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J'ai mis un petit temps à lire ce livre, mais il était une pure merveille, un plaisir absolu à lire Je pense sincèrement que cette histoire vaut la peine d'être lue par le plus grand nombre, et qu'elle est vraiment accessible à beaucoup. Il n'y a rien de graphique, ce qui fait que tout le monde peut la lire sans soucis, mais surtout, c'est une lecture importante, qui parle des relations de la symbolique qu'elles peuvent avoir pour nous, de la façon dont on s'accroche aux gens sans même s'en rendre compte, c'est vraiment une lecture incroyable.

Très sincèrement, je recommande à tout le monde. Si vous cherchez quoi que ce soit de facile et rapide à lire, n'hésitez pas! En plus, avec l'adaptation en film, vous pourrez trouver une bonne bande-son pour votre lecture, un bonus non négligeable.
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J'ai décidé de lire ce livre après avoir vu le film du même nom. C'est un très beau livre avec une histoire émouvante triste mais belle à sa manière. C'est un livre qui se lit très bien avec une écriture fluide. Mais je n'ai pas accroché des masse, j'ai nettement préféré le film.

Ce livre nous raconte l'histoire de Hal durant l'été de ses 16 ans, son premier amour et une promesse inéluctable qui a tout fait basculer. C'est un roman d'amour et un hymne à l'adolescence merveilleusement inventif et bouleversant.
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Il y'à deux ans, j'ai vu pour la première fois le film "Ete 85", réalisé par François Ozon, sur un coup de tête, sans aucune bonne raison, et j'en suis ressortie tremblante, les larmes aux bords des yeux, le coeur au bord des lèvres, avec la sensation d'être en vie. le film m'a touché d'une façon que peu de films ont fait, alors la lecture de cette oeuvre, dont le film est tiré, était inévitable. le titre original du roman "Dance on my grave" (un titre parfait, si l'on me demande mon avis), est traduit en français par "La danse du coucou" (inexplicable), qui deviens suite à la sortie du film, "été 85". J'aimerai pouvoir être très objective dans mon analyse de ce livre, mais malheureusement, les images du film que j'ai vu un bon nombre de fois, défilent devant mes yeux à chaque page, chaque phrase, chaque mot. La manière dont ce livre est écrit est un peu particulière. Il est le témoignage d'un garçon de seize ans, qui tente d'expliquer ce qui lui est arrivé. Pour être même plus précise, qui tente d'expliquer comment il s'est retrouvé à deux heures du matin, en train de danser sur la tombe du garçon qu'il a le plus aimé. Ce qui m'avais plus, dans le film de François Ozon, plus que la beauté des scènes, ou l'histoire, c'était la poésie. La poésie de la narration d'Alex, Hal, fasciné par la mort, qui connaît le même été son premier amour et son premier cadavre. C'est cette poésie là qui m'a poussée à acheter le livre, c'est cette poésie là qui m'a porté tout du long. Pas seulement une poésie des mots, qu'Alex manie et maitrise maladroitement, mais aussi une poésie des idées, une poésie des images. Danser sur une tombe, rire au nez de la mort toute puissante, s'enfuir, compter