AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,42

sur 30 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Klester Cavalcanti , grand reporter brésilien, auréolé de plusieurs prix internationaux récompensant son travail de journaliste a réussi à approcher l'un des hommes les plus dangereux du Brésil, devenu assassin professionnel par hasard, par des rencontres, par des envies d'une autre existence que celle vécue, subie par ses parents, vivant de l'activité artisanale de pêche de son père au bord d'un fleuve dans une région brésilienne reculée au fin fond de l' Amazonie.

“Des gens abandonnés par les autorités et par le gouvernement dans les hameaux où il n'y a aujourd'hui encore ni électricité, ni eau courante, ni égout, ni école, ni dispensaire.Où la sécurité est inexistante et où la police ne met pas les pieds.Un univers d'un grande beauté naturelle, peuplé d'animaux extraordinaires et couvert d'arbres centenaires et de cours d'eau apparemment sans fin. C'est de ce monde fabuleux et inhospitalier qu'est sorti Julio Santana, un Brésilien qui a passé sa vie à tuer des Brésiliens.”

Trente cinq années passées à tuer des gens, presque 500 victimes, de la gifle assénée sur un terrain de foot au viol d'un enfant resté impuni, l'origine des contrats est aussi diversifiée, aussi tordue que la folie et la sauvagerie des hommes. Mais au lieu de construire un musée de l'horreur, de la misère, une sorte de récit voyeur, Cavalcanti s'attache à raconter la vie d'un petit gars que rien ne prédestinait à devenir un monstre.

Le récit va d'abord s'attacher au cadre humain d'un Julio, bon petit gars, amoureux d'une jeune fille vivant à une distance d'une demi-heure de rame, ses premiers émois, son quotidien isolé du monde soudainement dynamité par l'influence d'un oncle faisant apparemment partie de la police militaire mais étant en réalité tout simplement, tout vulgairement un tueur.Il va l'initier en lui proposant un contrat qu'il ne peut réaliser lui-même cloué au lit par la fièvre. On lit l'horreur de ce premier meurtre, la destruction de l'âge de l'innocence complété par la découverte des voitures, des hélicoptères, de l'électricité, des frigos, de l'eau courante, du monde civilisé où le Coca n'est plus un luxe, quand il va suivre son oncle à la “ville” pour ensuite se lancer avec lui dans la chasse aux communistes en Amazonie pendant la dictature militaire des années 70, vrai apprentissage de la violence, de la douleur.

Loin de recenser toutes les horreurs commises, l'auteur va s'attacher aux épisodes les plus significatifs, les plus surprenants, les plus indignes, les plus erratiques de l'épopée sanguinaire de Julio pendant une trentaine d'années.Tout en racontant le parcours d'un monstre, Cavalcanti réussit à faire un portrait effroyable du Brésil, un utile et bienvenu écho aux terribles romans de Edyr Augusto chez Asphalte.
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie l'opération Masse Critique Babélio et les éditions Métailié pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.
Je suis sortie de ma zone de confort de lecture pour ce livre, et bien m'en a pris car il est très addictif.

L'auteur journaliste va réussir à gagner la confiance de ce tueur à gages particulier d'Argentine et l'amener petit à petit à raconter sa vie. Il va nous plonger dans son récit en romançant tout ce qui a été sa vie, de ses débuts dans les années 70 à aujourd'hui.

Julio Santana est un grand ado, vivant dans la jungle argentine avec ses parents. Son oncle, officier de Police, va l'entrainer à sa suite dans un monde de guérilla, de chasse aux communistes, car il a un don: il sait tirer comme personne. On va vivre jour après jour avec Julio, vivant ses peurs, ses peines, ses quelques plaisirs. Il sera le témoin de barbaries au nom de la Loi, de la corruption la plus abjecte. Il n'en sortira pas indemne, mais le lecteur non plus. Les faits sont terribles, les relater tout autant.
Il va grandir, s'affirmer, tomber et se relever au fil des années, perfectionnant son "art" contre argent sonnant et trébuchant. Jusqu'à aujourd'hui, où l'âge venant, il aspire à plus de stabilité dans sa vie et à plus d'anonymat.

