Les démons de l'Elysée

Tout d'abord, un grand merci à l'équipe de Babelio et à Ramsay éditions pour m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la dernière opération masse critique mauvais genre !
Les démons de l'Élysée est un roman policier de bonne facture, qui fait plonger à la fois dans le monde de la politique et de l'art. Mélange très réussi, surtout si on y ajoute un petit côté sulfureux avec une pointe de scandales sexuels.
On ne peut pas s'empêcher de chercher des clés, sans toujours les trouver d'ailleurs, mais l'ensemble est bien ficelé et suscite indéniablement l'intérêt. Il faut dire que le meurtre ayant lieu à l'Élysée, il y a forcément des questions à se poser, et l'ambiance du palais présidentiel est particulièrement bien décrite.
Je suis néanmoins un peu restée sur ma faim car j'aurais aimé que certaines pistes et certains personnages soient plus développés, notamment le commissaire marchelieu qui a un potentiel mais n'est pas un héros particulièrement marquant. Il m'a également semblé qu'il y avait parfois des raccourcis dans l'intrigue, voire que certains pans de l'histoire étaient abandonnés en cours de route.
Mais globalement, j'en retiens une lecture agréable et un auteur à suivre.

Dans le palais de l'Elysée, une femme hurle. Elle vient de découvrir dans le bureau du Conseiller en charge des discours culturels du Président Toussaint Rose, nu et les oreilles tranchées. le meurtre semble rituel. Pierre Vendatour, journaliste et correspondant officiel pour l'AFP détaché » à l'Elysée et Marc Wouters, fonctionnaire en chef et directeur du SACRP. La jeune femme s'appelle Marilou Florian. le directeur de cabinet, Patrick Beauvilliers, décide de maquiller le crime pour éviter le scandale. Avec le médecin du Président, il maquille le meurtre en mort naturelle. Vendatour, journaliste, ne sait comment réagir mais on li conseil de se taire. Il commence alors, accompagné de Marilou, sa propre enquête et découvre un lien avec l'une des oeuvres de Jérôme Bosh, le triptyque « Jardin des Délices ». le président enfin informé de la mort suspect de l'un de ses conseillers rappelle le commissaire Louis Marchelieu pour enquêter discrètement et librement sur l'affaire. Il était déjà en charge d'un épineux dossier, le vol d'oeuvres d'art majeures au musée d'art moderne de la ville de Paris. Vendatour séduit Marilou pour s'en rapprocher et avancer dans ses recherches. Devant la complexité de l'affaire, Marchelieu de mande à Vendatour de s'accuser à lui pour l'enquête …

Je commencerai par remercier Babelio et les éditions Ramsay pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique. le cadre de l'action est original, ce n'est pas moins que le palais de l'Elysée dans lequel se déroule le principal de l'action. L'auteur est très documenté sur le lieu et nous en offre une description précise. le fil rouge de l'enquête est aussi l'oeuvre de Jérôme Bosh, le Jardin des Délices. Là aussi, l'auteur nous offre une description précise de l'oeuvre et aussi de son contexte historique. Parfois, en Italique, quelques chapitres nous plonge dans l'histoire de la cinquième République. Là aussi, j'ai vérifié les faits proposés par l'auteur et ils sont d'une véracité à toute épreuve si ce n'est l'inclusion d'un des personnages clef du récit. Grâce à tous ces ingrédients, il arrive à créer une histoire improbable qui tient la route. L'action n'est pas haletante, l'enquête avance par petites touches subtiles. Elle se relances à des moments surprenants.
Le style est riche, accompagné d'un beau vocabulaire, de quelques mots rares et aussi très culturel. Il nous en apprend un peu sur l'art, l'histoire de la cinquième république, sur le fonctionnement du Palais. Personnellement, j'ai dû attendre le premier tiers du roman pour commencer à vraiment m'intéresser à ce récit. Je trouvais qu'il avait Sud mal à décoller et il était encore assez difficile de faire le lien entre touts les données. le rôle de Marilou, ceux des conseillers du Président, le lien avec le Jardin des Délices. Après le premier tiers, le livre s'emballe un peu et les rouages sont mis en place. Il arrive un moment ou le lecteur pense avoir identifié le coupable Au bord de la déception d'avoir déjà spolier la fin de l'histoire, surprise, l'intrigue change de direction.

Bref, e roman a fini par me séduire , pour la qualité de l'écriture, par son côté culturel, par l'originalité de l'enquête, par le caractère de Marchelieu et de Vendatour et par la qualité de l'écriture de cet auteur que je n'avais jamais lu.



Personnages :

Toussaint Rose : la victime retrouvée morte et nue à l'Elysée. Il était le conseiller en charge des discours culturels du Président.

Pierre Ventadour : journaliste, correspondant officiel pour l'AFP (Agence France PRESSE) pour l'Elysée.

