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Bienveillance et gentillesse.


L'histoire de l'adaptation de Lovelace, l'IA dans l'espace d'un an, à un ‘kit » humain réaliste et illégal sous la supervision, protection et amitié de Poivre la gentille mécano.
L'histoire de Poivre, humaine « améliorée », créee pour servir d'esclave sur une planète, qui parvient à s'échapper après avoir vécu plusieurs années dans une navette et son IA protectrice.


Bienveillance et gentillesse. Comme le titre l'indique, des mots qui ressortent régulièrement, si ce n'est en vrai, du moins en sentiments exprimés.
L'auteure soigne ses personnages dans un univers également sympathique et on en vient à les aimer. de toute façon, il n'y a pas de « méchants » à l'horizon, pas de bouleversements, pas d'action (au sens noble) il ne se passe pas grand-chose au final.


Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, parce que l'écriture fluide, la bienveillance qui transpire, nous berce gentiment dans un univers cocon mignounnet. Une belle histoire d'amour et d'amitié, une littérature enfant pour adulte (ou l'inverse). Cela reste néanmoins moins attractif que le premier tome et cette lecture n'est clairement pas indispensable, même pour ceux qui ont aimé ce dernier (que je ne peux m'empêcher de recommander à nouveau).
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Petite lecture sympathique, pas inintéressante mais un brin ennuyeuse…

Lovelace, l'IA du Voyageur (cfr. L'espace d'un an) a illégalement intégré un kit qui lui donne l'apparence d'un être humain. Elle apprend à s'adapter grâce à ses amis, dont Poivre qui sait réparer à peu près tout ce qui lui tombe entre les mains.

Poivre est une améliorée qui s'est échappée de sa planète d'origine grâce à l'I.A. d'un vaisseau abandonné non loin de l'usine où elle travaillait à la chaîne avec ses congénères.

D'un côté nous suivons les difficultés d'adaptation de l'IA et de l'autre, il y a l'histoire de Poivre depuis ses 10 ans jusqu'à ce que les deux plans temporels se rejoignent pour une petite scène d'action qui n'en est pas vraiment une.

L'écriture est fluide et agréable mais je n'ai pas été embarquée comme dans le 1er tome de cette série qui a reçu le Prix Julia Verlanger en 2017 et le Prix Hugo en 2019 (de la meilleure série donc).

Bon je vais quand même lire le tome 3, histoire de terminer une série de plus cette année ^_^





Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
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Libration est le tome 2 de la tétralogie "Les voyageurs" de Becky Chambers.

Dans le tome 1, nous avons suivi l'équipage du vaisseau tunnelier nommé « Le voyageur », avec à son bord un équipage hétéroclite composé d'humains et d'autres espèces extraterrestres. Dans ce tome, nous quittons l'équipage dont nous ne reverrons pas les personnages, hormis l'IA du vaisseau qui a décidé de se transférer dans un « kit » : une apparence humaine. Les raisons de ce transfert découlent d'événements qui ont eu lieu dans le précédent récit. On suivra également « Poivre » qui fait une brève apparition dans le tome 1. Poivre est une « tech », une sorte de mécano.

Ces deux personnages sont liés parce que Poivre recueille l'IA qui à décidé de se nommer « Sidra » pour rompre avec son passé d'IA embarquée. Poivre va l'aider à découvrir la vie, une humaine qui apprend la vie à une IA, l'inverse de son histoire, car elle, Poivre, a été élevée par une IA de vaisseau. Notre tech, avant de se nommer Poivre, s'appelait Jane 24, enfant esclave travaillant dans un entrepôt de tri et de récupération de « matos et ferrailles », sous la coupe de robot particulièrement rigide. Elle finira à la suite d'un incident à s'enfuir et trouvera refuge dans un vaisseau épave au milieu d'une décharge à ciel ouvert. Elle aura une enfance très difficile, au moment de sa fugue elle à 10 dix ans.

De l'autre côté, Sidra, elle apprendra à vivre avec un corps, ce qui de son point de vue réduit ses capacités comparées à son potentiel en tant qu'IA de vaisseau. Elle ne s'accepte pas en tant que tel et aura besoin de la bienveillance de Poivre, mais aussi de ses propres expériences en tant que nouvelle personne. Une sorte d'ado qui cherche sa place et qui n'arrive pas à vivre avec son corps.