Bien que sa vie soit si particulière, je n'ai pu que ressentir de l'empathie pour le jeune homme qu'il a été, lui qui refusait de recommencer à tuer car il avait peur de mécontenter son Dieu. C'est cette humanité chez Julio a m'a permis d'accepter l'inacceptable.

J'ai aimé que les chapitres portent une explication et ne soient pas un numéro lambda. Ils permettaient de se retrouver dans le déroulé de la vie de Julio en parallèle avec les faits marquants que vivait l'Argentin à cet époque. La plume de l'auteur fait merveille pour rendre ce récit attrayant, comme un page turner.

Jamais je n'ai lu pareille histoire, aussi forte et intense que la vie de Julio a pu l'être. Ce sont les mots de l'auteur mais c'est la vie vécue de Julio qui bouleverse les codes. Bravo Klester Cavalcanti, grand reporter vous êtes, mais conteur également.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
Commenter  J’apprécie          10

492 Confessions d'un tueur à gages écrivent par Klester Cavalcanti grand reporter et tout simplement génial .


Lors de Masse Critique babelio j'ai choisi de lire ce roman pour son résumer qui ma tout de suite conquise .



Ici on suit Julio Santana jeune garçon de 17 ans et bon tireur dans son Amazonie natale qui va apprendre la profession de tueur à gages , autrement dit "pistolero" .



C'est son oncle qui va l'endoctriner en lui disant que ce métier et bien payer , qu'il pourra avoir tout ce qu'il désire et qu'il ne manquera plus jamais de rien .


Il va même jusqu'à lui dire que s'il récite dix Ave Maria et vingt Pater Noster après chaque meurtre qu'il aura commis , il n'y a pas en enfer.



C'est dire que l'oncle et tout simplement manipulateur et lui fait croire tout et n'importe quoi .


Julio et jeune naïf est le croit .


Ce roman-reportage biographie et tout simplement bien écrit , je ne me suis en aucun ennuyé et pour un roman qui est un reportage , on n'a pas trop ce type de description à rallonges , qui te pousse à abandonner le livre .



Il se lit vite , moi j'ai mis mon dimanche à le lire et j'ai été fasciné , car on suit vraiment Julio qui passe par toutes les étapes de sa vie et c'est vraiment intense .



L'auteur fait le choix en 200 pages de nous raconter à travers le livre qui et Julio Santana et c'est totalement addictif .


En plus j'ai voyagé au Brésil gratuitement , j'ai eu l'impression de goûter les plats , parce-que comme je le disais plus haut c'est vraiment bien écrit .



Tu sens vraiment les émotions du livre .



Juste fascinant ce roman .



Je remercie du fond du coeur Masse critique Babelio pour l'envoi de ce roman reportage biographie , car j'aurais été en librairie je serais resté des heures à me dire je le prends ou pas et je serais passé à côté de cette petite perle .



En plus tout au long du livre j'ai voulu haïr cet homme et au final , j'ai été sumerger par l'histoire par cet homme qui n'a pas d'autres choix que de faire ce métier par obligation .



En somme j'ai vécu l'histoire dans la tête de ce tueur , et qui plus ai c'est une histoire vraie .



La réalité a dépassé la fiction et j'avais l'impression de vivre avec le roman .



J'ai été subjuger et je ne regrette pas du tout mon choix .



Conquise ^^. Au top babelio
Commenter  J’apprécie          10

Lecteurs (62) Voir plus



Quiz Voir plus

quizz - dernier jour d'un condamné -

En quelle année est publié 'le dernier jour d'un condamné' ?

1999
1829
2004
1899

14 questions
986 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}