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EAN : 9782702185834
320 pages
Calmann-Lévy (01/03/2023)
3.75/5   18 notes
Résumé :
Les aventures tragi-comiques d'une famille recomposée dans les quartiers sud de Londres. Cyril Pennington a beau être un homme sociable et charmant, pour ses cinq enfants, nés de quatre femmes différentes, il reste une figure qui brille par son absence. Si les demi-frères et soeurs Pennington se connaissent à peine, ils ont toutefois un souvenir en commun : le jour où ils se sont rencontrés, à l'occasion d'une virée en voiture dans la Jeep dorée de leur père.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Deux gars, trois filles...
Ce sont les enfants de Cyril Pennington qu'on ne pourrait pas élire " pére de l'année" car il ne s'en est jamais occupé. Il les a eu de quatre femmes différentes, et on ne peut pas parler de famille recomposée car elles n'ont jamais été "composées" du tout !
Les enfants ne se sont vu qu'une fois tous ensemble, à l'occasion d'une sortie en voiture avec leur père ( sortie improvisée ) dont le seul but était qu'ils se connaissent afin d'éviter de, un jour coucher ensemble !
Mais un soir, devenus grands, Dimple a un big problème, et décide d'appeler sa soeur ainée à la rescousse, et cette dernière convonquera tous les autres.
Cette soirée sera le début de quelque chose qui frémit : une sorte de reconnaissance, de complicité, de sentir qu'on appartient à un clan, et surtout de pouvoir enfin compter sur les autres, de pouvoir aussi compter pour quelqu'un .
Et c'est très attendrissant d'observer les rejetons Pennington essayer de "s'en sortir, tout seuls", sans leur père, leurs grands- mères ...mais pas sans leurs mères respectives qui ont eu à les élever toutes seules et qui ont fait ce qu'elles ont pu , certains enfants ayant mieux réussi que d'autres...

Pendant les premières pages, je me suis dit que j'avais déniché une pépite : c'est vrai ce n'est pas tous les jours qu'on lit une histoire se déroulant dans la communauté caribéenne des banlieues londonniennes .
D'autant que ça commençait formidablement bien .
Cinq jeunes gens, qui ne se connaissent pas , bien que partageant le même ADN, doivent camoufler un meurtre, avec tous les tatonnements que cela implique, car aucun n'est un "vrai" criminel, n'a de l'expérience dans la dissimulation de cadavres. Ce côté "amateurs", couplé à leurs différences, leurs chamailleries, est exquis. Comme le début d'un roman policier...
Mais très vite on part dans autre chose de plus classique et il m'a alors manqué un peu de nervosité dans l'action et le texte pour que cela continue à être une pépite...
( Mais à ce stade-là, je m'étais déjà procuré le premier roman de l'auteure (Queenie) , parce que quand on aime , on explore toute l'oeuvre .)
C'est comme si l'auteure avait noyé, alors, son histoire dans le "mou". Les personnages ne sont pas assez différenciés: on a l'ainée , celle qui agit , qui donne des ordres, puis Lizzie, la sérieuse étudiante en médecine, puis Dimple, l'influenceuse, un peu fragile, un peu c..., celle par qui tout arrive et puis les deux garçons dont l'un est père. Mais niveau caractères , les deux sont interchangeables. Voilà, on n'a pas beaucoup plus, et Candice Carty- Williams, oublie complétement le côté policier dés le deuxième tiers de son histoire, et le soufflé retombe, le suspens aussi.
C'est vraiment dommage, ce roman aurait pu être un bijou, il y avait le sujet, il y avait de la matière, et puis psssshit !
Un peu plus de suspens, ou un peu plus d'humour , ou un peu plus de caractère, de "couleur locale" (on est dans une banlieue populaire de Londres, on est dans la communauté africaine ou caribéenne et elle n'en joue pas assez .
