AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verdorie


J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
Commenter  J’apprécie          252



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}