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Citations sur Le chant de la vengeance (12)

Quelle survivante vous faites, May Kimble ! Vous serez la dernière parmi les ruines quand viendra la fin du monde. Vous n'avez pas besoin de moi ; vous n'avez besoin de personne
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Un fantôme. Fait de fumée, de poussière et d'ombre. Inoffensive, tant que je choisirais de l'être, mais le moment venu, personne ne me sous-estimerait plus jamais.
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Je connaissais l’ossature de mon visage, la texture de ma peau, la moindre imperfection. J’y avais souvent cherché des indices sur mon identité, mon hérédité. Je m’étais même demandé si j’avais vraiment un lien de parenté avec ma mère. Mais à présent, je remarquais ce que je n’avais jamais vu – un air de famille. Quelle ironie, de trouver une part de moi à cinq mille kilomètres de là où j’avais commencé.
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Je la connaissais inébranlable, déterminée, inflexible dans ses convictions – la plus solide d’entre elles étant sa foi en la vertu d’autrui. Je n’imaginais pas partager cette croyance, mais la perception que l’on a de soi est si rarement lucide.
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Ma mère ne s’était jamais mariée. Elle n’avait même jamais mentionné un autre homme. Tout était confus dans ma tête. Je tâchai de rassembler mes pensées, mais avant de pouvoir dire quoi que ce soit, tante Florence se mit à parler.

— On nous prenait souvent pour des jumelles. Charlotte et moi étions si proches.

Encore une distraction. Si proches. Et pourtant elles avaient caché leur parenté à leurs familles respectives – au point que ma mère avait évincé sa sœur de son récit de l’Exposition universelle.
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Je me fiais à elle depuis le début. Je m’en étais entièrement remise à ma cousine. Ma soif de belles choses, d’amitié… J’étais vulnérable sans m’en douter, n’ayant jamais eu ni l’un ni l’autre. Qui ne voudrait pas d’une robe ornée de ce galon en dentelle bleu et blanc ? Goldie avait raison, ce rose n’était pas trop vif. Pas plus que cette robe de bal en guipure ivoire n’en dévoilait trop.
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Mes questions étaient la preuve que, si je n’étais pas une invitée lambda, je ne serais pas non plus membre de la famille à part entière tant que je ne maîtriserais pas les codes de ce quotidien. Étrange, n’est-ce pas, comme ces détails sans importance devenaient cruciaux quand on les ignorait.
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Je n’avais pas de bijoux, et Mère disait toujours qu’une vraie lady n’a pas besoin d’ornements. Ma misère était si flagrante. J’avais l’air d’une pauvresse dans un écrin doré.
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Tant de cachoteries. Toute une vie de secrets. J’ai fait une promesse à ton père, May, m’avait-elle dit. Et que sommes-nous si notre parole n’a pas de valeur ? Il n’oubliera pas sa dette envers moi ni envers toi. C’était un homme d’honneur. Un homme d’honneur ? Envers qui ? Certainement pas envers nous. Et que lui avait promis Mère en retour ? Y avait-il un lien avec notre pauvreté ? Mère avait refusé de répondre à mes questions, me dévoilant uniquement qu’il appartenait à la haute société new-yorkaise, une famille du Club des 400 de Mrs Astor, l’élite sociale, et qu’il m’aurait aimée si seulement il avait pu me connaître. Dans ce cas, pourquoi ne m’avoir jamais rencontrée ?
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Ne leur donne jamais une raison de penser que tu n’es pas des leurs, me répétait Mère. Elle parlait de la haute société. C’était la vie pour laquelle j’avais été éduquée, même si je n’avais jamais cru un jour mettre en application les leçons de Mère. J’étais une vendeuse de Brooklyn, et au mieux, j’imaginais que ses enseignements m’aideraient à obtenir un poste dans un grand magasin, où mes manières parfaites serviraient à impressionner les clientes et à les convaincre d’acheter une broche plus onéreuse.
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