Les deux arcs sont riches en émotions, parfois émouvant. de la bienveillance, il y en a, et ça fait du bien. Encore une fois l'autrice mise sur ses personnages et leurs relations, ont retrouve les même thèmes que dans le précédent bouquin en y ajoutant une notion de construction intellectuelle et la quête d'un but donnant sens à la vie. C'est bien écrit, adroitement construit avec l'alternance d'un chapitre sur deux consacrés à nos deux héroïnes.

J'ai été déçu au début en ne retrouvant pas l'équipage du Voyageur, mais très rapidement, je suis tombé en empathie pour Poivre et Sidra. Il ne faut pas oublier deux autres personnages qui, chacun dans leur rôle, aideront nos deux femmes à se construire, mais c'est à découvrir.

Je vais de ce pas me lancer sur le tome 3, en attendant encore une fois d'être surpris par son contenu.
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Un tome 2 très plaisant même si pas autant un coup de coeur que le tome 1. Il faut dire que je pensais lire la suite de l'Espace d'un an. Or, nous sommes plus dans une structure de "tomes compagnons". Il n'y a donc pas de suite pour les personnages que j'ai tant aimé dans le tome 1. Donc petite déception qui irrémédiablement joue sur ma note.

On suit la vie de Poivre et Lovelace, rencontrées toutes deux dans le tome 1. L'une a vécu une enfance difficile : enfant esclave, modifiée, qui a cherché à fuir sa condition. L'autre est une IA qui peine à se sentir à sa place dans son kit corporel. Toutes deux ont un point commun : celui de chercher une identité qui correspond à leurs aspirations, à leurs personnalités. Sortir de cette existence qu'on leur a imposé pour s'approprier réellement leur devenir.

L'histoire n'est pas sur la même temporalité. On suit Lovelace, aidée par Poivre dans sa nouvelle existence. Puis on suit le passé de Poivre lorsqu'elle essayait de survivre et de fuir sa planète.
L'alternance donne du rythme au récit. En dépit de cela, j'ai trouvé quelques longueurs au début de ce titre. le temps que le cadre soit posé, que les enjeux se mettent en place.
Côté protagonistes, comme d'habitude Becky Chambers nous propose des personnages différents, ce qui ne manque pas d'apporter une richesse certaine à son univers. La relation Jane / Chouette est tout bonnement magnifique. En revanche, j'avoue avoir eu beaucoup de mal avec Sidra au début. Mais au final, on finit invariablement à s'attacher à tout ce petit monde et à être touché par la plume délicate, digne, magnifique de Becky Chambers.
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Ghost in the shell

J'ai commencé l'année avec l'espace d'un an. Puisque notre présente actualité semble ne nous offrir aucune trêve j'ai décidé d'ouvrir un autre volume de cette épopée SF-douce.
Et ce qui m'a le plus étonnée au début de ma lecture c'est qu'on ne retrouve que très peu des personnages du premier volume. On va même se retrouver en petit comité puisque après avoir suivi l'équipage de tout un vaisseau, là, ils ne seront que deux. ELLES ne seront que deux.
L'ex IA du vaisseau, Lovelace, qui par un choix plutôt hasardeux peine à s'habituer à occuper un corps (c'est un truc que je n'avais pas trouvé logique dans l'espace d'un an) et Jane, enfant-esclave, qui va être sauvée et élevée par une intelligence artificielle.
Et de fait, à lire le marasme de l'une pour trouver sa place et le combat de l'autre pour survivre et... littéralement chercher à quitter sa place, mon coeur a été conquis. J'ai eu du mal à lâcher le roman. J'ai beaucoup aimé lire les émotions de l'une et l'autre. Leur attachement en miroir. L'une à des êtres vivants l'autre à un programme informatique. C'était profondément humain (même s'il y a plein d'extraterrestres), avec beaucoup d'affect. Une très belle histoire des liens que l'on construit avec ceux qui se soucient de nous.
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Jolie histoire que celle de Lovelace qui s'enfuit du Voyageur dans un corps synthétique et celle de Poivre qui l'accueille avec son ami Bleu.
Libration nous raconte le parcours de deux combattantes, celui de Sidra (c'est le nom que Lovelace s'est choisi), intelligence artificielle coincée par les limites d'un corps qui n'est pas « elle » et celui de Jane, petite humaine améliorée et destinée à réparer des pièces à la chaîne sous la surveillance des Mères.
Toutes deux se cherchent et vont devoir se battre pour leur liberté mais aussi accepter des sacrifices librement consentis au nom de l'amitié.
L'histoire est originale, manque sans doute un peu d'actions mais fait du bien dans cette période sombre.