Marc Wouters : fonctionnaire. Chef de service à l'Elysée. Il dirige le SACRP (Service de l'Administration et de la Conservation des Résidences Présidentielles)

Philippe Dangeau : conseiller en communication internationalement l'Elisée. Il est amateur d'art et de femmes. Il n'appréciait pas Toussaint Rose.

Emmanuel Macron : président de la République.

Verjan : cambrioleur

Patrick Beauvilliers : directeur de cabinet à l'Elysée, dit le dircab'.

Jean-Christophe Trouillon : c'est le médecin du président.

Marilou Florian : chargée de mission au service de presse de la Présidence dirigé par Léopold Diop.

Lionel Brissec : patron du GPRS (Groupe de Sécurité de la Présidence de la République).

Louis Marchelieu : policier qui dirige la troisième section de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). C'est une entité de la BRB spécialisée dans les vols d'objets d'art.

Commissaire Pantanoli : de la crime. Il intervient après le troisième meurtre rituel qui a eu lieu dans le palais de l'Elysée.

C'est un polar sympathique. J'en attendais obus, donc je suis un peu déçue, mais ça se lit bien. Tout tourne autour de vol d'oeuvre d'art et de meurtres liés à ces vols. L'enquête dans le présent est entrecoupée de récits passés d'évènements importants liés aux précédents présidents de la République. Un point commun va émerger de tout ça. C'est un peu capillotracté tout de même. Comme la fin d'ailleurs. Les personnages restent superficiels, beaucoup de choses se mélangent, la cohérence n'est pas toujours là.
En bref, une lecture agréable, mais qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.

Lien : https://www.facebook.com/Les..

L'Elysée est un champ clos. Il y a beaucoup de monde à y travailler ou à y venir pour de nobles ou de moins nobles raisons. La culture du secret y est la règle. S'il s'y passe quelque chose d'anormal, rien de doit transpirer . Patrick Cavenair , mêle une enquête sur un meurtre d'un conseiller avec des faits réels, ce qui rend donc la trame très vraisemblable. On y croise de nombreux personnages dont le commissaire Marchelieu et le journaliste Pierre Ventadour qui sans avoir d'atomes crochus vont être amenés à partager leurs informations. Une affaire compliquée qui part dans tous les sens avec des personnages féminins forcément dévalorisés dans un monde machiste.

Patrick.F Cavanair, m'avait prévenu en m'envoyant son livre qu'au-delà des premières pages j'allais entrer dans un lieu où les belles dorures peuvent masquer de biens sombres détours…!

Et bien mes amis je peux vous dire qu'en 2007 j'ai eu l'honneur de visiter l'Élysée, grâce à lui j'y suis retourné pendant quelques jours rien qu'en lisant son livre.

En effet, la description des pièces comme le fabuleux vestibule d'honneur où sont accueillis les chefs d'états et de gouvernement, le salon Murat où se tient le traditionnel conseil des ministres du mercredi matin, le bureau du Président de la République aussi appelé le salon doré… Toutes ces pièces qui font la beauté des lieux sont d'une précision remarquable que, je vous le dis, je m'y revois en 2007 me baladant entre ses murs de la République.

En ce qui concerne cette enquête au Palais de l'Élysée suite à un meurtre d'un conseiller du Président Emmanuel Macron, nous sommes plongés direct dans une intrigue politique qui implique le service de protection du Président lui-même ce qui n'est pas rassurant. L'enquête est bien menée de telle sorte que le suspens vous hante jusqu'au dernier mot.

C'est un livre bien écrit qui vous procure une sensation de plaisir en le lisant et au fur et à mesure des pages grâce à des chapitres courts évoquant parfois des passages en présence de tous les présidents français et leurs épouses du Général de Gaulle à l'actuel locataire des lieux en passant par Pompidou et Mitterrand et Brigite Macron. Ce livre traite aussi des sujets d'actualités récents.

Un livre que je conseille vivement ! Merci à Patrick.F Cavenair pour ce moment sans aucune allusion à un ancien Président mais surtout Bravo pour ce travail de recherche qui vous permet de lire un livre très bien écrit.

J'ai eu plaisir de retrouver le commissaire Marchelieu (que j'ai découvert dans Fusion Froide). Cette fois-ci, Marchelieu est sur une enquête de vol de tableaux célèbres dans un célèbre musée parisien. En parallèle, il est appelé par Emmanuel Macron, Président de la République, à travailler discrètement sur le meurtre d'un conseiller de l'Elysée. Une fois de plus, son enquête va croiser le chemin des investigations du journaliste de l'AFP, Ventadour.

Ce que j'apprécie avec la plume de Patrick F. Cavenair est son style d'écriture soutenu, érudit. Un peu comme Thierry Berlanda. Ces deux auteurs ont une plume riche en lexique et j'aime les lire car j'apprends, je découvre de nouveaux mots avec eux.