le temps avec nos morts et rattraper la vitesse, c'est de cela dont je veut parler. La poésie des idées. Ce n'est pas vraiment une histoire d'amour, même si s'en est une inévitablement. Il serais réducteur de qualifier Eté 85 de romance. Après tout qu'est ce que l'amour quand on est adolescent ? Qu'est ce que l'amour quand on y connait rien ? Hal le dit de la façon la plus simple qu'il soit "Je l'aimais autant que je croyais connaître le sens du mot". Ce n'est pas non plus un roman LGBT, car le fait qu'ils soient tout les deux des garçons n'est jamais discuté dans le roman, l'information est factuelle, ils s'aiment et c'est tout. C'est un roman de vie, avec un traitement tout particulier, du à l'écriture hésitante et au fonctionnement étrange du cerveau d'un adolescent. Les mots picotent, pétillent, on les relis jusqu'à en saisir leur délicatesse et leur beauté. Parfois on ne comprends pas, parfois les pensées sont trop confuses. Mais ce n'est pas ça qui compte. Ce qui compte c'est la poésie de ce roman, le poésie pure, franche et compliquée, qui nous est raconté d'une telle façon que je n'ai pu que m'extasier. C'était si beau, je me suis dis, à la fin du film. C'était si beau, je me suis dis, à la fin du livre. Eté 85 m'a donnée envie de rire, de pleurer, et d'écrire de la poésie. Eté 85 m'a rappelée à quelle point la vie est dure, passionnante, malheureuse mais surtout belle. Belle à en mourir.
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Une belle histoire entre deux garçons de 17 ans, j'ai aimé la façon ou il ce rencontre, la partie la moin aimé cet vers la fin du roman ou son petit amis meurt dans un accident de moto, bref voilà la partie la moin aimé, sinon le livre dans sont genre
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Ce roman est un peu étonnant je m'attendais à quelques choses de plus scénarisé, et pas à un roman qui nous fait réfléchir à comment nous voyons la mort, sujet qui est abordé tout le long du roman.
Nous suivons la première histoire d'amour d'Hal qui va développer un amour inconditionnelle pour Barry seulement Barry ne voit pas cette relation de la même façon que Hal.
Lui ne peut pas se réserver à une seule personne, c'est ce qui va causer sa perte.
Je pense que ce roman est un livre que les adolescents devraient qu'ils soient de la communauté LGBTQIA+ ou non.
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J'ai découvert ce livre car François Ozon le présente comme celui qui lui a inspiré son nouveau film « Été 85 », que je n'ai pas encore vu mais que je prévois d'aller voir prochainement. J'ai encore plus envie de le voir après avoir terminé ce très beau roman qui parle magnifiquement d'adolescence, d'amitié, d'amour, des différentes conceptions de l'amour, et de deuil. Peut-être mon coup de coeur littéraire de l'année.
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Avec ce titre nous rencontrons Hal, qui fait naufrage et est sauvé par un jeune homme : Barry. Très vite une connexion a lieu entre ces deux jeunes hommes qui passent leur été ensemble. Nous les voyons s'amuser, se rapprocher alors que dès le départ nous connaissons le destin funeste qui les attend.

