AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Andrea Cort, tome 1 : Emissaires des morts (30)

La Confédération n’offre aucun recours à ses citoyens contre la rapacité des grandes entreprises. Son peu de poids politique est tourné vers l’extérieure, il permet à l’humanité d’afficher une unité de façade dans ses relations avec les autres puissances sentientes. En interne, elle n’est jamais parvenue à faire l’unanimité de toutes nos sous-cultures autour d’une constitution. Nous n’arrêtons pas de nous chamailler. Un visiteur de passage dans l’espace homsap peut rencontrer tout type de système politique et économique, du culte écolo au fascisme. Sur certains de nos mondes les plus divisés, plus de cinquante gouvernements différents se partagent le pouvoir, et se bombardent parfois allègrement les uns les autres depuis l’orbite. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, nous sommes témoins de génocides au sein de la Confédération ; voilà aussi ce qui explique la persistance de cette forme d’esclavage financier avec lequel Santiago a grandi, alors qu’on devrait aligner ses bénéficiaires contre un mur et les exécuter.
Commenter  J’apprécie          110
Une partie d’elle-même résistait, sachant qu’une fois de retour dans le vaste monde, elle se retrouverait infiniment plus seule qu’ici, en compagnie d’un autre monstre.
[dans Démons invisibles]
Commenter  J’apprécie          90
L’expérience aidant, j’ai développé une classification assez pointue de mes ennemis. Ceux qui, entre deux coups tordus, se prétendent vos amis sont les pires ; ils sont persuadés d’agir pour votre propre bien, jusque dans les privations qu’ils vous infligent.
Commenter  J’apprécie          60
Les humains sont comme ça, ils ne peuvent pas s’empêcher de penser qu’un endroit leur appartient, simplement parce qu’ils y vivent.
Commenter  J’apprécie          60
Un homme est moins dangereux s’il pense toujours avoir une chance de gagner que s’il a perdu tout espoir.
Commenter  J’apprécie          50
– En fait, je suis là pour permettre aux Riirgaans d’exploiter une faille. Les IAs-source qui gèrent l’habitat ont accepté la présence d’observateurs, mais d’une seule espèce, obligée, par traité, de partager ses découvertes avec les autres. Le choix s’est porté sur les humains. Les “miens”, les Riirgaans, ont émis le souhait d’avoir tout de même des yeux et des oreilles sur place. Ils ont tiré quelques ficelles et négocié leur propre accord avec la Confédération, obtenant ma nomination comme consultant indépendant. Les IAs-source connaissent mon statut juridique, mais soit, contrairement à la Confédération, elles font passer la biologie avant la citoyenneté, soit elles s’en moquent. Je suis donc un humain, sans être humain.
Commenter  J’apprécie          40
« L’expérience m’a montré qu’en situation de crise, la médiocrité peut coûter des vies. »
Il me lança un regard entendu
« Relisez vos livres d’histoire. La grandeur tue davantage ».
Je n’avais rien à opposer à ça.
Commenter  J’apprécie          40
- Le mal me fait peur, aussi. C'est un concept si troublant, si étranger. Qu'un être puisse limiter ses relations avec l'univers à la satistaction égoïste de ses propres besoins et ne laisser pour héritage que la souffrance causée à autrui ; cette idée-là m'empêche de dormir la nuit, elle m'effraie autant qu'elle me fascine. Si je croyais posséder cette caractéristique je préférerais ne pas vivre. »
Commenter  J’apprécie          30
Nous sommes tous des propriétés, Maître. la seule chose qui importe, c’est de bien choisir son maître.
Commenter  J’apprécie          20
Elle rêve d'une horde de voisins, fracassant le crâne de sa mère contre un mur,
jusqu'à ce que ne subsiste de cette femme douce et un peu distraite qu'une tache sur les briques et le mortier.
Elle rêve de son père , armé d'une pelle, qui s'acharne sur la tête de la petite Bocaienne qu'elle considérait comme sa sœur.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (480) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4894 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}