Il reste que l'on s'attache à cette fratrie, qu'on n'aimerait ne pas les quitter. On en ressort en se disant que la famille c'est super important, qu'un arbre qui pousse sans racine, ce n'est pas l'idéal... Et que on ne peut que donner ce qu'on a reçu , non pas que j'excuse Cyril Pennington (mais un peu quand même ! )

Le premier roman de l'auteure " Queenie" est en cours d'adaptation en série télévisée, celui ci pourrait bien suivre le même chemin, car il est très original en plus d'être très agréable à lire ..

Et dés le début il donne le ton, car ce livre est dédié à toutes les mères célibataires " qui se déménent pour élever leurs enfants en leur prodiguant de l'amour pour deux"
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Voici mon retour de lecture sur Les Pennington s'en sortent tout seuls de Candice Carty-Williams.
Cyril Pennington a beau être un homme sociable et charmant, pour ses cinq enfants, nés de quatre femmes différentes, il reste une figure qui brille par son absence.
Si les demi-frères et soeurs Pennington se connaissent à peine, ils ont toutefois un souvenir en commun : le jour où ils se sont rencontrés, à l'occasion d'une virée en voiture dans la Jeep dorée de leur père.
Des années plus tard, à la suite d'une rupture difficile et d'un évènement dramatique, Dimple, influenceuse branchée, n'a d'autre choix que de faire appel à sa fratrie désunie.
Car en cas de problème, on peut toujours compter sur la famille, n'est-ce pas ?
Les Pennington s'en sortent tout seuls est un roman nous relatant les aventures tragi-comiques d'une fratrie recomposée dans les quartiers sud de Londres.
Nikisha, Danny, Dimple, Lizzie, Prynce.
Cinq enfants dont la particularité est d'avoir le même père, Cyril Pennington, et d'avoir été.. abandonné par lui ! Il a pourtant cinq enfants, de quatre mères différentes.
En effet Nikisha et Prynce sont frères et soeurs, avec un écart de dix ans entre eux. Mais tous les cinq sont demi-frères et soeurs. Dimple et Lizzie sont même nées à peu d'intervalle, leur père ayant mis leurs mamans enceinte.. la même semaine !
Et oui, Cyril est totalement immature, il aime les femmes, ne met pas de préservatif et est donc le papa de cinq enfants.. au moins.. mais les autres, il ne les connait pas.. et nous non plus lol
Ce roman aborde le thème des fratries composées de demi-frère et demi-soeur.
A part Nikisha et Prynce, ils ne connaissent pas jusqu'au jour où leur père va les chercher les uns après les autres pour les emmener ensemble au parc ! Ce souvenir les unira, mais ils ne seront pas proches pour autant.
Ils savent que les uns et autres existent, ils habitent la même ville, se suivent de loin mais c'est tout. Ils ont juste en commun leur géniteur mais celui ci est inexistant.
Néanmoins, des années plus tard alors que le plus jeune a 25 ans ; Dimple appelle l'ainée, Nikisha. Lorsqu'ils s'étaient tous rencontrés, Nikisha avait bien insistée qu'en tant qu'ainée elle serait toujours là pour eux..
Dimple l'a pris au mot. Résultat, ils rappliquent tous chez la jeune fille pour l'aider à démêler une situation plus que délicate.. sans savoir où tout cela va les emmener.
Je n'ai pas envie de trop en dévoiler. Je n'avais pas lu le résumé, j'ignorais certaines petites choses et cela m'a parfaitement convenu.
J'ai aimé que ces cinq enfants, une fois devenus adultes, se sentent comme des frères et soeurs, gommant le "demi' alors qu'ils se connaissent peu.
C'est touchant de constater comment ils essayent de s'aider, même si au vu de la situation c'est loin d'être évident.
Chacun d'eux est différent mais plus les pages se tournent plus on constate que leur histoire à chacun n'est pas facile. Leur père ne s'est jamais occupé d'eux, les abandonnant d'une certaine sorte. Il leur faut réussir à se construire malgré tout.