Challenge Multi-auteures SFFF
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Livre lu en VO.

En Résumé : J'avoue ressortir de ma lecture de ce second tome avec un sentiment mitigé. Certes l'intrigue m'a paru plus cohérente et maîtrisée que celle du premier tome qui faisait trop patchwork, proposant quelques fils rouges qui font qu'on se laisse porter. L'univers est toujours aussi solide et visuellement intéressant, même s'il ne reste au final qu'une simple toile de fond de l'intrigue. Les personnages sont clairement le point fort du récit, l'auteur nous proposant des héros complexes, soignés et humains, même si j'ai eu du malv avec Tak. Il accepte un peu trop facilement les choses pour le seul argument qu'il est l'ami de Lovelace ce qui m'a paru trop facile. Mais voilà ce roman a le même défaut que le précédent il cherche à proposer un récit beaucoup trop feel good et positif à mon goût, ce qui donne l'impression que l'auteur évite tout conflit. Cela se ressent encore plus ici dans les réflexions, je trouve, qui restent trop en surface comme si elle devait éviter toute ambiguïté pour ne pas perdre cette ambiance de cocon sûr qu'elle met en place. J'avoue ainsi ne pas être le lecteur cible de ce genre de SF. de plus même si l'intrigue est plus prenant à mon goût, elle s'avère rapidement très linéaire et surtout devinable rapidement. La plume de l'auteur s'avère simple, efficace et un minimum entraînante et si jamais vous cherchez un roman qui offre un futur un minimum avenant ou l'amitié et l'entraide sont bien présents alors laissez-vous tenter vous pourriez accrocher. Moi de mon côté je vais passer mon tour pour la suite.

Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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De l'équipage rencontré dans L'Espace d'un an, seul l'IA du vaisseau, Lovelace, est présente dans ce tome 2. Quant à Poivre, personnage ayant un petit rôle dans le précèdent, elle va ici, au moyen de flashback, raconter son histoire.

Les chapitres s'alternent entre Poivre et l'IA et la magie de la plume de Becky Chambers agit : l'attachement se développe envers ces deux êtres pourtant dissemblables mais qui vont traverser une crise identitaire forte.

J'ai une nette préférence pour l'histoire de Poivre, son enfance est atroce et on a tellement envie d'aider cette gamine si seule. Son rapport avec l'IA est très touchante et nous permet de comprendre pourquoi elle prend Lovelace sous son aile.

Cependant, une fois la moitié du roman dépassé, un certain ennui a commencé à s'installer. Une redondance dans le récit, un côté statique qui n'aide pas, peu de personnages, aucune action ni rebondissement (et sachant que le passé de Poivre nous avait été expliqué dans le premier tome : pas de surprises)

Les thèmes déjà développés dans L'espace d'un an sont repris mais de manière moins percutante.
Si la dernière partie est plus prenante, la fin est bien trop évidente.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Une jolie et touchante histoire pleine de bienveillance, une belle plume et le plaisir de retrouver l'univers de la saga des Voyageurs malgré des phases d'ennuis et un côté un peu trop gentillet pour moi.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Pourquoi je n'ai pas pris la suite des voyageurs de Becky Chambers plus rapidement!

Oui comme entame c'est assez clair: ce roman est prenant, passionnant et "fait du bien" mais reprenons un peu le fil.

L'histoire? Sidra est une IA qui a fait le choix de s'incarner dans un corps, de quitter "son" vaisseau pour vivre une vie parmi les "biologiques" ;) Elle est accompagnée par Poivre, une tech qui en a bien bavé dans la vie.

De ce postulat de départ, l'auteure va nous donner une vraie leçon sur l'acceptation, l'autre, le plein d'énergie positive sans verser dans le larmoyant: c'est une très belle histoire tout simplement.

Le style est claire et efficace: pas de charabia quantique, de description anatomique du moindre alien: c'est de la "soft SF". Il y a des réflexions profondes sur l'Intelligence Artificielle, la notion d'Humanité, de l'Autre mais sans tomber dans la contemplation à la Asimov : les personnages vivent une vraie historie et ont un passé, pas uniquement des fonctions.

NB: dans cet univers, l'Humain est le "gentil débile" de service car les autres races sont bien plus avancées et ont "recueillit" l'humanité alors qu'elle était à deux doigts de l'extinction. Idée de départ vraiment fun car, pour une fois, non l'Humain n'est pas le boss, le messie que l'univers attendait.

Bref, je vais de ce pas dévorer la suite de cette trilogie!
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