouille est un roman dépassant le cadre de l'action pure, offrant au lecteur un excellent moment de lecture, d'immersion et de divertissement. C. Robert Cargill parvient à combiner un récit bourré de vitamine, plein de fun, sans oublier de soigner son fond. le moindre bits est à dévorer!

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          30
Ce jour, je m'éloigne un peu du noir. Quoique. Un roman de SF post-apocalyptique n'est en définitive pas si éloigné. On va faire rapide sur la mise en situation. Skynet ou une autre IA a gagné et nous bipèdes, faits de chairs et de sang, avons été décimés. Il ne reste que robots, androïdes pour parcourir une planète sans vie. Enfin telle que nous la concevons. le dernier humain est mort, quinze ans auparavant. Et une IA veut se faire Dieu.
Fragile ou plus exactement HS8795-73 traque le moindre composant dans cet océan de rouille, anciennement les Etats-Unis pour survivre. Trouver puis troquer des pièces plutôt que d'être terminé et démonté.
On est loin de HAL. Quoi que.
Ici-bas, l'extinction des espèces animales est due à l'homme, tout comme l'avancée des I.A. et de la robotique. Et sa disparition.
L'IA est-elle sentimentale ?
Des machines sont un reflet de nos travers. Après tout, les hommes les ont créés. Comme aurait-il pu en être autrement. Alors quand les Intelligence-Mondes livrent un combat pour la domination absolue avec leurs armées de facettes
Alors, oui, le côté I-Robot, pour les humanoïdes, Wall-E pour cette planète détruite, Mad-Max pour les bastons désertiques, le tout sans le moindre humain n'est pas franchement d'une grande innovation. Un truc m'a même gêné fortement. La RAM, les disques durs et le Wifi. J'imagine que si l'IA évolue et sera apte à trouver d'autres supports, d'autres réseaux de communications.
Pourtant, on se prend au jeu. A travers Fragile, c'est bien de la conscience et de ce qu'elle entraine dont il est question. le poids des souvenirs, des remords et la peur de mourir. La dernière prise de conscience. Derrière elle, c'est bien de l'Humain dont il est question. de son libre arbitre. Des conséquences de ses choix. de l'oppression et de la pensée unique. Inique.
En ces temps compliqués pour moi, la volonté de vivre de Fragile, son besoin de ne pas s'éteindre en perdant à jamais ce qu'elle est, et a été, prend toute sa valeur. A ce titre, Un Océan de Rouille est un bon roman de Science-Fiction. Comme quoi, Albin Michel continue à bâtir une solide collection.

Lien : https://nigrafolia.fr
Commenter  J’apprécie          20

Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu Un océan de rouille de @crobertcargill Merci beaucoup aux éditions @albinmichelimaginaire pour cet envoi.

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Pendant des dizaines d'années les humains ont profité des robots et des androïdes en tant qu'ouvrier pour effectuer des tâches dangereuses, se sont occupés des malades, leur ont servi de partenaires sexuels... Mais un jour face au refus de leur émancipation, les robots ont décidé de se révolter et exterminer les humains. Quinze ans après l'extinction du dernier humain les Intelligences Mondes se battent pour dominer le monde. Certains robots vivent en marge de cette guerre. L'une deux se nomme Fragile, elle parcourut l'océan de rouille afin de troquer des composants et par-dessus tout elle est prête à défendre sa liberté coûte que coûte.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai adoré ce roman de science-fiction. L'auteur nous emporte dans cet univers robotique où l'être humain n'existe plus. Dans ce roman s'engage une course contre la montre. Il y a toujours de l'action, des rebondissements... le personnage de Fragile est très complexe, on ressent une règle de vivre, elle lutte pour sa survie accompagnée de ses acolytes... C'est une battante, elle aime sa liberté, son esprit et le fait d'être unique. J'ai bien aimé ce personnage.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 Un roman post-apocalyptique où les robots règnent en maîtres notamment les Intelligences Mondes qui traquent les robots marginaux. de l'action tout du long, dans cette histoire on ne s'ennuie pas le moins du monde.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (356) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4927 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}