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Critique de mljs
Le souci quand on a eu plusieurs lectures coup de poing avec un auteur, c'est que l'on espère retrouver cela dans ses autres livres. Ici, cela n'a pas été me cas.
Si je n'avais pas eu d'attente particulière, je pense que j'aurais apprécié cette lecture facile en trouvant les personnages un peu décevants. Dans le quatrième mur, les personnages sont censés représenter des catégories et ont finalement leur humanité propre. Ici, seul le personnage de Jeanne était vraiment fouillé à mon sens, les autres n'ayant pas de véritable consistance, voire étant carrément caricaturaux. Jeanne aussi mais on sent qu'elle se bat justement pour retrouver sa personnalité, tiraillée entre son éducation, sa tristesse, un reste d'amour, une peur extrême, une culpabilité généalogique, une envie de vivre malgré tout, une envie de s'imposer et ne plus baisser les yeux.
Une des choses les plus réussies à mes yeux inexpérimentés sur le cancer, c'est justement le regard que l'on pose sur ceux qui le combattent. J'ai particulièrement aimé ces gens qui parlent, partagent et oublient de demander comment cela va, sans doute de peur de la réponse.
Quant au bracage, il semble un rêve, un fantasme, un doigt d'honneur aux conventions, de la part de celles qui ne risquent plus grand chose. Mais il ne m'a pas accroché, je n'ai pas cessé de respirer, pas eu envie de savoir comment ni pourquoi.
Si je n'avais pas eu d'attente particulière, je pense que j'aurais apprécié cette lecture facile en trouvant les personnages un peu décevants. Dans le quatrième mur, les personnages sont censés représenter des catégories et ont finalement leur humanité propre. Ici, seul le personnage de Jeanne était vraiment fouillé à mon sens, les autres n'ayant pas de véritable consistance, voire étant carrément caricaturaux. Jeanne aussi mais on sent qu'elle se bat justement pour retrouver sa personnalité, tiraillée entre son éducation, sa tristesse, un reste d'amour, une peur extrême, une culpabilité généalogique, une envie de vivre malgré tout, une envie de s'imposer et ne plus baisser les yeux.
Une des choses les plus réussies à mes yeux inexpérimentés sur le cancer, c'est justement le regard que l'on pose sur ceux qui le combattent. J'ai particulièrement aimé ces gens qui parlent, partagent et oublient de demander comment cela va, sans doute de peur de la réponse.
Quant au bracage, il semble un rêve, un fantasme, un doigt d'honneur aux conventions, de la part de celles qui ne risquent plus grand chose. Mais il ne m'a pas accroché, je n'ai pas cessé de respirer, pas eu envie de savoir comment ni pourquoi.
