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Critique de sweetie


Après le roman Sigmaringen de Pierre Assouline, je m'étais promis de lire le récit qu'en avait fait Louis-Ferdinand Céline, une vingtaine d'année après son séjour forcé dans cette petite ville du sud de l'Allemagne. Mon mari s'y était attelé avant moi et m'avait prévenue d'une certaine difficulté de lecture ainsi que d'une structure pour le moins tarabiscotée.
Divagations, imprécations, rancoeurs peuplent la majorité de la logorrhée de l'auteur avec ici et là quelques brefs retours au calme et à un style moins argotique. « Je m'excuse de parler tant de moi-même... je m'appesantis... des déboires?... vous avez les vôtres!... ces gens de lettres sont terribles! si affligés de moimoiïsme. »
Au bout de quelques pages (la patience est de mise), le miracle s'accomplit : on ne fait qu'un avec le narrateur et toute la démesure qu'il met à raconter ses années d'exil, en fuite avec les hommes du gouvernement de Vichy, prend tout son sens.
Cependant, je n'aurais pu apprécier autant ce récit de Céline si je n'avais lu en premier lieu le roman de Pierre Assouline.
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