On sent qu'il y a des manques, et j'ai trouvé ce roman très réaliste. le ton est juste.
Cyril est un homme qui fait réfléchir de part son comportement. Il est surprenant, n'a pas grandit et adore les femmes ce qui cause sa perte. Il a cinq enfants, il le sait mais il ne les assume pas pour autant. D'ailleurs, certains ne le considèrent pas comme un père mais comme un géniteur.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui fait réfléchir sur le comportement de certains hommes, sur leur immaturité et sur les conséquences que cela peut avoir sur leur progéniture.
J'ai apprécié l'histoire, les personnages. L'ambiance aussi et le fait que ça se déroule en Angleterre.
J'ai passé un très bon moment en compagnie de tout ce petit monde.
Les Pennington s'en sortent tout seuls est un bon roman, que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles et demie.

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Nous voici avec une bande de jeunes adultes qui se connaissent à peine mais qui s'entraident dans une fâcheuse situation ; pourquoi ? Eh bien parce qu'il y a 15 ans, leur père commun les a réunis pour qu'ils se connaissent : ils sont 5, de 4 mères différentes et habitent non loin les un(e)s des autres. Cyril est un père absent, un dragueur, incapable d'assumer ses responsabilités, un peu une caricature du Jamaïcain qu'il est. Ses enfants : Nikisha, l'aînée et son frère Prynce le benjamin, et entre elle et lui il y a Danny, Elizabeth et Dimple. Tous et toutes ont un caractère différent et ils ne s'entendent pas très bien quand ils/elles se rencontrent. Mais voilà, Nikisha leur a dit il y a 15 ans que s'ils/elles avaient besoin d'elle, il fallait l'appeler. Ce que Dimple fait quand son ex-petit ami agressif pervers narcissique violent git sans vie sur le sol huileux de sa cuisine (enfin, celle de sa mère). S'ensuit un scénario qui pourrait faire penser à "Very Bad Things" au départ, car il va bien falloir cacher le corps, mais qui s'en éloigne ensuite pour se muer en une histoire certes plus soft, mais pleine de rebondissements émotionnels, au plus près des caractères de chaque personnage. Qu'ils soient froids, émotifs, hypersensibles, sûr d'eux, je-m'en-foutistes, inquiets, courageux, joyeux, optimistes, défaitistes, etc. chaque personnage est attachant en soi pour ce qu'il est et pour sa relation à ses (demi) frères et soeurs.
Au début, le côté caricatural du père m'a un peu gênée, puis celui de certains des personnages principaux, mais on s'aperçoit bien vite que ce sont des masques, comme nous tous en avons, peut-être pour se fondre dans la masse et se faire accepter, surtout en ces temps où les réseaux sociaux jugent, lorgnent, et nous donnent un reflet déformé de nous-mêmes ; il est d'ailleurs fortement question du phénomène des RS dans ce roman.
C'est un roman à la fois drôle et émouvant, avec pas mal de péripéties et d'épreuves à surmonter.
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Cyril est père de 5 enfants, issus de 4 femmes différentes. Il n'est pas ce qu'on appelle un père conventionnel; il laisse les 4 mères s'occuper de leur progéniture. Ils sont un peu comme des dommages collatéraux pour lui, vivant loin d'eux et de leur vie. Un jour pourtant, il les réunit pour une sortie au parc. Quelques années plus tard, Dimple la 3eme, se retrouve face à une situation délicate et fait appel à ses frères et soeurs.
Dans ce livre, on retrouve la thématique de la famille, de la fratrie, du père absent et de la difficulté d'évoluer et de grandir sans l'un de ses parents. Pourtant, je n'ai pas accroché. le style est simpliste et l'histoire tirée par les cheveux. Les personnages sont superficiels et les dialogues creux.
