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Critique de Terraque
Claire Castillon a de l'oreille ! Dans ses recueils de nouvelles, court la petite musique d'une folie ordinaire, qui s'exprime dans les relations conjuguales. Son écriture bat la mesure d'une langue parlée, pensée, toujours directe et sans ambages. On lit, on vit au diapason de ses personnages. Son style n'est pas sans faire penser à Annie Saumont, maître du genre.
« Les Couplets » a tout de la litanie, car Claire Castillon fait son sort à l'amour. La trentaine de nouvelles de ce recueil nous fait plonger dans l'intimité de couples où règnent l'incompréhension, la trahison, l'opposition, au fond la solitude de l'être aimant. Ici, les couples sont avant tout des « cohabitants » pour reprendre le titre d'une nouvelle, qui résume bien l'ensemble.
C'est souvent cruel, parfois même cynique comme de l'espoir refroidi. Drôle aussi, sans doute pas suffisamment. « Les Couplets » a un côté rengaine, qui peut lasser. Ce recueil est moins saisissant que les recueils « Insecte » ou « Les messieurs ». Il n'en reste pas moins brillant.
D'autant que pour les coeurs tendres, la tendresse n'est pas totalement absente ! Elle jaillit par endroits comme dans la nouvelle « Enfant de vieux » : « Beaux, mes vieux. En plus, quand ils me sourient, leurs dents d'or étincellent dans mon ciel comme des soleils ».
Ou encore dans « Weed-end de Pâques », parfaite caricature de l'enfer d'un gîte à la montagne à plusieurs familles. « Nous rêvons de hors-piste en nous donnant la main »...
« Les Couplets » a tout de la litanie, car Claire Castillon fait son sort à l'amour. La trentaine de nouvelles de ce recueil nous fait plonger dans l'intimité de couples où règnent l'incompréhension, la trahison, l'opposition, au fond la solitude de l'être aimant. Ici, les couples sont avant tout des « cohabitants » pour reprendre le titre d'une nouvelle, qui résume bien l'ensemble.
C'est souvent cruel, parfois même cynique comme de l'espoir refroidi. Drôle aussi, sans doute pas suffisamment. « Les Couplets » a un côté rengaine, qui peut lasser. Ce recueil est moins saisissant que les recueils « Insecte » ou « Les messieurs ». Il n'en reste pas moins brillant.
D'autant que pour les coeurs tendres, la tendresse n'est pas totalement absente ! Elle jaillit par endroits comme dans la nouvelle « Enfant de vieux » : « Beaux, mes vieux. En plus, quand ils me sourient, leurs dents d'or étincellent dans mon ciel comme des soleils ».
Ou encore dans « Weed-end de Pâques », parfaite caricature de l'enfer d'un gîte à la montagne à plusieurs familles. « Nous rêvons de hors-piste en nous donnant la main »...
