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Voyage au bout de la nuit » c'est un cri qui se prolonge toutes les nuits, Ferdinand Bardamu, le narrateur hurle en silence et dénonce les horreurs de la guerre 14-18, l'exploitation du colonialisme, l'hypocrisie bourgeoise, le capitalisme, la misère humaine et la médiocrité des hommes, Bardamu porte un regard pas très idéaliste d'une époque peu glorieuse.
Ce livre est une douleur et Bardamu vomit ses mots, des mots crus voire parfois salaces mais tellement puissants, au parler adéquat à sa vision absurde de l'existence, où s'incorpore quelque citation d'une délectable mélancolie à vous glacer les tripes !
Un livre qui marque par la cruauté et la franchise de
Louis Ferdinand Céline.
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