Je ne peux dire que je n'ai pas été quelque peu touché par ce titre qui m'a fait sourire par moments cependant j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire et à m'attacher à ces personnages. Quand je lis une histoire j'aime me plonger dedans et vivre l'histoire aux côtés des personnages, là ça n'a pas été le cas... Si j'ai terminé ma lecture c'était surtout par curiosité car la psychologie des personnages m'a interpellé, je voulais comprendre leur réaction.

Après il y a quand même quelques passages que j'ai aimé découvrir et il y a bien un personnage que j'ai apprécié: Kari. Il est vrai que ce n'est pas le personnage que l'on voit le plus même si elle a un rôle clé, pourtant il y a un je ne sais quoi qui m'a interpellé lors de ses apparitions. J'ai aimé la rencontrer même si nous ne savons pas grand chose sur elle.

Maintenant je suis curieuse de découvrir l'adaptation cinématographique, je vais peut-être plus accrocher.
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Hal nous raconte l'été de ses 16 ans, ce même été où il rencontre l'énigmatique Barry. Dès le début du roman, l'avis de décès de Barry laisse présager une fin tragique. Alternance entre le récit de l'été et le temps présent.

Ce n'est pas une lecture toute récente, je me souviens que j'avais du mal à accrocher au style de l'écriture mais j'ai su rentré dans le récit
J'ai bien aimé l'histoire et la manière dont la tournure des évènements Barry et Hal, j'avais hâte de savoir pourquoi Hal a fait ce qui est expliqué au début du roman ( l'ancien titre du livre).
Un roman audacieux pour son époque, original et une lecture agréable
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C'est un été. 1982 pour la version originale. 1985 pour la version de François Ozon. 2020 pour son visionnage dans la salle obscure. 2021 pour sa lecture. Que de dates estivales pour commencer cette histoire. Et beaucoup de chiffres pour un roman, à commencer par son sous-titre, "Une vie et une mort en quatre parties cent dix-sept petits morceaux six rapports circonstanciés et deux coupures de presse avec quelques blagues deux ou trois devinettes quelques notes et un fiasco par-ci par-là pour faire avancer le récit".

Mais il est question aussi de lettres, de poésie, de souvenirs et de mélancolie. Les mots ont leur place dans l'univers de Hal, seize ans, qui ne sait pas très bien ce qu'il veut faire l'année prochaine. Arrêter le lycée comme le voudrait son père, continuer comme le souhaiteraient sa mère ou son professeur de lettres. Mais d'ailleurs pour faire quoi...

Entrée en scène de Barry. Cet été, une promenade à bord d'un voilier, chavirage et sauvetage, mise à nu et vêtements à sécher, l'intimité d'une mère aimante, bref le début d'une amitié en peu de temps, en une nuit même. Barry et son magasin - de disques. J'imagine, des étalages de 33 tours, du bon vieux rock anglais, Charlie Watts et ses Rolling Stones, Ozzy Osbourne et son Black Sabbath, du vieux punk, de la néo dark wave. Les british ne manquent pas de rock, mais là n'est point le sujet, le roman n'est pas musical, sauf pour l'omniprésence d'Ozzy, il est littéraire, il est mélancolique, du spleen et de l'amour, mais les histoires d'amour finissent... en général...

Cette danse du coucou [premier titre de la traduction française des années quatre-vingt avant son renouveau ozonesque], si chère à Laurel et Hardy, est surtout une ode à l'amitié qui se mue en amour, aux silences incompris, à cette passion de deux êtres qu'un instant de jalousie un jour d'une fin d'été sombrera comme un voilier chahuté par le vent, chavirera par la fougue d'une houle aux abords de la Tamise, par un orage sombre et noir comme les pensées de l'adolescence.

"Celui de nous deux qui mourra le premier, l'autre s'engage à aller danser sur sa tombe."

Et moi, j'aimerai bien aussi te voir danser sur ma tombe. Chanter même, à la manière d'Ozzy pourquoi pas ou pas. Boire une bière sur ma tombe. Pisser dessus aussi si l'envie t'en presse. Et n'hésite pas à gerber également sur la pierre... Voilà comment j'imagine les poussières de ma tombe.
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💘SUMMER OF LOVE💔
Après avoir adoré "Été 85", le film de François Ozon d'après le roman "Dance on my grave" d'Aidan Chambers, on était curieuses de découvrir ce dernier. Publié en 82, à une époque où l'homosexualité entre ado était illégale en Angleterre, le roman fit polémique et fut même interdit dans certaines écoles et bibliothèques. Cela dit, l'homosexualité n'est pas le sujet du roman et n'est jamais considérée comme un problème par les personnages. Il est surtout question ici d'amour et surtout du premier amour, la passion adolescente, celle qui marque à jamais, qui mord, qui brûle, qui ravage ou qui construit.

C'est l'histoire de Hal, 16 ans, en plein doute sur son avenir, qui est sauvé du naufrage de son bateau par Barry, beau gosse séducteur et sûr de lui, libre, audacieux, passionné. Hal chavire pour Barry et va vivre un été euphorisant avant de boire la tasse... Avant le drame... On ne vous spoile rien, le roman débute par la fin mais chut...🤫

Formidablement moderne, drôle, vivant et créatif, le récit alterne les points de vue et les modes narratifs, glissant ça et là des dessins et des articles de presse. On est dans la tête d'Hal, en plein tumulte, au milieu d'un bouillon d'hormones en furie, en plein questionnement. Ce n'est jamais vulgaire, souvent poétique et totalement universel. En un mot, un coup de coeur❤!
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