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Quand son père a beaucoup d'enfants avec de nombreuses femmes et qui s'en intéresse peu souvent ou alors un après midi, où il décide de les réunir dans un jardin public, avec un cornet de glace. et voila on se retrouve avec des frères et soeurs. La famille élargie et quand un jour, l'une des plus jeunes appelle l'aînée car elle a un gros problème : toute la fratrie se retrouve et décide de s'entraider.
Nous sommes dans les quartiers populaires de Londres.
L'auteure nous embarque dans les aventures de ces jeunes gens, qui ne sont pas sûrs de vouloir avoir des relations avec leurs demi soeurs et frères. Et les mamans s'y mettent aussi.
Le portrait d'un père, volage, mais qui de temps en temps décide de s'intéresser à sa progéniture.
Un livre avec des portraits touchants de jeunes gens, des situations sociales.
L'une des filles devient une influenceuse et j'ai apprécié la description de cet univers virtuel, et la façon de gérer ce monde.
Un page turner avec des portraits sympathiques, touchants, des scènes burlesques et touchantes.
"On ne choisit pas sa famille !!" mais là cette fratrie décide de s'entraider même si cela n'ai pas toujours de gaîté de coeur.
#LesPenningtonsensortenttoutseuls #NetGalleyFrance
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critiques presse (1)
LeMonde
21 avril 2023
Les Pennington s’en sortent tout seuls gravite autour de la figure archétypale de Cyril, chauffeur de bus londonien né en Jamaïque, célibataire et père de cinq enfants (à sa connaissance) de quatre femmes différentes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Leur père, Cyril Pennington, n’avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu’il avait reconnus, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s’impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c’était en gros être conscient d’en avoir cinq (d’ailleurs il en avait sans doute d’autres mais il n’allait pas mener l’enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l’argent quand les temps étaient durs.

Incipit
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- Il ressemble à Denzel Washington en jeune, nan ?
- Tu trouves ? Je dirais plutôt à... c'est quoi son nom déjà ?
- Qui ?
- Mais si, tu sais ! Le grand Noir, le beau gosse. Celui qui joue le detective en costume qui court partout.
- Aaah. Idris quelque chose ?
- C'est ça : Idris Elba.
- Ouais, t'as raison. Bon sang, qu'est-ce que je donnerais pas pour passer une demi-heure avec idris Elba ! Je suis dispo n'importe quel jour de la semaine !
- En fait, il me fait plutôt penser à l'acteur qui a gagné l'oscar. (...)
- Ah, Daniel Kaluuya.
-
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Comme sa douche était cassée et qu'il n'avait pas payé sa dernière facture de gaz, il se lavait dans une grande bassine qu'il remplissait d'eau chauffée à la bouilloire. En revanche, il réglait toujours sa facture d'électricité à temps car il ne pouvait pas vivre sans musique.
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Leur père, Cyril Pennington, n'avait aucun type de femme en particulier. Il avait cinq enfants. Cinq enfants qu'il avait reconnu, de quatre femmes différentes. Mais reconnaître ses enfants ne signifiait pas verser une pension alimentaire, ni s'impliquer physiquement, mentalement ou émotionnellement. Reconnaître ses enfants, pour Cyril Pennington, c'était en gros "être conscient" d'en avoir cinq (d'ailleurs il en avait sans doute d'autres mais il n'allait pas mener l'enquête), se souvenir de leur nom, parfois leur souhaiter leurs anniversaires et leur demander de l'argent quand les temps étaient durs.
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Certes, elle voulait un enfant, mais elle pensait avoir trouvé en Cyril, un homme qui les aimerait et les soutiendrait, et non un pauvre type capable de déballer au pied levé soixante-quinze raisons pour justifier qu'il lui était impossible de payer la pension alimentaire cette semaine, mais qu'il "pourrait sûrement les aider d'ici quinze jours".
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Video de Candice Carty-Williams (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Candice Carty-Williams
Bande annonce du roman Queenie
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