Ce livre n'est pas un essai mais un recueil de contributions de chercheurs présentés au cours du colloque international organisé par le Département de langue et littérature françaises de l'Université du Tohoku au Japon, intitulé « Orients de
Marguerite Duras ». Ce colloque s'inscrit dans le cadre du 50e anniversaire de la création d'
Hiroshima mon amour et s'est tenu les 9, 10 et 11 septembre 2009 à Sendai.
Florence de Chalonge,
Yann Mevel et
Akiko Ueda propose un recueil des 25 contributions sous le même nom que l'intitulé du colloque « Orient(s) de
Marguerite Duras », accompagnés de photos de
Marguerite Duras et de notices bio-bibliographiques des contributeurs.
Les représentations de l'Extrême-Orient dans l'oeuvre de
Duras sont analysées ainsi que les influences esthétiques, linguistiques, idéologiques ou philosophiques de l'Extrême-Orient.
Comme le colloque se déroule au Japon, les formes de présence de l'oeuvre de
Duras en Orient, en particulier l'influence sur la création artistique contemporaine, est un thème qui a également été abordé.
On retrouve bien cette permanence de l'Orient dans l'oeuvre, sans que, d'ailleurs, le nom « Orient » soit prononcé par
Marguerite Duras ; elle évoque plutôt Indochine, l'Inde, le Japon, l'Asie. Les analyses qui sont faites, quelles soient basées sur l'oeuvre littéraire ou cinématographique, m'ont permis d'approfondir ma connaissance de celle qui a passé son enfance en Indochine mais ce sont des travaux d'experts qui ne font frisonner que les inconditionnels de
Duras.