Depuis que j'ai eu la chance de commencer à recevoir des romans par le biais des Masse Critiques, j'espérais secrètement que jamais ce jour n'arriverait, car on se sent d'une certaine manière redevable d'en bénéficier……mais je me dois d'être honnête et me rendre à l'évidence, c'est arrivé : je n'ai pas du tout aimé ma lecture, mais alors pas du tout !!!
Je remercie malgré tout le concours de Babélio et des
Editions PHEBUS pour cet envoi car, si je fais abstraction de mon ressenti, ça reste pour moi une chance de pouvoir découvrir des histoires en avant-première et ça, je le savoure toujours avec le même plaisir.
Pour ce qui est de notre roman, ça partait pourtant bien car le livre est très qualitatif, et le quatrième de couverture très alléchant, mais malheureusement pour moi, les côtés positifs devaient en rester là. Dès les premières pages, j'ai été très surpris et surtout dérangé par cette écriture qui est très atypique : peu de ponctuation (tellement peu que je me suis demandé si je n'aurai pas dû suivre des cours d'apnée avant d'attaquer ma lecture de certains passage. et ils sont légions...), les dialogues sont intégrés dans la narration off sans prévenir, ni de mise en page spécifique et j'ai eu parfois la sensation que des actions sur la conjonction de coordination « ET » avaient été mise en vente sans que je le sache tant il y en a à tous les coins de ligne. Non seulement ça m'a été insupportable à la lecture, mais je me suis surpris du coup à lire le texte de manière monocorde dans ma tête à cause de ça. J'avais l'impression de n'avoir qu'une énumération de mots les uns à la suite des autres, mais sans vie….rien à ma lecture ne faisait chanter ces mots et j'ai détesté ça.
Dans la continuité, qu'ont donc certains professeurs ou ex professeurs qui se mettent à écrire des romans à vouloir comme ça étaler leurs connaissances en vocabulaire comme on étale de la confiture? Quand le contexte s'y prête, ou que les personnages correspondent à ce type de parler, oui, (et je suis dans ce cas-là le premier demandeur), mais là…. Nous sommes censés incarner un adolescent avec tout ce que ça comporte d'essayage de drogue, de langage châtié, etc… dans ce roman….. Mais par contre, lorsque l'auteur nous divulgue ses pensées, on a tout d'un coup dans notre tête un vocabulaire riche, voir soutenu par moment et on part sans prévenir dans des envolées lyriques qui feraient pâlir bons nombres de poètes en herbe….. Je n'ai pas compris le pourquoi du comment et je n'ai surtout pas trouvé ça crédible du tout !
Et pour ce qui est du l'histoire, là aussi grosse déception pour moi. Moi qui m'attendais à la lecture du 4ème de couverture à, soit me faire transporter dans une belle histoire où les sentiments m'auraient submergés, soit dans un autre registre, à en apprendre plein sur l'histoire de l'Ile de Pâques et ses mystères par l'intermédiaire de cette fameuse tablette dénichée dans une brocante….. Il y a eu pour moi tromperie sur la marchandise !!!
Le gros problème de ce roman pour moi, c'est qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur à cette histoire et que tout part dans tous les sens. Si on décortique un à un les aspects de ce livre, il n'y a pas forcément de point négatif en soi. Mais les uns associés avec les autres…. C'est un peu comme dans le monde du sport collectif, ce n'est pas parce qu'on a que de très bonnes individualités qu'on va forcément avoir une très bonne équipe…
En définitive, moi qui attend d'un livre de me faire voyager dans un autre monde, et ce quel que soit le genre (le voyage n'est tout simplement pas le même), l'expérience a été raté pour moi avec celui-ci.