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Critique de profileuse_criminal_lectrice


La maison sans souvenirs, j'ai retrouvé dans ce nouveau roman de l'auteur, celui qu'on appelle l'endormeur d'enfant Pietro Gerber (voire la maison des voix) .

Il est un peu devenu, l'ombre de lui-même depuis l'affaire Hanna Hall, sa femme à demander le divorce et elle a obtenu la garde de son fils et lui que le week-end.

En somme, il est tout seul et la seule chose qui lui reste de plus ou moins solide, c'est son travail de psychiatre pour enfants spécialiste de l'hypnose et ses souvenirs de son ancienne vie qu'il aime se ressasser en boucle chaque soir une fois sa journée terminé.

Jusqu'à un soir, où il va recevoir l'appel de la magistrate Anita Baldi sa vielle amie, qui l'appelle au sujet d'une affaire qui la préoccupe. Elle est confrontée sur une affaire assez délicate et elle voudrait son aide et pour cela, elle le convoque le lendemain matin pour qu'il voie de lui-même de quoi il s'agit.

Nikolin dit Niko est un enfant qui a été retrouvé dans un bois de la Valle dell'Inferno, il a été retrouver par une éleveuse de chevaux, le hic, c'est que Niko ne parle pas et qu'il semble complètement ailleurs dans une dimension parallèle.

Pietro va tenter de comprendre l'histoire de Niko qui paraît totalement confus et qui semble dissimuler par tout les pores de sa peau un énorme secret , il va tenter de rentrer dans son esprit pour voire qu'elle traumatisme à pu le rendre dans cette état et il va se rendre compte que quelque chose cloche , alors il va faire tout ce qui en son pouvoir pour comprendre de quoi il s'agit quitte à s'oublier lui-même .

Mais comment faire pour gérer cette histoire, alors que lui-même traîne ses vielles casseroles et ses problèmes et cela ne fait que s'agrandir depuis le départ de sa femme et son fils.

Roman où l'intrigue est assez ambigu, avec des chapitres court, des secrets, des fausses illusions, des vérités non dites et beaucoup de mensonge.

Divers thèmes sont abordés ici l'hypnose, la psychologie, la relation entre l'enfant et l'âge adulte, la peur, les troubles alimentaires.

À mon sens, l'auteur joue avec la peur écrire une histoire où en fait ce que tu pensais réel ne l'est absolument pas et ce réel qui lui ne l'est pas prend sa source une fois que Pietro pense avoir tout compris, mais au final il est complètement largué et continu de tout faire pour démêler le vrai du faux, quitte vraiment à ce qui plonge dans un puits sans fond.

L'auteur dans un sens joue avec nous, puisqu'il nous écrit cette histoire, je la lie jusqu'au bout et je me demande comment ça va finir, car je sens un truc qui me chiffonne et paf dans ma face, cette fin arrive et je reste sur ma faim.

J'ai tout lu de l'auteur et je suis ultra fan, je sais que c'est un véritable conteur d'histoire, mais là, je me suis dit avec cette fin, tu nous prépares quoi pour la suite es-ce que vraiment, c'est une suite, car bah moi, je me suis dit cette fin en forme de cliffhanger comme la fin d'une série, je ne sais pas quoi en penser.

Après, j'ai réfléchi encore et je me suis dit pour lui peut-être, il ne voit pas cela comme une suite et il nous prépare où réserve un truc complètement différent avec le même personnage.

Bref ... On verra bien. En-tout-cas, je serais toujours présente pour lire un nouveau roman de l'auteur.

J'ai tout de même aimé l'histoire dans un sens, mais je me dois d'être honnête, je reste sur ma faim avec cette fin.

Roman reçu dans le cadre masse critique mauvais genre, je remercie chaleureusement babelio et les éditions Calmann Levy Noir pour l'envoi de ce roman.
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