Dans cette enquête de Marchelieu et Ventadour, le meurtre côtoie le domaine de l'art. de ce fait, on retrouve dans les descriptions de l'Elysée, cette touche artistique, ce regard pointilleux envers les pièces, le mobilier, les toiles. On constate alors un gros travail de recherches pour avoir ce degré de précision, ainsi le lecteur peut aisément imaginer l'intérieur de l'Elysée.

A contrario de la lumière artistique présentée, Patrick F. Cavenair nous dévoile le côté sombre que renferme le palais présidentiel avec les moeurs légères des conseillers, les magouilles politiques, etc. Tout le monde a au moins dit ou pensé une fois dans sa vie que les politiques étaient des ripoux donc cela ne nous surprend guère.

Si au départ on ne voit pas de lien entre les deux enquêtes de Marchelieu, la manière dont l'auteur a fait que toutes les pièces du puzzle se sont imbriquées, est totalement crédible. de plus, l'auteur a parfaitement mêlé ses personnages imaginaires à ceux existant réellement, on ne sait plus très bien où se situe la frontière entre l'invention et la réalité.


Lien : https://desplumesetdeslivres..

Je remercie les éditions Ramsay mais aussi et surtout l'auteur Patrick F Cavenair pour être venu me solliciter pour lire son roman qui a été une agréable découverte. J'ai passé un bon moment même si par moment j'ai rencontré quelques longueurs.Nous sommes avec le commissaire Marchelieu qui est sur une enquête de vol de tableaux célèbres dans un musée et qui va être parallèlement dépêché sur le meurtre d'un conseillé de l'Elysée par le Président de la République Emmanuel Macron. Il va enquêté en sous marin pour être le plus discret possible car il ne faut surtout pas qu'il y est de fuites. "Aidé" par un journaliste de l'AFP témoin de l'affaire ,nommé Ventadour, sera-il à même de mener cette enquête sans retombé?  J'ai bien aimé la plume et le style soutenu de l'auteur même si par moment je devais pour certains mots aller consulter mon pote le dico :lol: Cela ne m'a pas dérangé bien au contraire… :D
Mêler l'art comme il l'a fait, à L'Elysée c'était vraiment judicieux de la part de Patrick. Cela a donné une certaine densité au roman et ce n'est pas négligeable pour moi.
Je trouve que l'auteur a l'art et la manière de nous décrire les pièces, les toiles, le mobilier de l'Elysée,etc…sans que cela soit ennuyeux et là je dis bravo ;)On voit qu'il y a eu un gros travail de recherches car tous ce qu'il nous dit ou nous décrit est très réaliste.Il nous fait découvrir le coté obscur de l'Elysée comme les moeurs légères des conseillers, les magouilles, les exfiltrations et ça je dois dire que ça ne m'a pas trop surprise mais qu'est ce que c'était bon :lol: Découvrir enfin l'envers du décors… J'ai adoré c'est passionnant :lol: L'intrigue de ce roman est intelligente, bien amenée même si à moment donnée j'ai eu un sentiment de confusion entre les deux enquêtes. Tous les thèmes choisis par l'auteur s'imbriquent parfaitement dans ce milieu de la haute société, c'est totalement crédible. le dénouement reste original et simple sans en faire de trop mais est tout de même bien aboutit. ;) L'auteur a su parfaitement mêler les personnages réels aux personnages fictifs sans que l'on s'en rendent compte et ça c'est prodigieux :) ( J'ai d'ailleurs été consulté mon pote le dico pour savoir si le voleur des tableaux était fictif ou pas ;) )
Parlons un peu de ce qui fâche… :lol:Je vais vous dire ce qu'il m'a manqué dans ce livre : en premier, le manque de rythme. Oui, il se passe plusieurs faits mais cela reste une intrigue assez linéaire. Les twists ne sont pas vraiment des twists mais la continuité de l'histoire surtout quand celle-ci à tendance à piétiner.
Je trouve qu'il y a trop de protagonistes dans ce roman si bien que l'on a du mal à savoir qui est qui. Quand aux deux protagonistes principaux, ils manquent de profondeur: on ne connait rien de leur vie privée ce qui fait que je n'ai ressenti aucune empathie pour eux. C'est certainement là que le bas blesse comme on dit pour moi car à partir du moment ou je ne peux pas m'attacher aux personnages, j'ai du mal avec ma lecture et j'ai tendance à trouver le temps long ;)J'espère revoir ce commissaire très vite dans une nouvelle enquête. ;)

Vous voulez découvrir l'envers du décor de L'Elysée, foncez n'hésitez pas!L'auteur vous plonge dans une intrigue sulfureuse, luxurieuse, passionnante et troublante ;)

Lien : https://chapitrealire.wordpr..

L'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère et n'hésite pas à nous indiquer que les politiciens sont de chaud lapins, serait-ce la politique qui est un milieu véreux ou est-ce que ce monde véreux rend les gens moins vertueux ?
Lien : https://mellecupofteabouquin..