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Critique de smarx


Je referme le livre après avoir passé 25 jours en sa compagnie. Deux questions me viennent : comment écrire la chronique d'un livre aussi foisonnant ? et la deuxième, que lire après ça ? 

Philippe Cavalier nous livre un roman-feuilleton épique. Nous suivons l'épopée et la destinée hors du commun d'Ilario d'Orcia, nourrisson difforme abandonné aux portes d'un monastère toscan. Son destin le mènera à Venise, Rome, Naple, Malte, Prague, Paris et enfin Venise. Il croisera le Caravage, deviendra le bras droit de Rodolphe II de Habsbourg, croisera même les trois mousquetaires. 

Je ne saurais trop vous conseiller d'aller lire les notes de bas de page qui m'ont appris énormément de choses. de vraies notes qui ne se contentent pas de citer une source, une note du traducteur ou un « en français dans le texte » mais qui démontrent au contraire la grande érudition de l'auteur. 

Je ne résumerai pas ici les cinq parties qui composent ce livre, d'autres critiques l'ayant fait mieux que je ne saurais le faire. Je me suis délectée du style de l'écriture de Philippe Cavalier, proche des grands classiques. 
Il me prend l'envie de relire plusieurs livres : le Soleil sous la soie d'Eric Marchal, les romans de Dumas, le parfum de Süskind, car ce roman est un peu tout ça à la fois.


Les dernières pages nous laissent entrevoir, pour notre plus grand bonheur, qu'il pourrait y avoir une suite, car Ilario d'Orcia ne nous raconte pas tout en détail « Il faudrait encore mille pages pour en conter les manières et les péripéties. (…) S'il me reste encore un peu de souffle une fois ce présent récit achevé, peut-être en dirai-je au complet les aventures car je suis certain qu'elles amuseraient beaucoup. 


Un grand roman et un héros qui restera longtemps dans ma mémoire. 


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