Citations sur Le protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans honte (29)
Alexia sentit que c'était le moment d'opposer une protestation de principe « Vraiment, je crois que je suis sur le point de développer une névrose. Y a-t-il quelqu'un ici qui ne veut pas m'étudier ou me tuer ?
Flotte leva une main hésitante.
« Ah, oui, merci Floote.
- Il a aussi Mme Tunstell, madame, suggéra-t-il avec espoir, comme si Ivy était une sorte de prix de consolation.
- Je remarque que vous ne mentionner pas mon mari des beaux jours.
- Je soupçonne, madame, qu'en ce moment il a probablement envie de vous tuer.
- Bien vu.
Les loups-garous considéraient leur forme d'immortalité comme une malédiction. A chaque fois qu'il se métamorphosait, Lyall se demandait si elle n'en était pas une et si les vampires n'avaient pas fait un meilleur choix. La lumière du soleil pouvait certes les tuer, et ils passaient leur temps à courir après des gens pour boire leur sang, mais ils pouvaient le faire confortablement et avec style. Entre la nudité et la tyrannie de la lune, être un loup-garou manquait essentiellement de dignité.
Le visage de Mme Loontwill était celui d'une jolie femme qui avait vieilli sans s'en rendre compte ; il se plissa en une grimace dont Alexia pensa qu'elle signifiait l'inquiétude maternelle. Au lieu de quoi elle la fit ressembler à un pékinois atteint de problèmes gastriques.
" Elle était un peu comme un navet, ma femme.[...] Insipide, bon en accompagnement, mais vraiment mangeable uniquement quand il n'y a rien de mieux à se mettre sous la dent."
- Randolph, je vous préviens, vous allez avoir un choc : je suis un loup-garou.
- Oui, monsieur le comte.
- De deux cents ans.
- Oui, monsieur le comte.
- Une grossesse, vous devez le comprendre, n’est pas possible dans ces circonstances.
- Certainement pas pour vous, monsieur le comte.
- Merci, Randolph, vous m’aidez beaucoup.
Il fallait vraiment qu'il remette son Alpha dans le droit chemin. Sa conduite était en train d'affecter son style vestimentaire. Lyall comprenait qu'on puisse avoir le cœur brisé, mais il ne pouvait admettre que cela abîme d'excellentes chemises.
"Oh, mon Dieu, Alexia, mais te rends-tu comptes [...] que c'est en Italie qu'on trouve des Italiens"
- Etant donné que notre Alpha a entamé une nouvelle et glorieuse carrière de crétin demeuré, nous devons nous préparer au pire." (Lyall en réunion de meute)
Il s'avéra que c'était une livre entière de thé, dans une jolie petite boîte en bois.
"Je me suis rappelé cette horrible chose que j'avais entendu sur l'Italie." Ivy, submergée par un excès d'émotion, se tamponna le coin de l'oeil avec son mouchoir. "Ce que j'ai entendu... Oh, je peux à peine en parler... J'ai entendu dire qu'en Italie ils boivent... (elle s'interrompit) du café." Elle frémit délicatement. "C'est si abominablement mauvais pour l'estomac." Elle serra la main d'Alexia avec ferveur dans les siennes, avec le mouchoir humide. "Bonne chance."
- Pourquoi ce vampire n'est-il jamais là quand on a besoin de lui, et toujours là quand on n'en a pas besoin ?
- C'est une forme d'art.