Citations sur Les Pennington s'en sortent tout seuls (16)
Comme sa douche était cassée et qu'il n'avait pas payé sa dernière facture de gaz, il se lavait dans une grande bassine qu'il remplissait d'eau chauffée à la bouilloire. En revanche, il réglait toujours sa facture d'électricité à temps car il ne pouvait pas vivre sans musique.
- Il ressemble à Denzel Washington en jeune, nan ?
- Tu trouves ? Je dirais plutôt à... c'est quoi son nom déjà ?
- Qui ?
- Mais si, tu sais ! Le grand Noir, le beau gosse. Celui qui joue le detective en costume qui court partout.
- Aaah. Idris quelque chose ?
- C'est ça : Idris Elba.
- Ouais, t'as raison. Bon sang, qu'est-ce que je donnerais pas pour passer une demi-heure avec idris Elba ! Je suis dispo n'importe quel jour de la semaine !
- En fait, il me fait plutôt penser à l'acteur qui a gagné l'oscar. (...)
- Ah, Daniel Kaluuya.
-
Leur père, Cyril Pennington, n’avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu’il avait reconnus, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s’impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c’était en gros être conscient d’en avoir cinq (d’ailleurs il en avait sans doute d’autres mais il n’allait pas mener l’enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l’argent quand les temps étaient durs.
Incipit
Certes, elle voulait un enfant, mais elle pensait avoir trouvé en Cyril, un homme qui les aimerait et les soutiendrait, et non un pauvre type capable de déballer au pied levé soixante-quinze raisons pour justifier qu'il lui était impossible de payer la pension alimentaire cette semaine, mais qu'il "pourrait sûrement les aider d'ici quinze jours".
" Ça fait bizarre, hein ? observa Dimple.
- Quoi ? demanda Prynce.
- De se faire larguer par son père."
Leur père, Cyril Pennington, n'avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu'il avait reconnu, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s'impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c'était en gros "être conscient" d'en avoir cinq (d'ailleurs il en avait sans doute d'autres mais il n'allait pas mener l'enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l'argent quand les temps étaient durs.
" Assume tes choix, petite soeur. C'est le seul conseil que je peux te donner." (...)
" Toi, t'y arrives ? (...)
- Mes choix se trouvent juste devant toi, répondit Nikisha en montrant Nicky et Amara d'un signe de tête. Je les assume et les vis au quotidien.
Pourquoi tu m'appelles par mon prénom ? Je suis ta grand-mère, appelle-moi comme ça."
Personne ne parla. Ils n'auraient même pas reconnu cette femme s'ils l'avaient croisée dans la rue, alors ce n'était pas pour l'appeler mamie.
Voilà ce qui arrive quand on a un père absent. On croit que n'importe quelle forme d'attention masculine est bonne à prendre.
Il serra la main de Danny qui lui rendit la pareille un peu maladroitement, non parce qu'il détestait son père, mais parce qu'il ne le connaissait pas, tout simplement.