En quelques semaines les ravages de la drogue sont foudroyants et ma vie se trouve de nouveau marquée. Mais pour la première fois peut-être depuis le début de mon intoxication, la peur qui domine mon existence à changer d'objet. Je ne crains plus tant l'état de besoin, qui déclenche fréquemment encore en moi des terreurs paniques, que de m'engloutir dans la drogue, d'être entraîné dans la pire déchéance, acculé au suicide : et je décide de lutter. P163)
L'odeur de mon corps qui réclame. Le cerveau qui s'affole déjà. (P102)
J'ai la sensation d'être prix au piège. Je lutte contre la panique. Ma raison est en déroute. S'il a dit vrai, il va me laisser en manque. Je me refuse à envisager cette éventualité, et je m'efforce au calme. Il faut d'abord prendre ces deux comprimés... (P101)