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Critique de Corpoy


J'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ces romans, ou pour la plupart (la contribution de Boris Vian ayant été sauvegardée) à les découvrir sans les coupures infligées par la Série Noire et avec une traduction remaniée qui les valorise incontestablement. le plus intéressant est "The long good-bye" sans doute parce que les éditeurs avaient obligé l'auteur à lutter contre son énième dépression et à sa tendance à l'attendrissement sur lui-même, que l'histoire tient assez bien la route et que Marlowe apparaît bien comme le vrai modèle du détective privé repris ici et là par une flopée de besogneux. Comme Sam Spade, le héros de Hammett auquel il ressemble le plus, il absorbe beaucoup d'alcools divers et variés et a beaucoup de succès auprès des dames. Sa morale est toutefois plus personnelle que professionnelle, d'où son mépris plus affirmé pour l'argent. le sud de la Californie avec ses nababs, ses plages de rêve, Hollywood et ses scandales, l'envers du décor est décrit avec justesse (soixante-dix ans après on peut suivre assez bien l'action avec les plans et les vidéos de Google maps) beaucoup de détails et surtout un humour réconfortant. Les chapitres sont courts et le rythme ne faiblit pas. D'autres romans noirs ont plus mal vieillis que ceux de Chandler.
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